Un Troublant Milliardaire Tome 2

Chapitre 14

Grace serra sa main contre la sienne tout en savourant les rayons du soleil contre sa peau. Elle ne pouvait plus s'empêcher de sourire, trop heureuse. Il détacha sa main de la sienne, la seconde suivante, Grace releva la tête vers lui, inquiète. Il fixait l'horizon du parc songeur. Puis ses longs doigts entrelacèrent les siens, Grace se sentit idiote, et se mit à battre des cils, honteuse, en remettant une mèche de ses cheveux attachés chignons derrière son oreille.

— Tu ne parles pas beaucoup.

Sa remarque lui fit relever la tête une seconde fois.

— Toi non plus, tu as l'air complètement ailleurs. Fit-elle remarquer.

Il sourit et enfin baisse la tête vers elle.

— C'est parce que je n'ai pas l'habitude de me balader.

Il marqua une pause et remit sa tête droite.

— D'habitude, mes balades ressemble plutôt à regarder à travers le hublot au moment du décollage quand je survole l'océan, où quand je prends l'hélicoptère.

Il avait quand même de la chance, pensa-t-elle en regardant son beau visage encore et toujours impassible.

— Alors tu aimes cette balade ? Demanda-t-elle en s'arrêtant de marcher, l'obligeant à s'arrêter.

Il s'arrêta puis l'observa, son visage se radoucit.

— J'aime cette balade Grace. Assura-t-il en lui embrassant le nez.

Ce contact si intime devant tant de personnes en plein milieu de Central Park la rendit subitement nerveuse.

Et au lieu de s'arrêter à ce petit baiser, il passa un bras autour de sa taille, collant son corps au siens.

— Tu as faim ?

Il ne perdait pas le nord, pensa-t-elle en s'accrochant désespérément à son avant-bras alors qu'il l'a pressé davantage.

— Oui, j'ai faim.

Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir, il arborait un sourire satisfait et reprit son chemin en pressant ses doigts sur son coude.

Grace avait choisi une glace, non sans déplaire à l'homme qui aurait voulu qu'elle prenne quelque chose de plus consistant.

— J'aurai pu t'offrir bien plus qu'une glace. Bougonna-t-il après quelques minutes.

Grace lécha le chocolat qui débordait.

— Il est à peine six heures du soir, que veux-tu que je mange ? Un foie gras poêlé ? Dit-elle amusée.

Il resserra son étreinte.

— Oui par exemple...

Elle secoua de la tête en souriant.

— Que vais-je bien faire de vous monsieur Graïyos ? Vous êtes affreusement...

Grace s'arrêta pour trouver la bonne définition, mais ne la trouva pas.

— Autoritaire ? Souffla-t-il à son oreille.

Sa barbe vint taquiner sa joue.

— Oui, c'est le mot, qui en précède d'autre...

Son souffle brûlant se mit à fouetter son visage comme un avertissement.

Elle pivota sa tête pour le regarder.

Il colla son front contre le sien et cessa de marcher.

Grace avait l'impression d'être en train de fondre comme la glace qu'elle tenait entre ses doigts brûlants.