Chapitre 20: V.

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Thomas marchait dans un petit couloir, il était seul et il ne savait pas où il était. Il ne savait pas ce qu'il se passait et encore moins où il allait.

Il souffla et les petites lumières au plafond se faisaient clignotantes. Elles marchaient et après elles ne marchaient plus. Des portes de chaque côté des murs étaient placé l'un à côté de l'autre, avec l'éclairage qui était faible, Thomas avançait prudemment avec une petite lampe malgré tout. Il regardait autour de lui et pendant un certain temps des petites voix s'incrustaient autour de lui, répétant la même chose à chaque fois.

-Le WICKED est bon Thomas, le WICKED est bon... Thomas, tu as toujours été mon préféré...

Il baissa la tête, il ne savait pas ce que ça voulait dire ou... il le savait mais il ne pouvait y croire.

Il n'y arrivait tout simplement pas. Il souffla et poussa un juron lorsqu'il rencontre la porte en face de lui. Il passa une main sur l'emplacement où il avait mal, c'est-à-dire sa tête.

Il prit ses clés dans sa poche droite de son pantalon bleu marin, ouvrit la porte avec facilité et habilité. Il entra dans la pièce et alluma cette fois la lumière qui éclairait toute la pièce. Il pouvait voir des ordinateurs installés un peu partout, des vitres qui recouvraient tous les murs et le sol qui était immaculé de blanc. Propre comme neige. Il ne voyait aucune trace de poussière et aucun chat. Il souffla. Il déposa négligemment ses clés sur le comptoir de travail comme s'il était chez lui et se dirigea lacement vers son bureau de travail. Il ouvrit l'ordinateur et attendit en regardant comme à son habitude le plafond.

Le silence régnant autour de lui depuis qu'il était tout petit et ici. Il avait toujours travaillé à cet endroit et n'avait presque jamais vu personne même pas le monde extérieur. Évidemment, il était toujours enfermé dans ces locaux de scientifique.

Il voulait toujours voire plus loin et plus haut mais il n'y arrivait jamais.

Il entendit un petit bruit et regarda enfin l'écran de son ordinateur en le voyant allumé. Il devait attendre 14 minutes avant qu'il puisse travailler enfin et il souffla. Il en avait pris l'habitude de travailler sur cet ordinateur aussi lent qu'une souris.

Il finit par ouvrit plein de documents scientifiques et plein d'autres choses incompréhensibles pour certaines personnes. Pianotant, pendant quelques heures avant que la porte de sa pièce de travail s'ouvre et qu'une voix féminine finisse par atteindre ses oreilles.

Il n'était pas toujours seul car la plupart du temps, Térésa, sa seule amie et sa seule collègue venait lui rendre visite afin de parler durant leur pause mais Thomas était toujours entrain de travailler sur son ordinateur afin de faire des recherches sur des antidotes de divers maladies.

Térésa soupirait lorsqu'elle voyait que Thomas l'écoutait, comme toujours, qu'à moitié et qu'il était concentré sur ce qu'il faisait. Elle l'observait toujours et connaissait malgré tout, l'entière personnalité de Thomas comme si s'était-elle qui l'avait donnée vie. Elle ria intérieurement lorsqu'elle pensa à cela.

Elle regarda avec bienveillance Thomas et regarda la vitre en face d'eux avec tristesse en voyant devant elle leurs sujets d'expérience.

Elle s'approcha de la vitre et posa une main sur la vitre qui surplombait tout le mur. Thomas releva la tête de son ordinateur en entendant plus du tout la voix de sa meilleure amie et la surprit entrain de regarder tristement les cobayes au sous-sol.

Il se leva de sa chaise roulante et mit ses mains dans les poches de sa longue veste blanche. Il s'approcha d'elle et lui mit une main sur l'épaule. Térésa sursauta et le regarda.

-Ne t'inquiète pas, ils ne vont rien avoir sans ma permission. Déclara-t-il.

-Je le sais mais je suis quand même triste pour eux. On ne peut rien faire. Dit Térésa.

-Si on peut mais on ne veut pas. Le contredit Thomas.

Térésa soupira et accota sa tête contre le torse au niveau droit de Thomas. Celui-ci l'entoura de son bras droit et la serra contre lui. C'est vrai, ils ne pouvaient rien changer et ils avaient été choisis.

-Tout va changer, n'est-ce pas Thomas ? Demanda Térésa.

Thomas ne répondit pas et regardait tout simplement un des cobayes enfermés dans un cylindre attaché à des machines qui faisaient « bip, bip » à chaque fois et où la salle du sous-sol était remplie de ce son angoissant.

Alors qu'ils regardaient leurs cobayes avec tristesse, Thomas laissa tomber Térésa pour retourner travailler et Térésa soupira. Elle le laissa tranquille en allant à son bureau pour travailler.


Thomas ébouriffa ses cheveux et sourit en voyant que son travail venait de s'achever.

Il était à présent 17h40.  Il voulait aller l'annoncer à Térésa. Il voulait annoncer qu'il avait trouvé une solution afin de guérir une certaine maladie qui faisait en ce moment même rage à l'extérieur.

Il sortit précipitamment de son bureau afin d'aller à celui de son amie et cogna à sa porte une fois devant celui-ci.

Térésa ne l'ouvrit que plus tard et y entra. Son sourire se décomposa en voyant Ava Paige dans le bureau de Térésa. Il regarda Térésa et cette dernière détourna le regard.

-Bonjour Thomas, je viens vous féliciter pour votre projet contre la braise. Vous venez de déclencher un nouveau processus pour notre épreuve.  Déclara Paige.

Thomas se retourna vers la femme blonde, assise sur la chaise en face du bureau de Térésa et il se demandait de quoi il s'agissait.

-Nous n'avons plus le temps, votre première expérience sur l'un d'entre eux à été un succès. La braise la transformé. Il n'est plus infecté par cette maladie. Continuait Paige.

Thomas cherchait à savoir de quoi il s'agissait lorsqu'il se souvient de CETTE expérience auquel il avait participé. Il regarda Paige et Térésa terrorisés.  Ce n'était pas vrai.

-Cette bactérie pourrait avoir un excellent bénéfice pour notre avenir sur Terre, si on en consommait encore plus on pourrait alors devenir immortel. Bien sûr, seuls les élus seraient en total accès à cet antidote.  Continua encore Ava Paige.

Il ne voulait pas que cela arrive. Il se souvenait encore du regard atroce qu'il avait pu  apercevoir dans les yeux noirs du garçon dans le laboratoire ce jour-là. Ce n'était pas des yeux humains... C'était des yeux rouges, des yeux remplis de soif de tuer. C'était devenu un monstre.

-Je demandais à Térésa si elle voulait m'accompagner à ce projet. J'allais te voir pour en parler avec toi mais tu viens tout juste de venir me voir. Alors, Thomas, toi qui voulait changer le monde, le veux-tu encore ? Demanda Paige.

Thomas hoqueta, il n'avait encore écouté qu'à moitié les explications de Paige, il ne savait pas de quoi d'autres elle avait parlé!! Quel abruti !!

Thomas regarda Térésa. Elle avait accepté. C'était certain vu son regard rempli de confiance et son petit sourire en coin.

Il serra les poings. Il n'avait pas le choix à présent. S'il voulait sauver ses cobayes qui ne savaient pas ce qui les attendaient... lui non plus, il ne savait pas ce qui allait arriver jusqu'à maintenant. Il avait fait une erreur. Son projet s'était retourné contre lui.  Son projet de sauver le monde par un seul moyen venait d'exploser en face de lui pourtant le seul qui voulait devenir immortel avant eux... c'était bien lui.

Le but de ce projet ?

Éliminer la mort qui parcourrait le monde entier et la bactérie humaine qui se propageait dans les rues, rendant tout le monde malade à chaque  minute. La mort et la braise qui rongeaient tout.





The Maze Runner - Amoureux d'un vampire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant