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Luna je t'en prie..

Sa voix était comme, suppliante. J'avais l'impression de l'entendre seulement dans ma tête. C'était peut-être le cas, du moins je n'en savais rien. J'avais comme l'impression de quitter mon corps.

Luna.. transforme toi. Ne me fais pas ça.

Ne pas lui faire quoi ? C'était comme si je m'en allais, comme si je mourrai doucement, que voulait-il que je fasse ? Je n'avais aucune idée du comment me transformer, du comment éviter cette souffrance, de comment empécher mon corps d'essayer de se défendre. Sinon je l'aurait fait. Et je n'en pouvais plus de lutter, j'avais simplement envie de me laissée aller, de mourir pour arrêtée toute ses souffrances. Alors, j'ai fermé les paupières , plongeant dans un noire profond et silencieux. Je n'entendais plus. Je ne voyais plus.

Je ne respirais peut-être plus.

Une forte odeur de terre imprégnait mes narines, comme si j'en était totalement recouverte. Je la respirait comme de la poussière et c'était plus que désagréable.  Quelque chose de froid glissait doucement contre la peau de mon dos, le vent soufflait doucement sur moi. J'avais la sensation d'être nue, de ne porter aucun vêtement. J'ai ouvert doucement les yeux , aveuglé par la lumière blanche du jour. J'était dans la forêt a première vue, et je ressentait tout. Toutes les odeurs. Puis, j'entendis le craquement d'une branche qui me fit sursauter, celui ci paraissait proche, pourtant il n'y avais rien que des sapins autour de moi et aucun animal ni rien d'autres qui aurait pu provoquer ce bruit. Je me suis redressé difficilement, les muscles endoloris, remarquant que le haut de mon corps était découvert de tout vêtements. J'étais à moitié nue dans la neige, et je ne ressentait pas le froid. Comme si mon corps s'était transformé en une source de chaleur , capable de réchauffer plus que moi même. Une odeur, particulièrement attirante et familière a sembler se rapprocher , et je fus soulager de voire arrivez Théo, une couverture dans les mains. Il a parut soulager également, il avait l'aire fatigué, comme si il n'avait pas dormit de la nuit. Il s'est approché en douceur et s'est accroupis face à moi, il m'a recouvert le corps avec la couverture , me serrant fermement contre son torse en reniflant mon odeur. J'ai fermé les paupieres , inspirant à mon tour sa délicieuse odeur , que j'avais l'impression de ressentir mille fois mieux qu'avant. Elle me rendais folle cette odeur, ce parfum, j'avais l'impression qu'il faisait déraillé mon esprit. Tout me semblait être différent aujourd'hui.

«-Théo. Ai-je soufflé en me séparant de lui. Que c'est-il passer ?

-Tu a cesser de résister Luna. A-t-il dit. Tu t'es transformée.

Je n'y croyais pas mes oreilles. Alors que je croyais rendre mon dernier souffle hier soir , j'avais simplement réussis à me transformer. C'était peut-être ce qu'il voulait me dire la veille, quand il me disais de me laisser aller. Parce que c'était ce que j'avais fait. Je lui en avais donc voulu pour rien. Je ne me souvenais de rien concernant hier, ormis toute cette souffrance horrible, rien qu'à y repenser , j'en avais des frissons. Tandis que j'essayais de me remémorez la veille , une question me taraudais maintenant l'esprit : qu'était-je devenue à présent ?

-Tu te sent capable de te lever ? M'a demandé doucement Théo. Nona va me tué si je ne te ramène pas.

-Hm.

Étrangement, il avais évoqué Nona, parlant d'elle comme d'une vieille amie limite. Je présumait qu'hier soir, elle avait été effrayée par la situation autant que moi, voire plus. Le sang noire et séché me recouvrait encore les bras , le corps, et probablement le visage aussi. Je me suis redressée, les jambes tremblante sous mon poid. Théo m'a regardé, ses yeux bleus brillaient toujours aussi intensément qu'a l'ordinaire, excepté que cette fois ci, il semblait inquiet. Soudainement, il a mis un bras sous mes jambes et l'autre dans mon dos pour me soulever, je me suis agrippée sauvagement à son cou, sous un gémissement de sa part. Tout ce qui s'était passer hier me restait dans la tête comme une énigme, après avoir souffert pendant ce qui m'a sembler des heures, je n'avais aucune idée de ce qui c'était passé en suite. Je me suis alors blottit contre le torse de Théo, préférant restée silencieuse et ne plus trop chercher à comprendre et c'est là que je l'est entendu distinctement, comme ci il ne parlait rien qu'à moi.

The Only Alpha - Theo RaekenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant