Grace se réveilla vers onze heures, elle s'était effectivement prélassée au lit, et ce moment fut délicieusement agréable...seul bémol, l'homme qui la hantait même réveillée n'était pas à ses côtés. Elle se leva et rejoignit la salle de bains, là où se trouvait son sac.
Après s'être glissée sous la grande douche spacieuse, avec une nouvelle nuance de marron, une couleur cachou, dont le sol en terre de sienne était lisse. Grace profita des jets qui perlaient sur sa peau et la vapeur qui l'enveloppait avant de sortir. Elle chercha des yeux une serviette pour essuyer sa masse de cheveux. La tête en arrière, elle entreprit de les masser, nue, la vapeur était si brûlante qu'elle en profita quelques instants avant qu'elle ne s'échappe. Quand elle redressa la tête, elle vit au loin près des lavabos en forme de vasques et fait granit, un peignoir sur lequel était collé un post-it.
Grace s'y approcha et se mit à rougir en souriant.
« Met ceci ! » Avait-il écrit avec un point d'exclamation.
Aussitôt, elle comprit qu'il avait déjà tout prévu bien avant qu'il ne sache ses projets pour la journée. Elle décolla le papier et enfila le peignoir en soie rouge. Avoir la villa pour elle toute seule, la rendait pour le moins mal à l'aise, elle prit son téléphone et descendit les escaliers. À la dernière marche, Grace s'y arrêta et balaya la vaste demeure silencieuse. Toute était si calme, adieu la circulation bruyante, et les cris dans les couloirs. Elle alla jusqu'à la cuisine pour prendre son petit-déjeuner, tout ce qui était susceptible de la faire grossir avait atterri sur la table. Elle mangea sans se poser de questions et apprécia chaque délice, sans soucier de son poids, ni des pressions qui lui avaient fait subir Alexandre Doclan.
Son téléphone sonna, c'est avec la bouche pleine qu'elle répondit au ténébreux propriétaire de la villa.
— Allô ?
— Enfin, tu es réveillée, j'ai cru devoir attendre d'être rentré pour te parler.
— J'étais sous la douche.
— Tu es en train de manger ? Demanda-t-il amusé.
Grace posa ses doigts un instant sur sa bouche pour avaler.
— Oui...
Il inspira à l'autre bout du fil.
— Rien ne m'aurait fait plus plaisir.
Un deuxième bruit de respiration plus brusque se fit entendre avant qu'il ne reprenne.
— Tu portes le peignoir ? Est-ce qu'il te va ?
— Oui, il est parfait, ton petit mot à résonnance autoritaire m'a bien aidé à le trouver. Railla-t-elle en souriant.
— Faites attention à ce que vous dites mademoiselle, je pourrai bien rentrer plus vite que prévu.
Son ton joueur la fit sourire, mais quelques voix derrière lui s'élevèrent, signe qu'il allait raccrocher.
— Je dois te laisser, j'ai une réunion.
— Très bien. Murmura-t-elle un peu déçue.
— Je reviens très vite.
Sur ce dire, la communication coupa. Elle reposa le téléphone sur la table et reprit son petit-déjeuner. Au moment de porter son thé à ses lèvres, son téléphone s'alluma de nouveau. Cette fois-ci, c'était un message.
Le feu lui monta aux joues quand elle le lut.
« Garde le peignoir jusqu'à mon retour ! »
Grace accueillit ce message avec un sourire radieux.
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Un Troublant Milliardaire Tome 2
RomanceAlors qu'elle pensait ne plus jamais le revoir, Monsieur Graïyos revient plus déterminé que jamais, à la reconquérir. Incapable de résister à l'amour qu'elle lui porte, Grace ne met pas longtemps à craquer. Mais alors qu'elle pense avoir explor...