Un Troublant Milliardaire Tome 2

chapitre 7

Quand elle fut arrivée devant le portail, Grace le regarda toujours avec le même regard impressionné.

— Merci Hélios.

Il lui adressa un sourire.

— De rien mademoiselle.

Elle referma la portière, tandis que le portail s'ouvrit lentement. Elle espérait le voir en sortir comme l'autre jour.

Mais rien.

Elle pénétra à l'intérieur en se pinçant la lèvre et monta les marches, son cœur était déjà douloureux, à cause de ses battements irréguliers. Soudain, elle s'arrêta, en se demandant si elle n'avait pas oublié sa brosse à dents. Elle s'agenouilla par terre et fouilla dans son sac nerveusement, elle enfonça sa main dans son sac et la trouva au fond.

— Et bien mademoiselle Lynnshe on peut savoir ce que vous faites ?

Elle sursauta une main sur le cœur.

Il était là, devant elle, incroyablement sexy.

Adieu le costume. Il avait revêtit un pantalon noir et un tee-shirt gris anthracite.

— je cherchais ma brosse à dents. Bafouilla-t-elle en désignant celle-ci.

Il sourit et se pencha pour attraper sa taille, pour la remettre sur pied. Une fois sur ses jambes, l'effluve de son odeur la fit chanceler. Il attrapa son sac et l'invita à entrer. Grace entra et se mit à fixer le carrelage. Il était si brillant qu'elle pouvait y voir ses pieds.

Soudain, un bruit sourd se mit à assaillir ses oreilles. Un bruit de perceuse.

— Tu fais des travaux ? Cria-t-elle pour dominer le bruit.

Impassible, il attrapa sa main.

— Viens, nous serons mieux à l'étage.

Elle le suivit tout en essayant de deviner d'où provenait le bruit. Quand ils furent dans le couloir, il posa son sac par terre et l'entraina dans une pièce adjacente. Il referma la porte et la colla à cette dernière. Il posa ses mains dessus, les coudes légèrement pliés.

— Tu m'as manqué...

Sa bouche se plaqua contre se la sienne, immédiatement, elle sentit son rythme cardiaque s'accélérer.

— Tu fais des travaux ? Insista-t-elle entre deux baisers.

— Oui, je rénove une pièce.

Elle tourna sa tête sur côté.

— Quelle pièce ?

D'une pression sur le menton, il remit sa tête droite en embrassa sa mâchoire.

— Grace....

Elle vit dans son regard un faible avertissement clair.

Sur le point de reprendre ses lèvres, elle le stoppa d'une pression sur ses épaules robustes.

— Puisque tu sembles en colère, je dois te parler.

Il se redressa les sourcils froncés.

— J'ai décidé de te dire la vérité.

Surpris, il se redressa complètement

— Très bien, viens t'asseoir. Dit-il en recouvrant son sérieux.

Elle marcha jusqu'au fauteuil en cuir, nerveusement. Il passa derrière son bureau et prit place à son tour.

Grace poussa un soupir nerveux.