Jusqu'à ce que les ténèbres sombrent - Harry Potter [TERMINÉE]

10. Drago

Alors que Marcus Adrian et moi nous trouvions dans une salle de classe à parler, parler était un bien grand mot, nous étions surtout à la limite de nous battre, de cette satané mission que le Maître m'avait donné, Marcus décida de sortir de la pièce pour se calmer avant que la situation ne dégénère. Quelle surprise avons nous eu en découvrant Avalon Benson, que faisait donc t-elle ici ? Je soupirais et fronçais les sourcils quand Flint la mena dans la classe tout en refermant la porte. Benson ne le savait peut-être pas encore, mais elle allait fortement regretter cette soirée. Je jetais un coup d'oeil à Marcus et en voyant le rictus déformant son visage je soupirais, je ne savais pas qu'elle idée il avait derrière la tête mais cela ne présageait rien de bon. Mon intuition ne fit que s'accroître quand il sortit sa baguette et la posta face à moi, me demandant de lui jeter un mauvais sors. Je lui lançais un regard noir et il prit d'abord l'initiative de le faire lui. Je frissonnais quand il prononça le sortilège impardonnable doloris et qu'Avalon s'écroula au sol, souffrant le martyr. Alors,le souvenir de ma mère recevant ce même sort quelques mois plus tôt me revint en tête, je fermais les yeux en essayant de chasser ce douloureux souvenir et Marcus me demanda une nouvelle fois de lancer un endoloris à Benson.

Je n'en avais aucune envie, déjà parce que l'ordre venait de cet imbécile de Flint et que je n'avais pas d'ordre à recevoir de lui ou de n'importe qui d'autre, je détestais recevoir des ordres et me soumettre, je ne comptais pas lui faire ce plaisir.Mais aussi parce que lancer ce sortilège me rappelait trop quand ma mère en avait reçu un par ma faute.

Le problème était que si je refusais, je savais que ça se terminerait mal pour moi, mais également pour ma mère, chose qui était inconcevable, personne n'avait le droit de faire du mal à ma mère. Je soupirais alors et me pinçais l'arrête du nez, chose que je faisais souvent dans une situation complexe ou seulement quand je sentais la colère monter en moi. Et là, les deux étaient réunis.

« Fais-le, fais-le vas-y. »

Je baissais mon regard sur la brune et fronçais les sourcils, était-elle folle ? Je n'avais cependant pas le choix, mais pas l'envie non plus, mais je lui lançais tout de même le sortilège. Cependant voilà, ce sort avait plus ou moins d'intensité selon l'envie de la personne, par conséquent, je savais qu'elle ne souffrait pas, ou du moins, pas comme elle aurait dû. Et elle s'en rendit compte, je lançais un regard à Flint et Pucey, tout deux avaient les sourcils froncés, puis Avalon joua le jeu. Je l'en remerciai intérieurement et un mauvais rictus se forma sur mon visage quand je regardais les deux imbéciles qui se tenaient face à moi.

Adrian s'avança et rouspéta de ne pas avoir pus'amuser lui aussi, il lança alors un autre endoloris à la brune face à moi et je sentis la colère monter. Pourquoi est-ce que je réagissais ainsi ? Je ne le savais pas. Je lançais alors deux stupéfix , un sur Marcus et l'autre sur Adrian, puis, à l'aide d'un sortilège d'amnésie je leur fis oublier ce qu'ils'était passé ce soir. Ensuite, en voyant la brune se relever difficilement je décidais de l'aider, elle me lança un regard interrogateur, apparemment, elle était autant étonné que moi par mon comportement.

Une fois debout, je lui demandais de m'attendre ici, je transportais alors les deux idiots dans un coin de la salle et les adossaient au mur. Ensuite, je demandais à Avalon de me suivre, je me dirigeais vers la salle sur demande et on y entra. La salle sur demande nous avait donné une sorte de salon, sur le mur du fond se trouvait une cheminée, la pièce était assez chaleureuse et je soupirais, pas du tout habitué à cette ambiance. Au centre de la pièce se trouvait une marre d'oreiller et sur la gauche de la salle était aménagé un coin salon avec des canapés et de fauteuils. Je me dirigeais vers eux et m'assis confortablement sur un fauteuil,suivis de la brune qui s'installa dans un canapé en face de moi.