Un Troublant Milliardaire Tome 2

Épilogue

Bonsoir,

C'est ici que cette histoire ce termine, j'espère qu'elle vous a plus autant que j'ai apprécié l'écrire. Merci pour tous vos commentaires et votre soutient.

Vous trouverez à la fin de l'épilogue le résumé de ma prochaine histoire en exclusivité. Je la posterais demain à 18h ou au plus tard dimanche. J'ai besoin de faire une petit pause ce soir j'ai un gros rhume et ça va me permettre d'avancer un peu dans le début de l'histoire en espérant qu'elle vous plaise autant que les autres.

Gros bisous.

Il poussa la porte lourde de son bureau, mais au lieu de la relâcher et de la laisser tomber brutalement, Roderik la retint pour la refermer délicatement.
Sans un souffle de bruit.
La jeune femme délicate et douce, d'une finesse remarquable était là devant le tableau qu'il regardait chaque matin, provoquant en lui une myriade de délicieux souvenirs.
— J'espère que vous n'avez pas l'intention de le voler ? Demanda-t-il en restant devant la porte les mains dans les poches.
Elle se retourna, ses beaux yeux vairons se perdirent dans les siens.
Le silence qui s'ensuivit était chargé d'émotion.
Elle s'avança de quelques pas en serrant la ceinture de son manteau beige. Roderik serra ses mâchoires, son corps vibrait, devant cette magnifique créature, aux cheveux doux comme de la soie.
Qu'il aimait tant enrouler dans son poing pour l'embrasser avec ferveur.
— Non, Murmura-t-elle d'une voix douce. Je suis ici pour vous interviewer monsieur Graïyos.
Il s'avança lentement, les yeux braqués sur sa femme.
— Ah ? Vraiment ? Alors asseyez-vous mademoiselle, je vous prie. Ordonna-t-il en désignant le siège en cuir.
D'un sourire en coin, elle s'empressa d'obéir.
Il fit le tour de son bureau et posa ses mains à plat dessus et darda un regard brûlant sur sa femme.
— Pas de dictaphone mademoiselle ?
— Non, j'enregistre dans ma tête monsieur Graïyos.
Sa voix fut si sensuelle, que son corps se mit à s'embraser. Il aimait ce petit jeu et prit plaisir à le rendre intimidant pour elle.
Il se laissa tomber sur son fauteuil et croisa les jambes.
— Alors, commençons, je vous prie....
Grand dieu ! Grace était tellement confuse, qu'elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle savait qu'ils jouaient un jeu de rôle semblable à leur rencontre. N'est-ce pas la raison de sa visite surprise ? Voilà deux ans jour pour jour qu'ils s'étaient rencontrés ici même. Elle ne put s'empêcher d'être intimidée devant son mari...
— Alors comment avez-vous réussi monsieur Graïyos ?
Il leva un sourcil amusé ce qui augmenta le flux brûlant qui parcourait ses joues.
— Comment j'ai réussi quoi mademoiselle ?
Grace plissa des yeux devant le ton enjoué de son mari.
Il se leva pour venir se placer devant son bureau.
— Et si vous me parliez de vous ?
Grace se retint de sourire pour prendre un air sérieux.
— Oh et bien...je suis mariée.
— Ah, vous êtes mariée ? Demanda-t-il en feignant la surprise avant de se pencher pour plaquer ses mains sur les accoudoirs.
— Oui, et j'ai deux enfants monsieur....
Un éclat au fond de ses pupilles venait de jaillir.
— Et où sont-ils mademoiselle ? Demanda-t-il d'une voix rauque.
— Mon fils adoptif est à son match de football, je le soupçonne d'être propice à un avenir très prometteur, quant à ma fille, elle passe l'après-midi avec sa marraine qui attend un heureux événement, je la soupçonne de s'entraîner avec mon petit bébé.
La bouche ferme de ce dernier s'ouvrit pour laisser un son presque inaudible en sortir.

— Quel âge à votre fille ?
Grace ne put retenir un gloussement.
— Un peu plus d'un an et demi....
Soudain sa main effleura la ceinture de son manteau et vint la défaire. Elle vit une passion qui couvait ses yeux quand il écarta le pan de son manteau.
Un son rauque voilé par l'émotion se déposa sur son visage quand sa main progressa sur son ventre légèrement arrondi.
— Et que cache ce ventre mademoiselle, Murmura-t-il en embrassant du regard sa bouche entrouverte.
— Le fruit d'un amour inestimable, l'avenir, un cadeau...
Cette fois-ci Grace était irradiée par une émotion trop forte. Athénasia puis Lucas et maintenant, il y aurait bientôt un autre bébé pour lier à jamais cette famille qu'elle avait rêvé....
— Votre mari a beaucoup de chance...
Quand ses lèvres effleurèrent les siennes, Grace attendit qu'il soit assez proche pour lui annoncer le sexe du bébé.
— Oui surtout quand il saura qu'il attend un fils....
Il s'arrêta, abasourdi.
— Qu...quoi ? Bafouilla-t-il pour la première de sa vie.
Elle eut un rire étouffé et l'embrassa.
— Un fils...tu as bien entendu...Chuchota-t-elle en posant sa main sur la sienne.
Il se pointa du doigt en peinant à y croire.
— Un fils ? Mon fils ? Demanda-t-il d'une voix anxieuse.
— Oui monsieur Graïyos...
Il se mit à rire puis se pencha pour faire pleuvoir une pluie de baisers sur son visage.
— Une fille....et maintenant un fils, plus Lucas ? Bon sang, j'ai l'impression...il faut que je m'asseois une petite seconde pour réaliser. Déclara-t-il en se laissant tomber sur le fauteuil à côté d'elle.
Grace sourit une lueur malicieuse dans le regard.
— Ne me dites pas que le tout-puissant Roderik Graïyos va faire un malaise ?
Il releva ses yeux, son expression abasourdie s'était dissipée. Il se releva d'un bond et saisit ses bras pour la relever.
Elle hoqueta quand il la fit basculer légèrement sur son bureau. Un torrent de désir était perceptible dans ses yeux noirs, il la dévisagea les mâchoires crispées tout en glissa sa main sous son pull. Immédiatement, elle se cambra.
— Faites attention madame Graïyos ce jeu peut s'avérer dangereux.
Elle le défia du regard et posa sa main sur son épaule robuste. Il poussa un souffle presque imperceptible en caressant son ventre.

— Bonne anniversaire Roderik, murmura-t-elle en reprenant son sérieux.

Il riva son regard ému au sien et l'embrassa avec une telle férocité qu'elle poussa un gémissement contre ses lèvres avant qu'il ne s'écarte pour la regarder avec adoration.

— Bonne anniversaire mon amour...