Le Poudlard Express s'arrêta enfin et j'en sorti tant bien que mal, traînant ma lourde valise derrière moi. Azilis me sauta alors dessus, tout sourire, et m'embrassa les deux joues. Je ne l'avais encore jamais vu d'aussi bonne humeur, même lorsqu'elle gagnait une confrontation face à Pansy Parkinson.
« Salut Avalon, comment tu vas ?! Tu as passé de bonnes vacances ? Je t'ai cherché PAR-TOUT dans le train mais je ne t'ai pas trouvée, me dit-elle.
- Je vais bien merci, et je pense que ce n'est pas la peine de te demander comment toi tu vas, rigolais-je légèrement, et pour te répondre, j'ai passé de bonnes vacances toi, toi aussi je présume.
- En effet ! Qu'as-tu fait pendant les vacances ? Tu montes avec moi dans la diligence ?
- Euh, oui, d'accord. Et je n'ai rien fait de spécial tu sais. »
Je n'étais pas encore très à l'aise pour les conversations, redevenir l'ancienne moi était plus compliqué que prévu. Je montais dans la diligence suivis d'Azilis et, comprenant que j'étais toujours aussi peu bavarde, le trajet se déroula en silence.
Le soir, alors que nous nous trouvions dans la grande salle, je croisais le regard de Malfoy. Je l'avais complètement oublié pendant les vacances. Lui, sa mission, notre conversation et tout le reste. Je me perdais dans mes pensées, mon regard toujours braqué sur lui quand Azilis m'extirpa de ma transe par un coup de pied dans le tibia.
« Aïe ! Mais ça va pas non ?!M'exclamais-je.
- Tu bloquais sur Malfoy. »
Je soupirais alors et baissais la tête sur mon repas que je finis d'engloutir en un temps record, après quoi je me levais, m'excusant auprès d'Azilis. Je sorti en trombe de la grande salle et me rendi dans mon dortoir, passant dans la salle commune qui était vide à cette heure-ci à mon plus grand bonheur. Je montais ensuite dans mon dortoir en soupirais à l'idée de devoir supporter Pansy encore six longs mois. Je fis un tour dans la salle de bain me préparant pour aller dormir et quand j'en sorti Azilis se trouvait assise sur son lit, prête à dormir. Je me couchais alors et au moment où nous allions éteindre la lumière, Parkinson entra brusquement dans le dortoir, prenant ses affaires et en ressortant tout aussi brusquement.
« Etant donné que Karly est préfète en chef des Serpentard, elle a son dortoir et sa salle commune, et Pansy va apparemment loger avec elle. Cette vipère a enfin reçu l'autorisation d'y être. »
J'acquiesçais et me réjouis de cette très bonne nouvelle, l'année ne pouvait pas mieux commencer. Sur cette note de bonne humeur, je m'endormis et passais une nuit paisible et sans rêve.
Le lendemain, alors que je sortais de la grande salle pour me rendre à mon premier cours de la matinée, un élève de Gryffondor entra en trombe, hurlant qu'un élève s'était fait attaquer. L'élève en question était Dennis Crivey, un Gryffondor de quatrième année né-moldu. Des cris d'effrois ainsi qu'un silence de plomb s'installa dans la pièce. À la table des lions, un blond se leva brusquement, il s'agissait de Colin Crivey, le frère ainé de Dennis. J'entendis des ricanements venant de ma table et quand je me retournais, je vis Pucey et Flint se taper dans les mains. L'attaque viendrait-elle d'eux ? Cela ne m'étonnerait pas, de plus, la conversation que j'avais surprise avant les vacances ne faisaient que confirmer mes doutes. Draco Malfoy avait une mission qu'il n'arrivait pas à réaliser, ces deux-là s'en occupaient à sa place et à présent ça ? Tout cela n'était qu'une hypothèse. Il fallait que je parle à Malefoy. En tout cas, si les miens commençaient à s'en prendre à des nés-moldus, j'étais également en danger. Je connaissais les idéologies des Sang-Pur à notre égards. Les Professeurs se levèrent et se précipitèrent vers l'élève de Gryffondor ayant donné l'alerte et ils nous demandèrent de rejoindre nos salles de classe.
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Jusqu'à ce que les ténèbres sombrent - Harry Potter [TERMINÉE]
FanficElle, élève de Serpentard, réservée, discrète et à l'écart des autres, n'aimant pas se mélanger à la foule et se demandant pourquoi le choixpeau l'a envoyé dans cette maison. Lui, élève de Serpentard, froid, hautain, sans coeur, étant fait pour êtr...