Chapitre 12

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Il se pencha en avant pour attraper sa taille et la souleva d'un geste brusque, autoritaire. Elle noua ses jambes autour des siennes, agrippant sa nuque.

— Que vais-je bien faire de vous mademoiselle Lynnshe ?

Immédiatement, elle sentit son regard descendre lentement sur l'ouverture de son peignoir.

— Tout ce que vous voudrez monsieur Graïyos.

Sa mâchoire se contracta, la prise de ses bras autour d'elle devenait plus possessive.

Elle posa audacieusement sa bouche contre la sienne, pressée qu'il lui fasse enfin l'amour. Il l'accueillit avec passion, elle pouvait sentir la surprise au bout de ses lèvres qui s'étaient furtivement reculées des siennes.

Elle se recula, quand sa main progressa sur sa fesse. Elle bascula sa tête sur le côté en retenant au tréfonds de sa gorge le cri aigu qui voulait en sortir. De son index, il écarta le pan de son peignoir, laissant entrevoir l'un de ses seins. Ses traits sculptés devinrent plus radoucis, elle aimait tant sa façon qu'il avait de la regarder.

Il dénuda son épaule, tout en sortant du bureau, la tenant fermement contre lui. Rien ne semblait plus compter. Il ne mit pas longtemps à rejoindre sa chambre. Précautionneusement, il posa sa main sur sa nuque pour la déposer sur les oreillers.

Ça y est enfin ! Se cria-t-elle intérieurement tandis qu'il dénouait sa cravate, il ôta sa chemise d'un geste vif sans la quitter des yeux. Son diaphragme se souleva devant la vue imprenable sur son corps dont chaque muscle semblait avoir une histoire.

— Voyons voir un peu ce qu'on a là-dessous. Déclara-t-il d'une voix si sérieuse qu'elle en perdit toutes ses capacités à réfléchir.

Il se plaça au-dessus d'elle, le regard rivé dans le sien. Quand ses doigts se mirent à s'agiter sur la ceinture pour la défaire, Grace se mit à prier pour que ses formes voluptueuses qui l'avaient fait tant craquer soient bien visibles.

Lorsqu'il écarta enfin le peignoir, Grace retint sa respiration, ses yeux brillaient, il retroussa ses lèvres dangereusement puis ses mains se posèrent sur son ventre. Elle n'avait plus peur, elle ferma brièvement les yeux quand il caressa ses seins pour venir remonter ses mains sur son visage.

— Tu es la plus belle créature qu'il m'est donné de voir.

Ses paroles atteignirent son cœur la seconde suivante.

Elle ne répondit pas, il enfouit son visage dans son cou et se mit à l'embrasser. Sa main retira le peignoir d'un geste impatient. Grace glissa ses doigts dans ses cheveux, il était si imposant qu'elle en eût le souffle coupé. Sa bouche se mit à tracer un long chemin jusqu'à ses seins, de la plus cruelle des manières. Il prenait son temps, comme s'il explorait pour la première fois sa peau. Il les embrassa, avec voracité, Grace posa ses mains sur ses épaules en fermant les yeux, la bouche entrouverte. Il descendit jusqu'à son bas-ventre lui procurant une charge de frissons délicieux. Ses cuisses jusque-là serrées, furent écartées d'une main. Il s'y logea pour s'attaquer à sa féminité, mais cette fois-ci, il n'y avait aucune retenu, Grace laissa échapper de nombreux halètements la tête enfoncée dans l'oreiller. La sensation était tellement forte qu'elle serra les cuisses avant qu'il ne les ouvre en agrippant ses hanches. Sa langue reprit ses mouvements et elle se cambra en serrant le drap. Puis il s'arrêta, pour revenir à sa bouche. D'un revers de la main, il caressa sa joue, effleurant sa bouche, il aimait la voir ainsi, elle pouvait le voir dans son regard. Il resta un moment au-dessus d'elle en appréciant chaque souffle qui traversait ses lèvres entrouvertes. Lorsqu'il retira son pantalon et son boxer, ses jambes bronzées et puissantes se dévoilèrent, puis son sexe, dressé, irrigué, imposant se dévoila. Grace n'en pouvait plus, elle voulait qu'il vienne en elle et toute suite.

— J'en peux plus Roderik !

Il sourit, diaboliquement et vint se placer devant ses hanches.

— J'aime te voir gigoter.

Grace gigotait en effet et il lui était impossible d'arrêter.

— C'est de la torture. Déclara-t-elle d'une voix étouffée quand embrassa son genou.

Roderik sentit son sexe déjà en pleine explosion, il n'avait jamais attendu aussi longtemps, il y avait eu d'abord le fait qu'elle soit vierge, il avait voulu prendre son temps. Puis son corps amaigri...mais il ne pouvait plus se retenir, il ne pouvait plus se battre contre lui-même.

Les yeux assombris par son désir, il embrassa l'intérieur de sa cuisse blanchâtre et se redressa pour la regarder s'agiter, étendue sur le lit, magnifique, ses longs cheveux auréolés entourant son visage empourpré.

Il caressa son intimité moite et vint se placer au-dessus d'elle, aussitôt, elle ouvrit les yeux pour les poser sur les siens. Roderik rentra en elle d'un mouvement vigoureux lui arrachant un cri de volupté.

Il posa ses mains au-dessus de sa tête, glissa ses doigts dans ses cheveux. Ses chaires enserraient son sexe, lui arrachant un grondement de gorge.

Elle leva ses jambes pour les arrimer à ses hanches. Roderik fit d'abord des mouvements lents et soutenus sans la quitter des yeux.

— Tu es parfaite moró mou.

Pour toute réponse, elle posa ses mains sur ses épaules, la respiration saccadée.

Il s'arrêta, restant en elle, sans bouger. Il avait besoin de la voir se fondre en lui, la regarder, lui faire comprendre qu'elle était à lui.

Il reprit ses mouvements plus vigoureux, elle murmura quelques mots inaudibles et incompréhensibles, Roderik captura sa bouche sucrée, et accéléra le rythme, sans aller au bout de ses capacités, pour la première fois de sa vie, il ne voulait pas brusquer les choses, montrer tout de lui. Il voulait avant tout s'occuper de son plaisir à elle. Il posa tout de même sa main sur sa gorge et sentit au bout de son index son pouls s'affoler. Il sourit intérieurement, écoutant ses gémissements atteindre les siens.

Il quitta sa bouche pour venir agacer ses seins avec fougues, il crispa le bout de ses doigts contre sa cuisse quand l'orgasme vint le foudroyer se mêlant au sien.

Grace trembla entièrement, une myriade de sensations explosa dans son bas-ventre. Elle tourna sa tête sur le côté alors qu'il la tenait fermement entre ses mains, il faisait courir ses lèvres contre sa mâchoire, le souffle aussi court que l'était le sien.

Elle décrispa sa main des draps, pour la poser sur son dos.

Un frisson électrisa son oreille quand il se mit à lui murmurer des mots en grec. La sensualité de sa voix la fit gémir une dernière fois....


Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant