Chapitre 20

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Avant j'aurai pleuré mais maintenant ça va. J'ai changé, je suis plus fort. Et puis, j'ai Keith. Il est là pour me réconforter, nous sommes dans sa chambre de la fraternité car je n'avais ni le courage d'aller dans ma chambre d'université ni dans son studio. Il me réconforte depuis que j'ai "viré" Scott de la soirée. Il me fait des caresses sur le bras, des bisous dans la nuque qui me font des chatouilles. Il me fait rire tout simplement. Il a vu que j'étais triste, en même temps j'ai pleuré, il a donc décidé d'être doux avec moi ce soir pour mon plus grand plaisir.

Nous sommes actuellement allongé dans son lit. Pour une fois, il n'y a rien de sexuel entre nous, il y a juste de la tendresse et ça fait du bien. J'ai peut être perdu une amitié mais j'ai gagné en amour. Je me retourne pour faire face à un Keith qui sourit et croyait moi c'est une des plus belles vues au monde qui puissent exister. Je me réfugie dans ses bras et pose ma tête sur son torse musclé. Quoi ? J'ai bien le droit d'en profiter non ?!

Keith me fait des bisous sur la tête et me caresse les cheveux. Il me caresse aussi le dos et me réconforte. Je suis tellement bien en ce moment même que je pourrait ronronner comme un chat. C'est fou comme il arrive à me détendre, d'ailleurs je crois que je m'endors comme ça.

Le lendemain matin je suis réveillé par des chatouilles dans le cou. Je sens de la chaleur près de moi, quand j'ouvre les yeux je vois Keith me faire des bisous dans le cou. Le voir comme ça de bon matin fait que c'est le meilleur réveil de ma vie. Il est torse nu, seulement vêtu de son caleçon. Je crois qu'il a deviné que j'étais réveillé vu que mon corps réagit directement à son toucher, il essaie de se coller au sien, voulant toujours plus.

-Je vois que tu aimes ce que je te fait. Bonjour, me dit-il.

Je le stoppe lorsqu'il allait m'embrasser, je lui dit que je dois certainement avoir mauvaise haleine mais il a l'air de s'en fiche vu qu'il le fait quand même.

-Tu ne peux pas t'en empêcher.

-M'empêcher de faire quoi ?

-De faire ça, je dis gêné en regardant mon érection prisonnière dans mon sous vêtement.

-Oh ça ? Il me dit en souriant. Je me suis déjà retenu très fortement hier soir car tu n'étais pas bien et crois moi que je me forçais à ne pas avoir une érection avec ton corps collé au mien.

Je lui donne une tape sur l'épaule pour qu'il arrête de raconter de telles sottises.

-Tu sais, il continue de parler tout en donnant un coup sec sur mon bassin ce qui fait frotter fortement nos élections ensemble, je lâche un soupir de plaisir, tu te rappelles la première fois où nous avons dormi ensemble dans un motel pour aller chercher des provisions pour Géry.

Il redonne un coup sec, j'y prends tellement de plaisir sur le moment que j'accroche mes mains sur ses épaules et les griffes.

-Oui, et ?

-Dans la nuit je t'ai entendu te lever et te masturber dans la salle de bain, les bruits de plaisirs que tu avais et que tu essayais de faire le moins fort possible pour pas que je t'entends m'ont tellement excité que j'ai jouis avant que tu reviennes dans la chambre. J'aurais ce son dans ma tête jusqu'à la fin de ma vie.

J'ai à peine le temps d'être à la fois gêné et surpris en même temps qu'il redonne un coup sec dans mon bassin ce qui me fait soupirer de plaisir.

Don't hurt meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant