L'humanité m'a abandonné. C'est ce que je ne cesse de me répéter, chaque jour depuis un an désormais.
Je suis seul, mon corps est sale, j'ai constamment froid et faim et la maladie m'a probablement atteinte.
Mon esprit déraille, mon corps m'abandon...
Annyeong les Armys ! Voilà le chapitre 8 de Let me die ! Je kiff ce chapitre XD Vous comprendrez pourquoi au passage Suhope. J'espère qu'il vous plaira aussi malgré qu'il ne soit toujours pas joyeux XD Bonne lecture ! Une idée du lieu que vous verrez + media en haut :
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Le lendemain
Je sortis du bar en inspirant une grande bouffée d'air frais. De la fumée s'échappa de mes lèvres tant les températures avaient chutées, laissant presque place au gel.
L'hiver s'approchait de plus en plus. Je mis mes mains dans mes poches et la capuche sur ma tête puis me mis à marcher vers une destination bien précise. Baekhyun m'avait filé des clients plus ou moins chiants cette nuit, j'ai pas pu m'arrêter une seule seconde mais je ne me sentais pas fatigué, au contraire.
Jin m'avait appelé pour que j'aille traîner avec eux alors ne voulant pas dormir j'ai accepté puisque je n'avais rien d'autre à foutre.
Les passants étaient tous emmitouflés dans leurs habits chauds et leurs écharpes. Je me demande comment s'en sort le clodo ? J'espère qu'il crèvera pas trop rapidement, j'ai envie de jouer avec lui moi.
Un sourire en coin naquît sur mon visage à cette pensée et aux choses que je comptais lui faire. Ça risque d'être drôle. Ce gosse est un soumis, ça pue à des kilomètres à la ronde, je suis sûr qu'il n'a même pas confiance en lui.
Du coup je pourrais faire ce que je veux avec lui, parce que personne ne s'intéresse à lui, personne n'ira le sauver ni l'aider, mais surtout personne n'aura l'audace de me faire face.
La plupart des personnes de la rue me connaissent, je me suis fait un nom et une réputation de brute insolente dont la plupart sont terrifiés. Parce que la mort ne me fait pas peur, et que tuer n'est rien pour moi.
Ôter la vie d'un enfoiré me fera le même effet qu'écraser une mouche, soit rien du tout. Ça ne fera que nettoyer le monde de ces personnes inutiles qui le pourrissent.
Je levai les yeux face à l'entrepôt abandonné devant lequel je venais d'arriver et m'avançai vers lui. Je retirai la chaîne de la porte et la lâchai, provoquant un bruit sourd à son contact au sol.
Je poussai la grande porte coulissante sur le côté, la faisant grincer fortement, brisant légèrement mes tympans avant d'enfin me laisser la voie libre. J'entrai, en remettant mes mains rougies par le froid dans mes poches et me dirigeai vers le fond.
Tout était abandonné et déserté ici. La poussière, l'humidité et l'obscurité régnaient en tant que maître tandis que divers objets métalliques étaient disposés un peu partout sur le sol. Le lieu était grand, mes pas résonnaient dans les flaques d'eau trahissant ma présence.
J'avançai jusqu'au bout puis tournai à droite. Des cris commencèrent à se faire entendre me faisant soupirer. Ils peuvent pas s'arrêter cinq minutes ? Mes pas me guidèrent vers ceux-ci alors que le bruit devenait de plus en plus distinct.
