Chapitre 35

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Minho se trouvait vraiment face à nous ? Je ne pouvais y croire. Je ne pensais jamais le revoir un jour pourtant il était là en chair et en os. J'eus de nouveaux des frissons qui parcourait l'ensemble de mon corps cela ne pouvait être vrai. Il n'était même pas passé une semaine depuis la dernière fois que je l'avais vu. Taemin nous avait tous juré que nous étions en sécurité, nous avait-il menti? J'avais du mal à y croire mais pourquoi cela ne pouvait pas être possible? Je ne le connaissais pas depuis assez longtemps pour être sur qu'il ne soit pas aussi mauvais que son frère.

Je reculais d'un pas, j'avais si peur de tout ça. Je me méfiais de mon propre petit ami. Peut être parce que l'illusion de sécurité qu'il m'avait fourni venait de se briser en milles morceaux. Je lui avais donner une confiance aveugle et voilà que j'étais loin de chez moi face à un dangereux psycopathe et son potentiel complice. J'étais en pleine crise de paranoïa je le savais, cependant tout le monde l'aurait été à ma place. Les deux hommes se mirent à parler dans une langue que je ne comprenais pas, n'arrangeant rien à mon malaise. Taemin jeta un regard en arrière et remarqua enfin que j'étais bien loin de lui par rapport à l'instant d'avant. Je crois qu'il fut étonné que j'ai autant reculé de la porte. Ils continuèrent de parler et je compris au ton de leur voix que ce n'était pas des mots tendres. La violence de leur propos fut baissé la température de la pièce violement.

J'étais en présence de deux tempètes à retardement si ils explosaient vraiment tous les deux en même temps la ville ne serait plus que poussière. J'avais déjà eu démonstration de leur talents surnaturels. Les frères Storm allaient explosé d'un instant à l'autre. Je ne voulais pas rester dans ces lieux si peu fiables. Je devais m'enfuir mais comment faire? Je n'avais plus beaucoup de temps car Taemin se mit à repousser son frère avec force. Minho fit quelque chose d'insenser et que j'eus du mal à réaliser sur le coup. Il planta une seringue sortie de nul part dans le ventre de Taemin qui s'effondra sur le coup. Il ne bougeait plus au sol. J'étais désormais seule à seul avec un Minho dont le regard ne me promettait rien de beau. Comment allais je faire ? Je devais crier, c'était la meilleure solution que j'avais à cet instant. C'est ce que je fis, je me mis à crier si fort que mes poumons explosèrent. J'entendis des gens arrivait au loin. Minho se précipita sur moi et me plaqua au sol.

Je fus assomé sur le coup. J'eus du mal à garder les yeux ouverts. Ce que je vis pour la dernière fois fut Minho sautant par la fenêtre moi dans les bras. Pouvait-il voler ? Je compris à mon réveil que oui car j'étais désormais sur le siège passager dans une voiture roulant à vive allure sans n'avoir rien de cassé. Je ne savais pas combien de temps j'avais dormi, je jetais la regard à la personne conduisant la voiture Minho n'avait pas l'air d'avoir remarqué que je venais d'ouvrir les yeux. Il semblait concentrer sur la route. Je compris l'ampleur de ma bêtise quand il dit d'une voix sombre et glaciale.

-Je suis content que tu sois réveillé, j'allais justement le faire. Nous sommes arrivés là où je voulais t'emmener.

-C'est à dire ?

Je vis à l'extérieur de la voiture qu'il faisait désormais nuit noire.

-Tu vas allé braquer cette supérette que tu vois de l'autre côté de la rue.

-Pourquoi faire ?

-Nous avons besoin de pognons.

-Ou est Taemin? Tu l'as tué?

J'arrivais à contrôler ma voix mais j'avais envie de pleurer.

-Non il est bien plus coriace que je le pensais. Il n'a pas arrêté de m'appeler quand tu dormais. Il veut surement négocié mais je ne veux pas. Dépêche toi d'y aller, tiens cette cagoule. N'oublie pas que si tu échoues, tu m'es donc inutile donc je te tue.

J'en eus si peur que je sortis de façon précipiter de la voiture. J'entrais dans la superette avant cela je mis la cagoule rapidement. Minho m'avait donner un flingue, je tremblais si fort que je pensais que j'allais échouer. J'allais commettre quelque chose de fou et de tellement illégal que j'avais envie de pleurer. Je n'arrivais pas à me contrôler devant la superette, je tentais de respirer mais mon corps ne voulait pas m'écouter. Il fallait que je m'imagine tourner un clip vidéo pour une nouvelle chanson, oui je devais le faire, faire quelque chose que je n'avais jamais fait. Oui, je me mis à chantonner une chanson qui me venait en tête je la nommerais Fais le, si je survivais un jour à cet enfer. Elle me donnait le courage de le faire. Je voulais un jour si je sortais de cette galère, aidez les autres en les motivant à faire des choses un peu dingues.

Bien sur pas aussi dingue que ce que je m'apprêtais à faire à ce moment, je m'avançais dans la superette désormais. Je ne luttais plus contre mon corps je me sentais sereine et je chantonnais. Je m'étais déconnectée de la réalité pour ne pas souffrir. Je réussis à pointer mon arme sur la caissière et lui exorter tout l'argent de la caisse. Je ne réalisais pas ce que j'étais entrain de faire car c'était bien trop dingue. Je me précipitais dehors quand ce fut fait et rejoins la voiture.

-Je ne t'en croyais pas possible, tu vas finalement m'être utile, annonça Minho.

Il me prit la caisse des mains, son contact me brulait. L'adrénaline était entrain de retomber et la culpabilité reprenait le dessus. Je venais de commettre un délit plus que répressible. Minho démarrait à vive allure et je me concentrais pour ne pas exploser en sanglot. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir de pleurer devant lui. On finit par rejoindre un hôtel plus que sordide que jamais. Minho me laissait quelque instant seule dans la chambre en pensant que je ne tenterais rien. Je me jetais sur le téléphone de la chambre et tapa le numéro de Taemin que j'avais appris par cur par chance.

-Viens me sauver Taemin, je suis à l'hôtel Poulin non loin de Tours.

-Je n'attendais qu'une chose Rina, que tu tapes mon numéro. J'arrive.

Il raccrochait et je surpris un regard sordide sur moi. Minho me frappait et je me réveillais plus tard attaché sur le siège passager. Je me mis à pleurer mes chances que Taemin me sauve venait d'être réduit à néant. Je ne pouvais laisser faire, je me penchais et donner un coup de tête à Minho. Il fit un brusque coup de volant et on se prit un arbre de cette route de campagne. Cette fois j'étais morte.

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