ᴋɪɴᴋ ᴍᴇ, ygjm

6

Déjà que ce matin je m'étais réveillé la tête dans le cul, me voilà maintenant avec la tête dans une paire de seins...
Un lundi matin normal quoi.

Aaaaah, BooJa. Ta poitrine est un vrai délice si tu savais, je pourrais la manger tellement elle me fait voir des étoiles.
Mais je ne disais rien, je me contentais de l'embrasser derrière le muret du grand gymnase ; un bras tendu contre le mur et un autre redéfinissant ses courbes au travers de son uniforme gris et rouge. Nos uniformes avaient vraiment une couleur classique, que j'aimais bien en plus -enfin quelque chose dont je ne me plains pas ici. Je passai les dernières minutes à mordiller son cou... Ce que j'ai jamais compris c'est pourquoi les filles aiment autant ça... Les filles et Kookie.

Est-ce que professeur Min aimait ça aussi ?

Lui, il doit être du genre à aimer les trucs violents ça se voit. Pas dans le sens SM bien sûr, plutôt dans le style vieux drama semi porno... Je devrais sûrement essayer de parler de ça dans son cours... Ou de renchérir sur Notez-moi qui sait.. Ou même de parler de l'homosexualité ainsi que du fait qu'il y a souvent un petit écart d'âge entre les deux mecs dans le couple.. Ouais, je devrais peut-être l'effrayer un peu bien que je suis convaincu qu'il est ouvert d'esprit. Ou peut-être pas d'ailleurs. Je dirais plutôt qu'il est du style à dire "je les laisse tranquille, tant qu'ils ne me font pas chier." avec sa voix au sous-ton endormi. Ouais, et à ça, il rajouterait sûrement "après tout, l'amour se trouve partout, mais pas chez moi." en parlant d'eux inconsciemment, ou en sous-entendant que l'amour est son petit trou......
J'ai tellement envie de rire rien qu'en voyant sa tête toute rouge, après qu'il a remarqué que sa phrase peut être mal interprétée.

"-Jimin."

Je ne répondais pas, j'étais bien trop occupé à la plaquer contre le crépis tout comme à me frotter à elle ; et surtout à penser à mon petit coup pour professeur Min. Il sera trop mignon avec ses joues toutes gênées et son regard vitreux avec des touches de lumière reflétant le rouge que ses pommettes prendront... J'ai hâte... Oh oui j'ai hâte qu'après tout ça, il me convoque à nouveau à la fin de la classe pour que je recommence mon numéro.. Il s'en mordra les doigts pour la soirée et puis je-...

"-Jimin ! je redressai doucement la tête vers BooJa après qu'elle m'a repoussé, mais elle veut quoi ? T'es sérieux ?
–J'ai fait .... Quoi ?
–Mal. Tu m'as fait mal du con.
–Et où ?
–À la chatte connard. Frotte pas ton genou comme ça.
–C'était pas mon genou bébé... dis-je en me rapprochant d'elle
–Bas les pattes. Me touche pas, j'ai trop mal maintenant. Puis ta bite, ta bite... T'en parles, mais ça fait deux semaines que j'attends qu'elle pointe le bout de son nez hein. attendez, ça faisait si longtemps que ça qu'on avait pas baisé ? Merde, la pauvre ... C'est pour ça qu'elle était de mauvaise humeur ?
–Ah...
–Bah ouais, AH.
–Tu veux qu'on baise ce soir ? demandai-je, toujours au même endroit -c'est-à-dire loin de ses seins-, avec le ton et l'attitude de comme si je lui demandais une chose banale
–Je peux pas ce soir. Je prends des cours maintenant.
–Demain ?
–J'ai volley.
–Roh bah dis-le que tu veux pas te faire sauter et on n'en parle plus.. T'es plus mon premier choix de pute après hein, je redeviens fidèle à HaeCha. elle se contenta de rire pendant que je prenais mon sac au sol ; sur le même moment, je me satisfis de lui frapper la cuisse en me barrant sans la regarder, cette pute
–Mais t'es sérieux ?-..
–La ferme. T'es plus un choix, t'es un fardeau."

Je la laissai pleurer les larmes de son corps de fille facile en me barrant dans la cour du lycée, où j'allais gentiment retrouver Hoseok et Namjoon. J'arrivais avec un mine un peu agacée par rapport à BooJa. Elle croyait quoi ? Que je l'aimais pour autre chose que ses seins ? Elle pouvait se mettre deux doigts dans la chatte pour ça, qu'est-ce que je m'en foutais de son corps plein de gras moi. Elle était juste bien tendre pour après le sexe, c'est tout, rien d'autre.
J'expirai toute ma frustration en me plantant devant les deux zigotos -oui, ce mot leur allait bien- qui me regardèrent étonnés de mon visage tiré.