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«Senpaī...
Wa-wa-watashi o torimasu...
S-senpaī~~»

Allez, c'est bon ... Ta gueule maintenant.

Je refermai mon ordinateur en le dégageant de mes genoux.
Qu'est-ce qui m'avait poussé à regarder ça déjà ?

Ah oui c'est vrai :

Cet après-midi on est allés mettre le nez dans un bar à maids avec mon meilleur ami. Disons que cette ambiance japonaise m'est restée toute la journée dans la tête et qu'en rentrant chez moi, après avoir mangé, je me suis octroyé du bon temps.

Qu'est-ce qu'il y a de mal à se branler sur une petite fille d'animation japonaise ?

J'inspirai profondément en retombant sur le dos, les bras derrière la tête, laissant tout le poids de mon corps s'écrouler sur le matelas. J'expirai en fixant le dessous de mon lit superposé. L'image de cette femme bien en forme et au visage enfantin, en train de crier à son senpaī de-...

Chéri ?

Je me redressai en mettant mes coudes de chaque côté de mon buste, je pense qu'elle savait ce que j'étais en train de faire il y a moins de trois minutes.

Maman ?

Ne te couche pas tard, demain tu as école. T'es allé à la douche après manger ? me demanda-t-elle en s'avançant dans ma chambre, fixant le paquet de mouchoirs à côté de mon lit ainsi que ma poubelle pleine.

Non, je vais y aller, j'ai besoin d'une douche froide je crois. dis-je en sortant de mon lit, sans pour autant être dérangé par la situation

Jimin...

Oui, maman chérie ? elle roula des yeux sentant mon sarcasme

Mets le son moins fort la prochaine fois, Bernard et moi voudrions regarder la télévision sans... entendre du ... Japonais...

Je me contentais de lui sourire au nez, déjà en direction de la porte de ma chambre, tout en me grattant l'entrejambe.
Soit on a de la classe, soit on n'en a pas après tout.

Je passai dans le couloir en entrapercevant Bernard, le nouveau mari de ma mère – depuis deux ans–, sur le canapé en train d'espionner ce qu'on se disait tous les deux. Comme un automatisme, je brandis ma petite main en l'air et lui fis un petit geste de celle-ci, signifiant que j'étais au courant qu'il m'avait entendu.

En temps normal je ne ferais pas ce que j'ai fait ce soir, quoique...
Enfin si, mais je me permettais de faire ça, uniquement parce que ma petite sœur Jungyeon n'est pas à la maison. Je ne me permettrais pas de pervertir son jeune esprit de 15 ans, en laissant mademoiselle et son senpaī au volume maximum résonner dans la maison ; même si je me doute qu'elle l'est déjà en quelque sorte pas mal, pervertie...

Je rigolai de ça ouvertement en me dirigeant vers la salle de bain, presque en face de la porte de ma chambre, les deux mains enfouies entre l'élastique de mon short de basket et ma peau.

ᴋɪɴᴋ ᴍᴇ, ygjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant