[P.D.V JUNGKOOK]
Il doit être une heure du matin, non...non..peut être deux heure et demi. Je ne sais pas enfaite. Tout ce que je sais c'est que je suis en haut d'un toit un peu en arrière de Séoul avec cette personne à mes côtés qui, je crois...je peux considérer comme l'un de mes amis. On se connaît que depuis quelques temps mais j'ai l'impression que notre première rencontre remonte à il y a des années. Comme-ci, je l'avais toujours connu, comme-ci j'avais déjà traversé bien des choses à ses côtés.
Nous étions tous les deux assis sur le toit, contre les murs extérieurs de la cage d'escaliers. Le bruit étouffé des klaxons et des commerces parvenant jusqu'à nos oreilles nous berçaient. V était dans mes bras depuis déjà un petit moment, il avait soudainement pleuré devant moi. Il n'arrêtait pas de dire qu'il voulait vivre, qu'il ne voulait pas mourir. Je ne comprends pas pourquoi...il ne t'arrivera rien V, alors pourquoi te mets-tu dans tous ses états ? Je l'avais pris dans mes bras avant qu'il ne s'écroule au sol, je l'avais assis là où nous nous trouvons maintenant. Il avait arrêté de sangloter et s'était endormi dans mes bras ( enfin je crois qu'il dort !). Quand à moi, j'avais posé ma tête sur la sienne et je contemplais le ciel, fermant de temps en temps mes yeux aussi. Parfois, lorsque le vent souffle un petit peu trop fort je sens ses doigts se resserrer, sur son pull que je porte. Quand il agis ainsi, je viens frotter son dos pour le réchauffer et je remonte parfois jusqu'à ses cheveux pour qu'il s'apaise.
"-kook..?
-oui ?
-Comment tu connais cet endroit ?
-Aah. À la mort de ma mère j'ai fais pas mal de truc que j'aurais jamais pensé faire et mon père non plus d'ailleurs. Et l'une de ses choses fut mes fugues. Mettant refermé sur moi même, mon père me reprochait sans cesse de ne pas m'ouvrir suffisamment à lui ou encore aux autres membres de ma famille. Ce genre de remarque m'énervaient au plus haut point surtout quand moi même je n'avais pas envie de les entendre et que je ne savais pas comment y remédier. Alors souvent le soir, je partais en courant de chez moi. Je me souviens encore des cries de mon père dans la rue me demandant de revenir mais je ne l'écoutais pas. Je voulais juste être seul un moment. Alors je courrais laissant mes jambes me porter où elles voulaient, je tournais dans les rues sans savoir où j'allais et sans connaître entièrement la ville. Ayant courut beaucoup trop loin un soir, j'ai atterrit dans ce quartier. J'ai décidé de monter les escaliers et d'aller sur le toit. Cet immeuble me paraissait le plus haut donc je pensais apercevoir ma maison et savoir où à peu près je me trouvais et c'est ce qui arriva. Une fois en haut j'avais pu comprendre jusqu'où j'avais courut. Mais je me suis fait peur aussi...j'étais loin, très loin. Je comprenais pas comment j'avais pu allé aussi loin ! Et j'ai pleuré, pleuré car j'en avais marre de cette vie, j'ai pleuré car ma mère me manquait, et j'ai pleuré parce que j'ai trouvé la vue reposante. Un sentiment que je n'avais pas ressentit depuis un certains temps, quand je regardais les lumières de la ville à cette distance je me sentais à nouveau vivant.
-Oh, je vois...
-Mais ce n'est qu'une partie de cette fameuse nuit.
-Comment ça ?
-Il m'est arrivé des choses surprenantes ce soir là et je n'ai pas vraiment compris ce qu'il s'est passé. Vu que je courais comme un malade et que en plus de ça mes yeux étaient humides je ne voyais pas où je me dirigerais...et... j'ai traversé la route. C'est le bruit assourdissant d'un camion qui m'a ramené à moi et je me suis stoppé. J'ai tourné les yeux et je n'ai pas vraiment saisie ce qui était entrain de m'arriver. Je voyais juste cette grande lumière blanche devant moi qui se rapprochaient petit à petit, j'entendais vaguement les gens sur les côtés crier pour que je sorte de la route, je crois même me souvenir qu'une personne avait commencé à courir vers moi ! Mais elle n'allait pas assez vite par rapport au camion, je le savais, je savais aussi que j'allais mourir et inconsciemment cette idée ne me déplaisait pas ! J'étais même heureux de me dire que j'allais enfin mourir. Mais ça ne sait pas produit, j'ai juste volé violemment sur le trottoir d'en face. J'ai été projeté comme-ci quelqu'un m'avait poussé de toutes ses forces. Lorsque je me suis redressé, j'ai cru apercevoir ma mère sur l'autre extrémité du trottoir. Mais, elle avait disparue aussitôt que je l'eus remarqué.
-Ta mère t'aurais sauvé la vie ?
-Ma mère est morte...
-Mais pourt-
-Mais pourtant oui, je crois bien que c'est elle, ce jour là, qui m'a sauvé la vie."
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Viens Parions [VKOOK]
Fiksi Penggemar[EN PROJET DE MODIFICATION +RE ÉCRITURE+ CORRECTION...POUR CET ÉTÉ] Règle numéro 1: Tout ce qu'il se dit ici restera ici et entre les personnes concernées. Règle numéro 2: Nous sommes obligés de dire tout ce qu'il nous dérange, nous rend heureux, et...