Amsa: L'erreur d'une famille

Chapitre 17

Amsa raconte

Le début de grossesse de Salma est assez perturbé. Elle se plaignait toujours d'avoir mal au ventre ou au dos.

Nous sommes allez voir son docteur qui lui a conseillé beaucoup de repos car il est possible qu'elle fasse une fausse couche.

Suite à cette nouvelle, j'ai prit des vacances pour Dubaï, pour qu'elle se repose et ne stress pas car je pense qu'une nouvelle perte ne pourra pas être supporter.

Salma raconte

Je me coiffais car ce soir je sors avec mon mari, j'étais si heureuse d'attendre deux magnifiques bébés. Puis mes douleurs au ventre reprirent de plus belle. Je suffoquais à cause de la douleur puis je sentis un liquide chaud coulé de mon vagin.

-"Am.... AMSAAAA"

Je pleurais et criais.

-"Subagana'Allah Salma" crie Amsa avant de me prendre et me conduire à l'hôpital.

Amsa raconte

J'attendais qu'on me donne des nouvelles de ma femme qui est entre les mains des docteurs ça fait plus d'une heure.

Puis enfin je vis arriver le docteur, mon coeur et mon âme savait que ce n'était pas pour m'annoncer une bonne nouvelle. J'étais anéanti.

Pourquoi la vie s'acharnait sur moi ?
Qu'ai je bien pu faire pour devoir souffrir ?
Je voulais juste une vie tranquille avec ma femme et mes enfants mais c'était impossible.... Pourquoi ? Pourquoi moi ?

Nous sommes rentrés deux jours après. Salma ne parlait pas, ne pleurait pas, elle se contentait de regarder le vide. J'essayais de mon mieux de paraître bien devant elle mais on était anéanti réellement au bord de nos vies.

Nous sommes retournés en Algérie pour avoir des proches à nos côtés mais cela ne servait à rien. Salma n'a pas parlé pendant plus de deux mois, les psys nous ont confirmé que c'est compréhensible étant donné ce que nous avions traversé.

-"Yemma, pourquoi ?"
-"Pourquoi quoi Amsa ?" Demandait ma mère inquiète
-"Pourquoi la vie s'acharne-t-elle sur nous ? Pourquoi moi ?"

Je pleurais de plus belle. Je savais que ma mère n'avait pas la réponse mais j'étais si mal. Ma femme ne parlait plus j'avais perdu mes trois enfants. À quoi tenir dans ma vie ?

Je décidais alors de ne consacrer ma vie qu'à mon travail et à mes sciences. Pourquoi se contenter que de souffrir ? Je gagnais assez pour faire vivre ma femme. Je ne tenais plus à avoir des enfants.