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M A N A L

Quelques jours plus tard . . .








Nabil- Tu veux aller au restaurant? J'en connais un pas loin de chez toi.

Moi- Non du tout, je pense qu'on a beaucoup mieux à faire, si tu vois ce que je veux dire.

Je le regarde en louchant sur des lèvres tout en me mordant la lèvre inférieure volontairement pour paraître impatiente et lui faire tourner la tête par la même occasion.

Je me demande si je vais lui faire le même effet lorsque je vais le tuer dans ma chambre, qu'en pensez-vous?

Jouer la femme aguicheuse et en chaleur ne pouvant plus retenir ses folles envies de sexe est ma marque de fabrique, c'est ce qui rend fou les hommes, et c'est d'ailleurs comme ça que j'arrive à mes fins avec eux.

Je me retiens de ne pas lui balancer ma paire de talon qui me fait terriblement mal au pied dans la figure et de l'attacher au siège de sa voiture et lui couper son attribut masculin.

Nabil- Allons directement chez toi alors.

Nous nous précipitons vers sa voiture et il prend la route vers mon petit chez moi où il croit passer une merveilleuse nuit.

Nabil est le genre d'arabe francisé, il ne s'assume vraiment pas et se fait appeler Alexandre dans le milieu.

Je trouve sa d'ailleurs ridicule, Alexandre quoi.

Nous arrivons assez rapidement à destination, je jubile d'impatience en pensant au petit sort que je lui est réservée, un petit truc sur mesure rien que pour sa petite personne, batard de merde.

Pourquoi je m'en prend à lui pensez-vous, tout simplement parce qu'il a briser une femme.

"Elle t'a briser le coeur fallait briser sa chatte", bah moi je te coupe les couilles mon chéri, vois-tu?

Les femmes en général sont terriblement fragiles, elles ne savent pas comment faire après s'être fait violer.

Cette fille là, c'est mon ancienne meilleure amie, Kayla.

Nabil était son cousin, il avait l'aire très protecteur envers elle, il était comme le frère qu'elle n'avait jamais eu, et elle était comblé.

Mais son sois disant frère était celui qui l'avait violer, humilier, obligé à faire des choses horribles avec son corps pour pouvoir satisfaire ses horribles besoins.

Pour chacun, il était le bel homme, le gentil, le riche, le travailleur, l'homme parfait, mais pour elle, il était celui qui l'avait violé.

Le voir pratiquement tout les jours à côté d'elle, sentir sa bouche sur ses joues lorsqu'il lui faisait la bise et ses yeux la déshabillant du regard n'était plus supportable pour elle, pour ce petit bout de femme fragile.

Elle avait toute les raisons pour dire stop, son corps ne supportait plus tout ça, il ne supportait plus d'être en contact avec celui de son violeur, chaque baisé, chaque regard échangé étaient comme de rapides brûlures plus fortes et insupportables les unes que les autres.

Rosa | La beauté du cœur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant