Chapitre 40

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Roderik tambourina à la porte si fort, qu'il ne sentait presque plus sa main. Comment avait-il pu être aussi idiot ? Après de longues recherches, c'est dans son allée qu'il avait trouvé sa réponse. Quand la porte s'ouvrit, Roderik foudroya Marcus du regard.

— Où elle est !

— Quoi ? De quoi...

Roderik le poussa de son passage pour pénétrer dans la maison.

— Roderik que veux-tu !

— Où est ta femme ! Répéta-t-il en haussant le ton.

Marcus mit ses mains devant lui, en signe de paix.

Roderik n'attendit pas qu'il parle et emprunta les escaliers. Un luttait contre une rage sourde. Il ouvrit la première porte et se trouva nez à nez avec le petit Lucas jouant avec des jouets au fond de sa chambre. Il l'étudia un instant. Il avait l'impression d'être ce petit garçon, seul et perdu. Sa vie se lisait dans son regard. Il était triste recroquevillé presque brisé. Roderik lut de la peur dans ses yeux. La présence de Marcus se fit sentir, de par son haleine.

Roderik referma la porte.

— Tu bois depuis combien de temps ? Questionna-t-il d'un regard assassin.

— Comment oses-tu venir ici et me traiter d'alcoolique !

Il tituba.

— J'ose comme ta femme a osé s'approcher de ma famille !

Pour argumenter son dire, Roderik plaqua la pochette de Taylor contre sa poitrine.

Il reprit son chemin et s'arrêta quand il la vit devant l'entrée de sa chambre.

— Ça fait mal hein ? Demanda-t-il durement.

Les coups de feu qu'il avait tiré juste à côté d'elle n'étaient pas sans lui avoir laissé quelques séquelles....

Visiblement, son tympan gauche n'était complètement remit.

Il éprouva une satisfaction mesquine de la voir se décomposer. De la voir souffrir. Elle se tenait l'oreille. Puis elle ferma la porte.

Roderik traversa le reste du couloir et d'un coup d'épaule défonça la porte. Elle cria en tombant à terre.

Il s'empressa de se mettre sur un genou devant elle et lui saisit les cheveux.

— Si tu t'approches encore une fois, de ma famille, la prochaine fois...je ne raterais pas ! Dit-il entre ses dents.

Pour appuyer sa menace et serra ses cheveux davantage en lui arrachant un cri de douleur.

— Roderik arrête !

Marcus tenta de le saisir par les épaules. Roderik le poussa avec son bras. Il était tellement ivre qu'il tomba en arrière.

— Tu n'es rien qu'une sale garce à mes yeux ! Continua-t-il sans relâcher sa prise. J'aime Grace...et sans réserve !

Il ressentit tellement de haine envers elle, qu'il lui cracha à la figure.

Elle crispa sa bouche, en baissant les yeux. Il la relâcha sèchement et se releva pour saisir Marcus par le col et le releva pour le coller au mur.

— Quant à toi, commença-t-il au tréfonds de sa gorge. Si jamais il arrive quoi que ce soit à ma femme...je ruinerai ta vie déjà pathétique est-ce que c'est clair !

Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant