Chapitre 25

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Après des heures d'avion, ils étaient arrivés à New-York, sous la pluie.

Adieu la belle plage et la mer azur, la belle villa installée en face de la mer.

Hélios les attendait près de la voiture, accompagné d'une femme.

Grace s'arrêta quand elle reconnut sa mère.

Elle leva sa tête vers lui, incrédule, alors qu'il arborait un sourire étrange sur ses lèvres.

Il posa sa main dans son dos pour l'inviter à avancer.

— Ma chérie...

— Maman, mais qu'est-ce que tu fais là ?

Elle s'écarta d'elle pour la scanner avec son regard sans arrêt inquiet.

— Monsieur Graïyos m'a appelé pour que je vienne t'accueillir.

Elle se retourna vers l'intéressé.

Il inclina sa tête royalement vers sa mère avec un sourire poli aux lèvres.

— Madame Lynnshe, c'est un réel plaisir de faire votre connaissance.

Le cerveau de Grace se mit à marcher à vive allure.

Quand l'avait-il appelé ?

— Moi aussi monsieur Graïyos.

La pluie se mit à redoubler d'intensité comme les battements de son cœur.

Il posa son regard sur lui, impassible.

— As-tu la force d'aller dîner ? Demanda-t-il de sa voix grave.

Elle papillonna des cils.

— Oui naturellement, j'ai assez dormi dans l'avion.

Il posa sa main dans son dos, Grace réprima difficilement la sensation qui n'avait de cesse de la perturber.

Ils grimpèrent tous les trois dans la voiture. Elle profita du trajet pour raconter son voyage fabuleux à sa mère.

Quant à l'homme assis sur sa droite, il ne disait rien, concentré sur son téléphone. Grace quitta sa mère des yeux pour les plonger dans les siens. Pour attirer son attention, elle posa sa main sur sa cuisse.

Il cesse de taper sur son téléphone et la regarda enfin, accueillant son geste tendre par une caresse brûlante du regard.

Roderik avait choisi un restaurant chic, mais sans extravagance. Quand ils furent installés, il ne put s'empêcher de poser sa main sur sa cuisse. En face, il y avait la mère de cette dernière. Au premier abord, Roderik y voyait beaucoup de tendresse dans le regard, comme sa fille, mais elle demeurait inquiète, une inquiétude silencieuse, perceptible seulement dans son regard.

Quand les cartes des menus leur furent données, Roderik dut affronter quelques difficultés à se retenir quand il la vit, du coin de l'œil, baissé ses yeux sur les salades composées.

Bon sang, elle était si belle qu'il serra ses mâchoires pour ne pas l'embrasser avec ferveur devant sa mère.

— Je vais prendre une salade avec du chèvre chaud. Dit-elle en se tournant vers lui.

Roderik lui adressa un regard de mécontentement, sans se soucier de la réaction de sa mère.

— Et pourquoi pas le magret de canard sauce poivre vert ?

Ce n'était pas du tout une question, mais il avait quand même fait l'effort de tourner sa phrase ainsi. Ses grands yeux vairons brillaient d'interrogations, sa bouche pulpeuse s'était mise à remuer.

Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant