Chapitre 18

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— Bienvenue monsieur Graïyos.

Grace observa l'avion la bouche ouverte, tout en grimpant les marches une à une se tenant fermement à sa veste.

— Merci Jared.

Le vent balaya un instant ses cheveux, émerveillée elle pénétra dans l'avion et retint son souffle.

Grace demeura complètement muette devant ce jet privé, les sièges en cuir beige étaient sublimes, on devinait de loin à quel point, ils devaient être affreusement confortable.

— Fermez la bouche mademoiselle Lynnshe ou je serais dans l'obligation de m'en charger. Chuchota-t-il l'abri des oreilles indiscrètes.

Elle la ferma en se retenant de rire.

Il la conduisit jusqu'aux sièges et la fit asseoir.

— J'espère que tu n'as pas peur de l'avion ?

Elle grimaça.

— Faudrait-il déjà que j'en ai pris un pour te le dire.

— Tu n'as jamais pris l'avion ?

Elle secoua négativement de la tête.

Il retira sa veste, tandis que les pilotes pénétrèrent, elle jeta un coup d'œil dans leur direction, nerveuse. Il s'agenouilla en face d'elle, les mains posées sur ses genoux.

— Ne t'inquiète pas ça va aller vite, tu ne verras même pas le temps passer.

Sa voix fut rassurante, sérieuse, déterminé à lui faire oublier sa peur.

— Très bien. Dit-elle en inspirant.

Il s'inclina en avant pour boucler sa ceinture, son odeur musquée vint lui chatouiller le nez au moment où il glissa doigts entre la sangle et sa taille.

— Cesse de gigoter Grace.

Sa voix ne fut qu'un murmure inaudible que seule elle, pouvait entendre. Elle cessa de s'agiter les yeux baissés sur la sangle.

— Voilà, ça c'est fait...

Il se retourna en direction de Jared.

— Eínai kaló Jared.

— Hein ?

Il se retourna, un sourire moqueur aux lèvres, il se pencha en avant appuyant ses mains sur les accoudoirs.

— Je disais, c'est partit Jared...

Grace oublia un instant qu'elle était dans l'avion et sourit.

— On part en Grèce, c'est ça ?

Il plissa des yeux, la bouche serrée puis l'entrouvrit.

— Bien jouée mademoiselle Lynnshe.

Elle rit sur le point de dire quelques choses, mais l'avion bougea en lui arrachant un hoquet.

— Reste tranquille ça va aller.

Il se mit à côté d'elle et lui décolla la main de l'accoudoir pour enlacer ses doigts aux siens.

— C'est facile pour toi, tu as l'habitude.

Il ne répondit rien et se contenta d'étouffer sa main dans les siennes, alors que l'engin fit le tour de la piste avant s'élancer à grande vitesse.

Elle ferma les yeux, la bouche serrée.

Elle fut légèrement secouée et sentit sous ses pieds qu'il prenait de l'altitude pour être enfin complètement dans les airs.

Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant