Chapitre 39

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Je n'en croyais pas mes yeux, ma mère était là. Je ne l'avais pas vu depuis plusieurs années comment avait elle découvert où je me trouvais? Pourquoi était elle revenu si longtemps après avoir disparu? L'impression qu'elle était morte n'avait jamais cessé d'être présente en moi. Je ne savais pas comment prendre la situation actuelle, je ne savais pas où mon cerveau était partie mais il m'avait lâchement abandonné. Je continuais de me comporter comme un automate. Ma main se crispait sur la porte d'entrée que je continuais de maintenir semi fermé. e crois que je connaissais pour la première fois ce que voulais dire l'expression être en état de choc.

Je ne savais plus quoi faire, je me sentais si mal que mon cœur battait la chamade. Elle ne ressemblait pas vraiment ce que je me souvenais d'elle, en effet, elle avait désormais les cheveux poivre et sel. Elle était bien plus épaisse comme si la déprime lui avais fait prendre du poids, elle si coquette autrefois. J'observais aussi ce qu'elle portait, un jean bien trop grand et son pull semblait n'être qu'un lambeau de tissus. Je la dévisageais sans me gêner, c'est ainsi que je remarquais que des rides étaient apparues à plusieurs endroits de son visage. Je voyais bien que son regard se trouvait apaisé, néanmoins ses mains les une dans les autres s'entrelaçaient en un tic nerveux.

-Cathérina ma chérie, tu m'as tellement manqué, finit-elle par dire.

Elle voulu s'avançait vers moi pour me serrer contre elle mais je ne voulais pas qu'elle me touche. C'est pour cette raison que je me reculais pour ne pas qu'elle m'atteigne car au fond c'est mon cœur qu'elle allait toucher de cette manière. Les seuls mots qui sortirent de ma bouche furent les suivants:

-Tu ne m'as pas manqué car je dansais en ton absence, maman! Pourquoi es tu là?

-Tu me manquais tellement ma fille. Comment vas tu?

-Je chantais en ton absence et je n'ai absolument pas eu le temps de penser à toi une seule seconde.

Je voulais que mes mots paraissent cruels pour qu'elle souffre autant que j'avais souffert.

-Je suis sur que tu mens Rina.

Je ne voulais pas relever cette affirmation. J'avais bien vu qu'elle était blessé et je ne comptais pas m'excuser. Cette petite vengeance pouvait paraître mesquine, cependant je n'avais pas vu m'en empêcher.

-Tu n'as pas répondu à ma question, crachais je. Pourquoi es tu là?

-Je suis venue te rendre visite car tu me manquais et je suis tombée sur un journal people qui affirmait que tu vivais une mauvaise période. Je me suis toujours sentie coupable de ne pas être rester te soutenir dans la vie que tu avais choisi. Je sais que je ne mérite même pas un regard mais accepte tu que je m'assois sur ton canapé, je suis un peu fatiguée.

Elle ne prit même pas la peine d'attendre la réponse. Elle se jeta sur la canapé comme si elle n'avait pas eu le temps de s'assoir de toute la journée.

-Je vais te dire simplement les choses. J'ai continué d'avancer en ton absence. Je me suis concentrée sur ma passion. J'ai continué de vivre pour mon rêve et je n'ai pas pensé à toi alors je vais te demander de sortir d'ici. Nous n'avons rien à nous dire.

Je lui tournais le dos, je me dirigeais vers la cuisine. Je l'entendis me suivre. Je ne savais plus où j'en étais. Mes emotions jouaient les montagnes russes depuis que Taemin m'avait quitté et voilà que ma mère débarquait. Je ne savais plus ce que j'avais fait à ce monde pour mériter cette vie.

-Je lis en toi comme dans un livre ouvert, annonça t-elle. Je sais que je t'ai manqué je le ressens, faisons la paix.

-Tu n'es qu'une menteuse! Arrête de raconter n'importe quoi ! Je ne veux rien savoir!

-Rina..

Elle s'avança vers moi pour tenter de me toucher. J'ajoutais:

-Non, ça suffit ! Tout est fini ! Va t'en ! On va en rester là.

-Tu ne comprends pas je t'aime ma fille, je veux qu'on reparte de zéro.

-On ne peut pas oublier une enfance gâché par l'abandon d'une mère ! Pars et ne te retournes pas, grondais je.

-J'ai du aller durant de longues années dans un hôpital psychiatrique. Je ne pouvais pas sortir, je ne pouvais te voir. toute histoire à une fin positive, nous deux c'est pour la vie, je suis ta mère tu es ma fille.

Elle vivait dans un autre monde. Elle pensait réellement que la vie était aussi facile?

-Arrête de te trouver des excuses. C'est trop tard ! Vas-y ! Pars Au lieu de me faire du mal en revenant à l'improviste!

-Ma chérie, je ne partirais pas tant que tu ne m'as pas pardonné.

-Disparaît ! Je n'en peux plus ! Fous-moi la paix ! Tu ne comprends pas que je te déteste ! Non, je n'ai pas besoin de toi !

-Non ne dis pas que tu me détestes !

Elle se mit à pleurer et je me sentis coupable. Toutefois, je ne pouvais renoncer à ne pas lui pardonner. Je la haïssais à me faire vivre cela. Je n'avais pas besoin d'elle.

-Cathérina, on attend tous les deux désespérément des réponses à nos questions et je pense qu'on peut les trouver ensemble maintenant, pleurnicha t-elle.

-Je n'en ai aucune envie. Tu ne connais pas ma vie maman et je vis une mauvaise journée alors ta présence n'aide pas, avouais je lasse.

-Tu peux me raconter. Je peux être là pour toi.

-Non! La colère s'empare de moi quand je suis avec toi et comme dit le proverbe "Mieux vaut être seul que mal accompagné".

Je me dépêchais de prendre mon téléphone pour envoyer un message en douce à mon père pour qu'il vienne au plus vite.

-Je n'ai pas d'hôtel Rina, je n'ai pas d'argent non plus. Tu ne vas pas me laisser dormir dans la rue?

-Je ne veux rien savoir. Qui me dis pas que tu me mens ?

-Je ne veux plus me battre avec toi à présent. Je veux que tu fasses un effort auprès de ta mère.

Je reçus une réponse de mon père, il se mettait directement en route.

-J'en ai plus qu'assez ! Tout ça n'a aucun sens, hurlais je. Je vais me doucher, tu peux rester là en attendant mais tu vas bientôt devoir partir. Désormais, nous n'avons plus rien à nous dire car je te déteste. La haine a remplacé l'amour et encore une fois si tu ne le comprends pas je n'ai pas besoin de toi ! Nous étions si fusionnelles toutes les deux. Comment as-tu pu me faire une chose aussi affreuse. Je ne pourrais jamais te pardonner.

Tempête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant