Chapitre 32

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— Mon dieu Roderik c'est splendide. Souffla-t-elle en tournant sur elle-même.

L'appartement perché dans une tour aussi grande que l'était celle de son entreprise était magnifique.

Mais toujours aussi sombre.

— C'est vrai, il te plaît ?

Grace sourit en croisant son regard dans l'ombre de la nuit visible grâce aux immenses baies vitrées.

Elle s'élança vers lui pour sauter dans ses bras. Il la fit tourner un instant avant de s'arrêter pour la contempler le regard rempli de promesses.

Le voyage avait été affreusement long, mais pourtant, Grace ne désirait qu'une seule chose...garder les yeux ouverts pour prolonger ce moment.

— Je suis heureux qu'il te plaise Grace.

Il la reposa sur le sol et lui prit la main pour l'entraîner vers l'escalier hyper moderne.

— C'est seulement la quatrième fois que je viens ici. Expliqua-t-il en ouvrant la première porte sur sa droite.

Il alluma la lumière.

Grace lâcha sa main pour pénétrer dans la chambre. Elle descendit les marches et approcha jusqu'au lit. Cette fois-ci c'était le noir qui dominait entièrement la pièce avec de belles touches de blanc nacré.

— Pourquoi ? Questionna-t-elle en revenant vers lui.

Il haussa des épaules.

— Je ne viens pas régulièrement à Seattle seulement en cas d'extrême nécessité.

— Et aujourd'hui ? Il y a une extrême urgence ?

— Non pas pour l'instant mademoiselle Lynnshe. Murmura-t-il en allant poser son sac sur le lit.

Grace ne put étouffer un bâillement.

— Tu es complètement fatiguée Grâce, il est temps d'aller dormir, tu profiteras de l'appartement demain.

Grace accueillit son ordre comme le bienvenu après ce long et fatiguant voyage, même si la distant entre New-York et Seattle n'était pas extravagante.

Elle enfila son pyjama deux pièces en soie bleue nuit et le rejoignit dans le grand lit.

Elle s'allongea sur le côté et il en fit de même.

Leurs regards s'accrochèrent silencieusement.

Il passa son index sur la courbe de son nez.

— Je suis désolé d'avoir été de mauvaise humeur hier ce n'était pas porté contre toi.

— Alors c'était contre qui ?

Il eut un sourire en coins.

— Contre le monde entier je crois.

Elle passa sa main sous l'oreiller et essayant de décrypter ses traits tirés.

— Je suppose que tu ne veux pas me le dire ?

— Du moins pas toute suite. Répondit-il rapidement.

Elle soupira en fermant les yeux.

— Tu es parfois agaçant tu le sais ça ? Murmura-t-elle en rouvrant les yeux.

Il l'observa tristement et dégagea une mèche de son visage.

— Je sais, vas-tu pouvoir t'y habituer ? Demanda-t-il d'une voix anxieuse.

Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant