Chapitre 12

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Il reste figé pendant un moment, sûrement car il ne sait pas quoi dire. Sa main est toujours sur la poignée de la porte. Les secondes passent et il ne dit toujours rien, la tension ne devient qui était légèrement gênante au début commence à devenir lourde et je crois que je redoute sa réaction.

-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Il enlève sa main de la poignée pour se retrouver face à moi dos à la porte. Moi je suis à moitié assis sur mon lit tout en lui faisant face.

-Pour commencer on branle pas ses potes, même moi qui suit gay et qui est une relation ambiguë avec Scott je n'ai jamais fait ça. Deuxièmement tu couches avec plein de meufs, soit pour que les autres se doutent de rien soit pour te convaincre toi même. Quand j'ai dit que t'étais une petite frappe tu m'as tabassé. Puis tu es déstabilisé quand je parle de ma sexualité, la preuve la dernière fois tu as renverser un récipient de panure puis tu m'as frappé dans cette ruelle. Je ne dis pas que je te plaît mais tu as l'air un peu trop proche de moi, pas comme un gars hétéro.

-Et bien, je suis désolé que tu penses ça mais j'aime définitivement les meufs et pas les petites tapettes comme toi.

A l'annonce de cette phrase, mon cœur le fait mal, d'une parce que j'avais tord et que je me suis pris un gros vent et de deux parce qu'il à touché mon point faible, mon  homosexualité. Une longue ligne mouillé glisse le long de ma joue droite. Je baisse la tête mais c'est trop tard, il m'a vu. Je ne voulais pas lui faire ce cadeau, je ne voulais pas lui montrer que ce qu'il vient de dire m'a blessé mais il m'a vu.

-Jessy... Il dit en me voyant triste.

Il va essayer de se rattraper et je n'en ai pas envie.

-Dégage, la petite tapette a envie d'être seul.

Je dis en le regardant avec de la haine. Il ne bouge pas et ça m'énerve. Je me lève donc de mon lit, passe à côté de lui pour ouvrir la porte et je lui demande de partir gentiment. Peut être qu'il aura pitié et me laissera seul. C'est ce qu'il fait. Dès que je ferme la porte je glisse le long pour retrouver mes Genius au sol et pleurer les larmes de mon corps.

Déjà que ce prendre un vent ça fait mal, mais se faire insulter et de prendre la honte parce que je pensais qu'il était gay c'est la cerise sur le gâteau.

-Et ensuite qu'est-ce qu'il a fait ?

-Il m'a insulté et je l'ai virer.

-Ah oui quand même.

-Et vous vous êtes reparler depuis ?

-C'était avant hier donc non. Puis de toute façon je suis pas ami avec lui, avec tout ce qu'il m'a fait je serai maso . On échange ?

Je tenais les pieds de Aiden pour qu'il fasse ses exercices d'abdominaux correctement. Maintenant c'est mon tour, je me met donc dos au sol et les genoux relevés et Aiden qui me tient les pieds. Il semble réfléchir à ce que je viens de lui dire et pendant que je fais mes abdos il me parle.

-Tu trouves que ça fait maso d'être ami avec tout ce qu'il t'a fait mais tu trouves ça normal d'être en crise sur lui ?

Il m'énerve a toujours avoir raison et me montrer que je suis bizarre dans ma tête.

-Tais toi, je dis juste que je ne dois pas être ami avec lui, avec tout ce qu'il m'a fait ce serait bizarre et un peu malsain. Franchement toi tu trouves pas qu'il est gay ?

Il semble réfléchir à ce qu'il va dire.

-Non pas vraiment.

J'ai l'impression qu'il me cache un truc mais je ne sais pas quoi. Je ne vais pas lui demander il ne me le dira jamais.

Don't hurt meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant