Entre rêve et réalité

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Je ne sais pas comment interpréter ce qu'il dit mais ça n'a pas trop d'importance, ce ne sont que des paroles pour lui.
J'avoue que pour moi, Taylor est un très bon calmant. Je finis par arrêter de pleurer quand je me rend compte que son t-shirt est trempé par ma faute.

Moi : Je suis désolée pour ton t-shirt.

Taylor : Ne t'inquiète pas pour ça.

Moi : Pourquoi tu es passé sans autorisation ?

Taylor : Qui te dit que je suis passé sans autorisation ?

Moi : Je le sais. Je te connais.

Taylor : Tu as raison.

Moi : Pourquoi ?

Taylor : J'avais envie de te voir. Je pense qu'il faut qu'on parle un peu. Et puis j'ai entendu les infirmières parlées et ça m'a inquiété.

Moi : Qu'est ce qu'elles on dit les infirmières ?

Taylor : Tu criais mon prénom ce matin pendant ce qu'elles appellent "ta crise".

Moi : Je n'ai pas crié ton prénom.

Taylor : J'étais dans la salle d'attente juste à côté.

Moi : Non ce n'est pas possible, je me souviens très bien. Je n'ai pas dit ton prénom. Je pleurais.

Il ne sait pas quoi me répondre.

Moi : Je suis encore plus bas que je ne le pensais.

Taylor : Ne dit pas ça.

Moi : C'est la vérité.

Taylor : Je ne suis pas d'accord avec toi. Mais parlons d'autres choses, je pense que tu avais des questions à me poser non ?

Moi : Ce que je vivais n'étais pas réel mais c'était un reflet de la réalité. Tu as forcément dû me parler pour que je sache autant de choses.

Un sourire lui fend le visage.

Taylor : Je n'y ai jamais pensé mais ça veut dire que tu m'entendais d'une certaine manière. C'est génial.

Moi : Donc tu me parlais ?

Moi aussi ça me rend heureuse de savoir qu'il me parlait.

Taylor : Ouais je passais mon temps à te parler. Je ne faisais que ça. Je ne m'étais jamais autant dévoilé. Je me disais que tu m'écouterais, que tu me comprendrais. J'avais ce sentiment de confiance.

Moi : Est ce que tu voudrais bien me raconter depuis le début ?

Taylor : Oui bien sûr. Avec plaisir.

En disant ça il me fait un sourire à faire craquer toutes les filles.

Taylor : Mais avant je vais aller chercher un petit café.

Moi : Okay.

En sortant de la chambre les infirmières l'interpellent. J'entend toute la conversation, ils parlent très fort.

Amoureuse mais rêveuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant