Rosa | La beauté du cœur.

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désolée du retard! la prochaine partie arrive très vite pour me faire pardonner.

R O S A

Sahir se met à ralentir coup en m'entendant crier, il se retourne vers moi apeuré, dans vraiment comprendre la réaction que j'ai eu, mais le truc c'est que moi même je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à crier, sûrement le choque de savoir sa soit disant "profession".

Sahir- MAIS WESH C'EST QUOI TON PROBLÈME?

Moi- Tu vends vraiment de la drogue et des armes Sahir? dis-je vraiment choqué.

Sahir- T'as crié pour sa? Putain j'ai cru c'tai passé quelque chose d'grave.

Il lâche ça et reprend la route, je continu à le regarder avec de gros yeux en attendant qu'il rigole mais il ne faut rien de tout ça.

Sahir- Allume moi une cigarrete Rosa s'teu plaît.

Moi- Elle est où la caméra?

Sahir- D'quoi tu parles toi encore?

Moi- Mais.. tu rigoles pas?

Sahir- Nan, j'ai pas une gueule à être boulanger comme t'la pensé au début.

Je me rappelle du sachet qui comportait une poudre blanche que j'avais imaginée être de la farine, il faut vraiment que j'arrête d'être dans mon monde de Bisounours moi aussi.

Moi- Et donc dans le sachet qui contenait de la poudre blanche s'y trouvait..

Sahir- D'la cocaïne, dit-il en riant.

Je le regarde complètement choqué qu'il trouve sa totalement normal.

Moi- Je vais faire comme si je n'avais rien dit et rien vu et je vais continué à croire que tu es seulement un gentil et honnête pâtissier.

Il continu à rouler en regardant la route et aucun de nous ne parle pendant plusieurs longues et pesante minutes, il semblait être pensif et réfléchir.

Sahir- Pars avant qu'il en ait encore temps si tu t'sens pas continuer avec moi.

Je le regarde en essayant d'avoir une mine rassurante.

Moi- Je ne sais pas pourquoi tu as ces activités illégales ni pourquoi cela ne te fait ni chaud ni froid de faire ça, mais en réalité ça m'ait complément égal parce que si je t'apprécie, dans le contrat j'accepte aussi le fait que tu fasses ça mais j'avoue que sa me fait peur.

Il la ferme mais s'arrête dans une ruelle assez calme et vide.

Sahir- T'as peur de quoi Rosa?

Moi- Bah, qu'au moment où je commence à vraiment beaucoup beaucoup t'apprécie, tu viens à être arrêter par la police et me laisser, et je sais déjà que sa me ferait un peu de mal, même beaucoup je pense.

Il détache sa ceinture et m'invite à faire pareil pour la mienne, et me tapote ses jambes.

Sahir- Assis toi là.