The Only Alpha - Theo Raeken

- 20 -

Je m'était toujours dit, au fond de moi, que mon père était surement quelqu'un de bien.  En faite, je l'imaginais un peu comme le père de Lexy. Un homme à l'écoute , bienveillant, qui savait parfaitement ce faire respecter et qui aimait plus que tout sa famille. Même si on m'avais dit qu'il m'avait abandonné. Alors, quand j'ai appris que mon père était ce Noah, mon cerveau c'est déconnecté au monde. Déjà quand Nona m'avait dit que ma mère avait été une véritable Alpha ça avait été assez choquant. Mais qu'en plus mon père soit une chimère meurtrière... C'était dure.

Entre mon subconscient qui me jouait des tours à faire des cauchemars sur Theo , et toute cette histoire que Nona venait de me raconté. J'avais simplement envie de sortir en courant du chalet, partir loin au fond de la forêt et me mettre à crier de toute mes forces jusqu'à ce que mes poumons soit hors fonction. Mais je me contentait de rester assise, fixant le bois de la cuinise sans cligné des yeux même une fois et sans dire quoique se soit à Nona. Elle me regardait d'un aire peiné et n'osait pas parler elle non plus. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quoi dire. J'en savais encore trop peu sur Theo pour pouvoir être sûre à 100% qu'il était différent de Noah, mais seulement pour aucune raison valable je le sentait différent , meilleur.

Je me suis finalement lever, tel un automate, je me suis dirigée d'un pas lent jusqu'à l'escalier que j'ai montée aussi lentement. Je ne me souciait plus de rien, j'était perdu. Dans le couloir , je me suis arrêtée un instant devant la porte de la chambre de Theo, puis j'ai baissé la tête pour aller dans la mienne. J'ai fermé la porte en prenant une grande inspiration et j'ai collé mon dos à celle ci, je me suis laisser glisser sur le sol. Réalisant toute cette histoire, je me suis mise a tremblé, les larmes au bord des yeux, le cœur tambourinant comme jamais. J'ai amener mes jambes près de moi et poser ma tête dessus.  Et si.. Si mon sang était finalement surnaturel ? Mes deux parents étant des créatures surnaturelles , je ne pouvais pas avoir été épargné. Et à présent, j'en voulait carrément à Nona. Elle m'avait tout caché. Elle m'avais toujours dit que mes parents m'avait abandonné alors qu'en réalité mon père était un fou meurtrier et ma mère était morte à ma naissance. J'ai fermé les points, les serrant a m'en entrée les ongles dans la peau. Puis sans que je ne m'en rend compte, les larmes on couler sur mes joues. D'abord une, puis deux, et finalement un torant de larme infinissable. Je suffoquais, et il me semblait impossible d'arrêter de pleurer.

J'avais peur à présent. Peur de mon futur. En ce qui concernait Theo, en ce qui concernait mon sang aussi. J'avais une drôle de sensation , un mauvais presentiment peut-être. Pourtant, alors que le monde semblait vouloir m'éloigner de Theo, je commençait à croire que je ressentait quelque chose pour lui. Quelque chose de petit peut-être pour l'instant, mais j'allais succomber.

J'ignore combien de temps je suis rester sur le sol, recroqueviller sur moi même à pleurer, mais finalement on est venu toquer à ma porte. Je me suis levé, j'ai séchée rapidement mes joues d'un revers de manche et j'ai couru dans ma salle de bain. Mes yeux était gonflé par mes larmes et légèrement rouge, mes cheveux n'avais plus aucun sens. J'avais vraiment une mine atroce. Puis j'ai repenser a la marque  dans mon cou, peut-être qu'un peu de fond de teint arrangerai ça, sinon tout le monde la verrai. Bien que Nona n'avais rien remarquer ce matin. J'ai alors pris mes cheveux pour les mettre d'un autre coter et dégagez mon cou à l'endroit de la marque, seulement je n'avais plus aucune marque. J'ai froncé les sourcils en inspectant chaque recoin de mon cou, mais je n'avais plus rien. J'ai presque paniqué en voyant que je n'avais plus aucune marque dans mon cou, je n'avais pourtant pas rêver, il m'avais fait une espèce de suçon hier soir !?

«-Luna ?!

J'aurai reconnu cette voix parmis toute. C'était Lexy. Seulement elle ne devait passer que dans la soirée alors pourquoi était-elle là ? Elle est arrivé dans la salle de bain et ma souri de toute ses dents, elle avait l'aire ravis de me voire. Je l'était aussi, j'avais besoin d'elle, besoin d'une épaule, de celle de ma meilleure amie. Seulement en remarquant ma mine, son sourire s'est effacé et elle a froncé les sourcils en s'approchant un peu plus.