"–Jimin ! Attends ! Tu as oublié ta veste !"C'est qu'il court vite ce con.
Je me dépêchai de traverser les couloirs à la même vitesse que lui, faisant en sorte qu'il ne s'échappe pas avant que je ne m'excuse convenablement.Pour être honnête : j'ai paniqué.
J'ai tellement paniqué, que je n'ai pas contrôlé mon corps qui ne s'est lui-même pas tellement maîtrisé non plus.
J'aurais préféré que cela se passe autrement... Non pas qu'on s'embrasse passionnément sur mon bureau, mais qu'au moins on discute un peu plus. Le sentir contre moi, sentir son souffle traverser le tissu noir de ma chemise, me savoir pris au piège par ses petites mains d'adolescent.
Il était clair que quelque chose passait entre nous...
Cela s'était senti, je l'avais senti dès que je l'avais convoqué le premier soir. Ce gamin me plaisait, il m'attirait, seulement je ne pouvais pas me taper un gars de son âge et en plus un élève de mes classes, si j'avais été prof à la fac, ça serait passé mais là... Je doute qu'un conseil d'admission comprenne que nous sommes attirés l'un envers l'autre, après seulement quatre cours.Je ne cessais de l'appeler.
Ma voix rebondissait contre les murs couverts de casiers, et mes baskets faisaient écho contre le sol aux reflets plastifiés. Il n'était pas loin de la sortie. Il ne devait pas sortir en pleurs, ni avec sa grande gueule ouverte ; mine de rien, ce n'est pas parce que cela fait quatre cours que l'on se voit, que je n'ai pas compris son mode de fonctionnement. Je sais qu'il a une grande bouche, qu'il se vante. Jimin est la perversion incarnée, un mélange de vices tout aussi violents les uns que les autres ; je suis sûr qu'il n'hésitera pas à gueuler que je l'ai giflé. Mais après tout, ce n'était que de la légitime défense, non ?
Pourquoi je me cherche des excuses, je n'avais pas à le frapper, je n'avais pas à lever la main sur lui vu qu'il est jeune, sous ma responsabilité et qu'il est mon élève.Il s'approchait dangereusement du grand hall quand mon corps trouva une sorte de second souffle ; j'avais beau être à la base prof de basket, je devais avouer que le manque de pratique de ma part m'avait rendu tout mou -je parle uniquement de sport ; quoique- et je le ressentais bien. Puisant dans mes dernières ressources, je serrai entre mes doigts sa veste grise en faisant pression sur mes maigres jambes pour qu'elles courent plus vite.
"–Jimin ! Arrête-toi !"
J'arrivais enfin à le rattraper.
Je tendis ma main, celle qui n'était pas prise, pour attraper son sac de manière à le faire revenir en arrière. Forçant pour aller de l'avant, je tirai une nouvelle fois pour qu'il s'arrête enfin.
Nous étions là, de dos à ma personne il tentait encore une fois de faire un pas de plus, mais je lui interdis en réitérant mon acte. Il se tourna finalement. Mon visage se froissa entièrement à la vue du sien, je n'avais pas l'habitude de le voir comme ça, lui qui était d'habitude si confiant.Ses yeux...
Il avait visiblement pleuré sur toute sa course. Moi qui pensais que ce gosse ne pleurait jamais. Il avait ce visage bouffi, tel un visage d'enfant qui commençait à me fendre le cœur. Je resserrai un peu plus entre mes doigts sa veste en baissant le regard vers elle, mon autre main sur la hanche, pendant que j'entendais Jimin déglutir et renifler.Jouait-il la comédie ?
Je redressai ma nuque en direction de sa face dévastée en lui tendant sa veste. Il la regarda avant de me lancer un regard apitoyé.
"–Jimin.. Je t'en prie, excuse-moi. je m'abaissai pour lui montrer que j'étais désolé. Est-ce que tu-..
–Foutez-moi la paix. Vous n'êtes même pas capable de comprendre..."
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ᴋɪɴᴋ ᴍᴇ, ygjm
Fanfiction𝘔𝘪𝘯 𝘠𝘰𝘰𝘯𝘨𝘪 𝘷𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘯𝘰𝘮𝘮𝘦𝘳 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘦𝘴𝘴𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘵𝘵é𝘳𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘭𝘺𝘤é𝘦 𝘥𝘦 𝘗𝘢𝘳𝘬 𝘑𝘪𝘮𝘪𝘯, 𝘶𝘯 é𝘵𝘶𝘥𝘪𝘢𝘯𝘵 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘣𝘭é 𝘱𝘢𝘳 𝘴𝘢 𝘯𝘰𝘵𝘰𝘳𝘪é𝘵é, �...