Annyeong les ARMY's !! Voilà une nouvelle fanfic qui j'espère vous plaira ! Je voulais attendre de la finir avant de la publier mais je ne peux plus attendre, j'y arrive plus XD Donc je l'ai écrite solo en attendant que l'autre auteure écrive ses chapitres du démon puisque je n'avais rien d'autre à faire et qu'elle est longue. Bref j'espère sincèrement qu'elle vous plaira ! N'hésitez pas à commenter ça fait toujours plaisir ! Bonne lecture !!
/!\ Présence de vocabulaire vulgaire et très familier. Publication tous les trois jours.
J'ai toujours eu foi en l'humanité. Pour moi l'homme était généreux et s'entraidait entre semblable. Du moins c'est toujours ce que j'ai pensé. Chaque jour où je me réveillais, j'ai cru en l'homme, chaque jour où je respirais j'ai cru en un avenir.
J'ai toujours espéré, j'ai toujours prié pour m'en sortir.
Seulement je n'avais pas conscience de l'envergure du phénomène auquel j'étais ancré. L'humanité en laquelle j'avais toujours cru n'était qu'une illusion de mon esprit utopique. Je n'étais qu'un gosse qui rêvait et qui pensait que l'homme était bon et altruiste.
La chute a été terrible.
La vérité m'a submergé et enfoncé dans les ténèbres.
La lumière m'a été sauvagement retiré, me plaçant entre les mains de l'obscurité, terrifiante et menaçante.
Je suis désormais seul, abandonné de l'humanité.
Les regards sur ma personne ont changé. Certains m'ignorent, ma souffrance n'en vaut probablement pas la peine, d'autres me regardent avec mépris ou dégout, quelques-uns ont de la pitié mais passent leur chemin comme s'ils n'avaient rien vu et enfin très peu m'aident en me donnant quelques pièces.
À leurs yeux, aux yeux de l'humanité je ne suis plus qu'un déchet.
Un misérable déchet qui n'a plus sa place en ce monde.
Pourtant qu'aie-je fait pour subir cela ? Qu'aie-je fait pour qu'on me traite ainsi, qu'on m'insulte, me marche dessus, me crache dessus, me regarde ainsi avec autant de dégout que mon corps en frémit à chaque instant ?
Je suis un humain, comme eux, du moins je commence à en douter.
Mon existante n'a plus aucune valeur, ma vie n'est qu'un poids de plus sur cette Terre.
Je suis sale, probablement malade, et je n'ai plus rien.
Tout m'a été arraché sans que je n'y sois préparé.
Personne ne s'est posé de questions, personne n'a tenté de m'aider ni de comprendre ma situation. Pour eux je ne suis un être infâme qui ne vaut rien et qui aurait dû travailler, faire en sorte que ça n'arrive pas.
Être l'esclave de la société.
Obéir, se plier sous les exigences du Monde afin de gagner sa vie. Je n'y ai pas opposé résistance. Seulement je n'ai pas eu le choix. Je n'ai pas choisi de vivre ainsi, je n'ai pas choisi cette misérable vie.
Chaque jour je repense à mes années où j'étais un humain normal. Où les gens ne me regardaient pas comme si j'avais la peste. J'avais de bonnes notes, j'étais un bon élève, toujours souriant et aimable, j'écoutais toujours mes aînés, je les respectais. Mes parents m'ont bien élevé et je leur en suis reconnaissant.
Seulement plus le temps passe, plus je me dis que ça n'a servi à rien. Cette société pour laquelle j'ai toujours fait en sorte d'être droit et respectueux m'a traité au final comme de la merde.
Mes parents sont morts dans un incendie. Je l'ai appris en rentrant chez moi, quand les pompiers tentaient encore d'éteindre le feu ardent.
Ce jour là tout s'est effondré. Mon monde a croulé, je n'arrivais plus à respirer. Je n'ai jamais autant pleuré et hurlé qu'on les sauve de toute ma vie. J'ai senti mon âme se déchirer, mon coeur se faire écraser, mes poumons se faire broyer et mon corps m'abandonner.
La vision d'horreur face à moi m'était insupportable. C'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas résisté et que mon corps m'a abandonné lorsque j'ai vu mes parents, les êtres que j'aimais le plus au monde sortir de cette maison.
Décédés et entièrement calcinés.
J'en ai vomi jusqu'à perdre connaissance.
Et quand je me suis réveillé, j'étais à l'hôpital. On m'a ré-enfoncé le couteau dans ma plaie déjà béante avant de l'agrandir encore plus en m'annonçant la suite.
La tournure que ma vie allait désormais prendre.
Park Jimin, dix huit ans, sans domicile fixe. Ma maison a brûlé, mes parents sont morts, je n'avais plus rien mais étant majeur on m'a dit que je devais prendre mes responsabilités. Que je ne pouvais pas aller dans un foyer car j'étais trop âgé. Alors on m'a jeté dans la rue.
La rue qui aujourd'hui depuis un an est ma maison.
Au départ j'ai tout fait pour rapidement trouver du travail, mais qui accepterait un gosse de dix huit ans à peine qui n'a même pas eu le temps d'avoir de diplôme ?
Personne.
Personne ne m'a tendu la main.
Tous m'ont abandonné.
Me laissant désormais seul et démuni.
J'ai perdu espoir, je ne crois plus en l'humanité. Je hais ce monde et la seule pensée qui traverse aujourd'hui mon esprit est la mort.
Car quoi qu'on puisse dire, pour moi, la mort serait une libération de toutes mes souffrances. Je n'aurais plus à vivre ainsi, me nourrir dans les poubelles, mourir de froid la nuit et surtout l'hiver, me faire sans arrêt rabaisser par les personnes sans coeur qui ne se gênent pas pour m'insulter et me frapper.
Je veux être libre. Arrêter de souffrir. Et la mort est la seule capable de me procurer ça. Parce que les hommes ne sont pas assez humain pour sauver une vie misérable et inutile à la société telle que moi.
Je la désire du plus profond de mon coeur et de mon âme. Je veux qu'elle me prenne dans ses bras et qu'elle m'apaise. Qu'elle me réconforte et me dise que tout va bien se passer désormais.
Et pourtant malgré toute la volonté dont je dispose...elle m'effraie. J'ai peur d'elle, j'ai peur de ce qu'il peut y avoir après. Est-ce encore plus douloureux ? Qu'est-ce qu'il va se passer après ? Qu'est-ce que je vais devenir ? J'ai peur de l'inconnu. Ça me terrifie et m'empêche de la désirer entièrement.
Pourtant je la sens s'emparer de mon corps doucement. Elle me caresse et me chuchote chaque jours d'une voix douce de la rejoindre, de ne plus avoir peur. Et je sais qu'un jour elle m'aura, elle finira par m'atteindre et faucher la vie.
Je me hais car malgré tout ce qu'il m'arrive, malgré le fait que l'humanité m'ait abandonnée, je sais qu'au fond de moi il reste une infime parcelle d'espoir. Car sinon j'aurais rejoint la mort depuis bien longtemps. Cette minuscule parcelle retient ma vie comme suspendue à une ficelle de toile d'araignée. Aussi fine que fragile.
Alors j'attends qu'un miracle se produise.
Que quelque chose change ma vie.
Ou que la faucheuse vienne me chercher.
Je ne sais pas ce qu'il va m'arriver, je ne connais pas mon avenir mais je sais que cette ficelle me retient et peut céder à n'importe quel moment.
Stoppant ainsi toutes mes souffrances et me libérant de ce monde dépravé et égoïste que je hais tant...
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Let me die
FanfictionL'humanité m'a abandonné. C'est ce que je ne cesse de me répéter, chaque jour depuis un an désormais. Je suis seul, mon corps est sale, j'ai constamment froid et faim et la maladie m'a probablement atteinte. Mon esprit déraille, mon corps m'abandon...