Chapitre 20

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Elle poussa sur la plante de ses pieds pour nouer ses bras autour de son cou, le dévisageant dans l'attente d'une réponse.

— Beaucoup de choses sont en train de me traverser l'esprit. Déclara-t-il en passant son bras dans son dos pour ramener définitivement à lui.

Il s'inclina en avant, braquant l'un de ses mystérieux regards sur elle. Grace monta sur ses chaussures sans le quitter des yeux.

Ils demeurèrent silencieux, en réalité, elle ne voulait pas parler, seulement sentir son corps contre le sien.

Ses traits étaient figés, immobiles, il resta un moment les yeux rivés dans les siens avant de les faire descendre lentement jusqu'à sa bouche appelant à être embrassée.

— Grace...

Il écrasa enfin sa bouche contre la sienne, c'était sauvage, primitif, elle serra le tissu de sa chemise pour maintenir son corps contre le sien. Il se livra dans une lutte acharnée sur son visage, la laissant sans voix, haletante à chaque fois qu'il pose sa bouche de part et d'autre sur son visage.

Subjuguée, Grace posa ses mains sur son visage, glissant ses doigts dans ses cheveux. Il la hissa sans difficulté l'incitant à nouer ses jambes autour de sa taille. Il avança jusqu'au lit, la dévisageant avec un regard pénétrant. La villa était si calme que l'on pouvait entendre leurs souffles se mêlaient fiévreusement.

Elle hoqueta quand il la fit tomber sur le lit, il rampa jusqu'à elle, avec un regard de fauve. Son cerveau cessa de fonctionner quand il posa ses mains au creux de son visage. Bientôt, sa main glissa sous son pull, comme s'il avait entendu son appel muet à la caresser. Audacieuse et impatiente, Grace commença à déboutonner les boutons de sa chemise tandis qu'il s'attaquait à défaire son pantalon.

— C'est plus facile quand tu portes un peignoir ! Déclara-t-il en tirant dessus emportant avec lui, le fin tissu de sa culotte.

Grace eut un rire interrompu par un hoquet quand il retira ses chaussures en les balançant dans la chambre. Il se redressa au-dessus d'elle et retira sa chemise, les yeux braqués dans les siens. Puis revint l'embrasser avec ferveur. Grace traça du bout de ses doigts ses épaules parfaites les yeux fermés. Elle eut un cri étouffé quand il glissa ses mains sous son pull pour le relever. Il se redressa en levant un sourcil.

— Pas de soutien-gorge mademoiselle Lynnshe ? Dit-il d'une voix de gorge.

— Non, je n'ai pas eu...

Il la coupa en allant dessiner le contour de l'un d'eux, prenant plaisir à prendre son temps. Grace perdit l'esprit quand il continua son exploration en venant happer l'un de ses seins du bout de ses lèvres. Ivre de désir, elle vint s'agripper à ses épaules, avec le réflexe de cambrer son corps. Il fit passer son pull par-dessus ses bras et le jeta par terre, Grace se redressa déjà à bout de souffle. Son visage était entièrement tendu par le flux de désir qui le traversait, il se déshabilla à son tour, une fois de plus Grace en resta le souffle court.

— Regarde-moi.

Elle rouvrit les yeux croisant son regard de cendre. Elle gémit sur le champ, une onde violente monta en elle il s'arrêta, pour venir l'embrasser, d'un baiser ardent. Quand leurs regards s'accrochèrent, elle vit une flamme dévorante animer ses pupilles sombres. Elle l'embrassa par petits à-coups sur sa mâchoire puis sa bouche. Le souffle lui manque, elle se sentait assaillie de toute part. Il passa ses bras dans son dos pour les enlacer sa taille, devant prisonnière de sa prise. Il entama de longues et vigoureuses poussées, le bout de ses doigts se crispèrent sur sa taille, son visage était enfoui dans le creux de son cou. Grace tourna la tête dans le sens opposé pour lui donner libre accès à son cou, alors que le paroxysme du plaisir la fit chavirer. Il la tenait si fort qu'elle en était bouleversée. Il entama de longues et vigoureuses poussées, le bout de ses doigts se crispèrent sur sa taille, son visage était enfoui dans le creux de son cou. Il entama un rythme plus rapide, leurs gémissements se mêlèrent, Grace ouvrit les yeux pour rencontrer son regard consumé par le plaisir. Son pouls s'affola au point culminant de leur étreinte, la jouissance éclata, et c'est contre sa bouche qui déversa un flot de grognement mélangé à son gémissement aigu. Grace était toute pantelante, alors qu'il avait agrippé sa nuque pour incliner sa tête en avant vers sa bouche.

Il roula sur le dos sans délier ses bras autour de sa taille. Elle posa sa tête sur son torse, son diaphragme se soulevait en un rythme effréné. Ses mains caressaient son dos pour mieux revenir se loger dans ses cheveux.

Ils restèrent silencieux pendant un long moment, pour reprendre leurs souffles.

Grace sourit à l'abri de son regard.

— J'aime bien le marron en fin de compte.

Il embrassa le sommet de sa tête puis la fit allonger sur le côté.

— Et moi, j'aime te faire l'amour.

Grace sourit à l'abri de son regard.

— Si c'est ça, le châtiment qui m'attend à chaque fois que je te défie alors je prends !

Il fit mine d'être en colère, mais son sourire le trahissait.

Elle étira ses jambes et grimaça.

— Je t'ai fait mal ? Demanda-t-il inquiet.

— Non, bien sûr que non !

Le regard fermé, il caressa sa jambe.

— Si je te fais du mal, il faut me dire.

Grace se redressa sur son coude.

— Tu ne me fais pas mal Roderik cesse de t'inquiéter.

Il vrilla son regard dans le sien, il se rembrunit.

— C'est impossible, je regrette.

Elle laissa sa tête retomber sur l'oreiller, il glissa sa main sur sa gorge et posa un furtif baiser son menton.

— Je vais te monter ton sac, il va falloir que tu te changes, je dois t'emmener quelque part.

Elle fronça des sourcils.

Son visage était grave, extrêmement sérieux.

— Très bien je vais me préparer. Se contenta de dire Grace en se posant des tas de questions.


Un Troublant Milliardaire Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant