Chapitre 19

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Grace frotta sa joue contre son épaule, elle réprima un mouvement de recul quand elle sentit qu'elle ne touchait plus sol. Un vent chaud caressa son visage, elle cligna des yeux plusieurs fois avant de visualiser l'endroit. Elle était dans ses bras, il descendait les marches de l'avion, signe qu'ils étaient arrivés. Grace l'entendit parler en Grec, elle serra le col de sa chemise en ouvrant complètement les yeux. Le soleil était vif.

— Tu es réveillée ?

Elle leva faiblement la tête.

— Oui.

Les rayons du soleil donnaient à son visage une peau bien plus hâlée qu'il ne l'était déjà. Dès son réveil, il arrivait à la faire rougir.

Précautionneusement, il se glissa à l'arrière d'une voiture en prenant le soin de faire attention à sa tête.

— Nous sommes bientôt arrivés. Annonça-t-il alors que la voiture s'engageait déjà hors des voies aériennes.

Elle resta silencieuse, profitant encore du moment paisible, ainsi blottie dans ses bras.

— Tu es très belle quand tu dors moró mou.

Ce énième compliment ne manqua pas de la rendre brûlante. Elle inclina sa tête en arrière pour atteindre ses yeux.

— Surtout la bouche ouverte. Rajouta-t-il une lueur amusée au fond de son regard.

Elle écarquilla les yeux.

— Que..quoi ? Bafouilla-t-elle en le dévisageant.

— Hum hum tu as très bien entendu.

Elle redressa vivement la tête en vérifiant les coins de sa bouche.

— Bon sang... Murmura-t-elle honteusement.

Il rit légèrement et posa sa main dans sa nuque.

— Je plaisante Grace détends-toi.

Elle s'arrêta de frotter les recoins de sa bouche à la recherche d'une éventuelle trace de bave.

— Ce n'est pas drôle ! Bon sang, tu aimes me rendre folle ! S'écria-t-elle en frappant son épaule.

Il sourit cruellement avec un petit grondement de gorge.

— Oh que oui...

Elle plissa du front tandis qu'il prenait plaisir à faire courir ses doigts sur sa nuque.

— Tu es belle quand tu dors, je suis sérieux Grace.

Elle plissa les yeux.

— Arrête de me faire des compliments, je vais finir par croire que je suis la fille parfaite.

Ses yeux devinrent brûlant, il cessa de jouer avec sa nuque et ramena sa main contre sa hanche.

— Je pense que tu l'es Agápi mou. Murmura-t-il en embrassant sa joue.

Elle ferma les yeux, embrasée par cette sensation exquise qui lui procurait.

— Monsieur Graïyos ?

La voix du chauffeur la ramena à la réalité, la vitre termina de coulisser, laissant un homme se dévoiler.

Ce n'était pas Hélios.

— Voulez-vous prendre la route qui borde la mer ou comme d'habitude ?

D'un revers de la main, il lui fit tourner la tête dans sa direction.

Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant