Annyeong les ARMY's ! Voilà le chapitre 1 si on compte pas le prologue de cette fic ! J'ai rien à dire donc bonne lecture et n'hésitez pas à donner vos avis !
Une vive douleur me réveilla en sursaut. La lumière brûla légèrement mes yeux alors que je gémissai de douleur.
-Dégage de là sale clodo.
Je levai mon regard encore endormi vers la voix grave qui parvenait jusqu'à mes oreilles avant de voir un garde se tenir debout face à moi. Je me redressai en position assise, une expression de souffrance marquant mon visage sale tandis que ma main, posée sur mon ventre, tentait d'atténuer le violent coup de pied que je venais de prendre alors que je n'avais rien fait.
L'homme me dominait de toute sa hauteur, me faisant me sentir plus misérable que je ne l'étais déjà.
-Allez dégage je t'ai déjà dis de ne pas venir dormir ici ! La prochaine fois que je te revoie ici, crois moi que je ferais en sorte que tu ne reviennes plus jamais.
Je me mordis la lèvre inférieure en baissant le regard, me sentant faible et coupable. Je sais que je n'ai pas le droit de dormir dans le métro mais c'est le seul endroit où il y a du chauffage en cette fin d'automne...
Les hivers à Séoul sont atroces, je n'en ai passé qu'un mais je ne veux plus recommencer...Je ne sais même pas comment j'ai réussi à survivre avec le peu d'affaires chaudes dont je disposais alors que chaque jour se refroidissait de plus en plus, imposant son verglas et sa neige dévastatrice.
Mon faible corps avait réussi à tenir par je ne sais quel moyen alors que j'avais l'impression de mourir un peu plus à chaque seconde. La seule pensée que cette période se rapprochait et que j'allais encore la passer seul, dehors faisait frissonner mon corps d'effroi.
-Pardon...Murmurais-je d'une faible voix sans oser lever mon regard vers l'homme vêtu de noir.
Ses chaussures noires de sécurité brillaient tellement que je pouvais voir mon visage dessus. Je pouffais intérieurement en pensant aux miennes, de vieilles basquettes noires de crasse, déchirées et trouées. Je suis sûr que ces chaussures valent plus cher que ma vie pitoyable...
Je soupirai faiblement en sentant mon esprit dépressif me ronger l'intérieur alors que je venais à peine de me réveiller. Déprimer est devenu mon quotidien, je devrais avoir l'habitude depuis le temps...
Je me relevai difficilement avant de ramasser la vieille, sale et légère couverture que j'avais par chance trouvé dans une poubelle. Elle était petite et fine mais elle me réchauffait un tout petit peu au moins...
C'est le seul bien que je possède, le seul et le plus précieux à mes yeux. Si on m'avait dit que mon bien le plus précieux serait une misérable et sale petite couverture dont l'odeur aurait fait fuir de nombreuses personnes désireuses de s'en approprier je ne l'aurais pas cru.
C'est vrai après tout, qui possèderait cette chose ignoble et répugnante ? Plus j'y pense plus j'ai l'impression d'être comme elle. On a tous les deux été abandonnés dans la rue et on se retrouve infect, crade, puant, brisé et seul.
Dire que j'en suis réduit à me comparer à une misérable couverture destinée au recyclage me fait rire. Ma vie est tellement pitoyable qu'elle ne vaut pas mieux qu'une ordure de poubelle. Je soupirai à nouveau avant de me mettre en route vers la sortie du métro.
-Et que je ne t'y revoie pas !
L'homme est impitoyable, une espèce exécrable et égoïste. Plus le temps passe, plus je vois leur véritable nature. Les hommes sont pratiquement tous ignobles. Est-ce un crime de dormir dans le métro ? Est-ce un crime de chercher un endroit chaud pour la nuit ? D'essayer de survivre aux nuits glaciales ?
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Let me die
FanfictionL'humanité m'a abandonné. C'est ce que je ne cesse de me répéter, chaque jour depuis un an désormais. Je suis seul, mon corps est sale, j'ai constamment froid et faim et la maladie m'a probablement atteinte. Mon esprit déraille, mon corps m'abandon...