Rosa | La beauté du cœur.

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partie grave longue, commenté un maaax.

M A N A L

J'essuie l'énième couteau rempli de sang en rigolant, la scène où je lui ai coupé le zgeg me revient en tête je ne peux pas m'empêcher de rire.

Je remets le couteau dans le tiroir où s'y trouve toute ma collection, chacun est moins long et coupant que celui qui le suit, je les range par ordre croissant, pratique, non?

Le premier est pour les teub d'Européens et le dernier, celui destiné à ceux des renois, beaucoup plus coriaces et imposant leur engin.

Je m'assois en soupirant sur mon siège, mon travail est vraiment fatigant.

Je joue la pute de service pour pouvoir cerner mes proies, je m'invente tout le temps une identité et je dois aussi m'inventer des origines, à la fin c'est compliqué.

Je regarde ma cible et je me demande qui sera ma prochaine proie alors que je n'ai plus personne à tuer, mais je suis obligée d'en tuer un dernier, je m'arrête jamais sur un nom impair.

C'est con comme raisonnement mais c'est le seul moyen pour que je vive ma vie tranquillement sans aucune angoisse.

Je fouille dans la poche et sors mon paquet de cigarettes ainsi que mon briquet et m'empresse d'en fumer une, je commençais à pas me sentir bien, le manque se faisait ressentir.

J'étais tranquillement dans ma bulle, sans que personne ne me fasse chier, mais il a fallu que le bruit d'une main tapant sur ma porte d'entrée me fasse revenir sur terre.

Je soupire, je sais pas qui s'est mais une chose est sur, tous mes nerfs tendus vont passes sur elle.

Moi- ENTRE TA MÈRE!

Je vois la porte s'ouvrir au ralentit et une tête de crevette se glisser entre l'espace qui s'était créé.

Moi- Baltringue de luxe? Qu'est-ce-que tu fous là?

Amina- Je...je.

Moi- Ferme ta gueule à jamais ou parle.

Amina- Sa..salam.

Moi- Dépêche entre.

Elle s'empresse d'ouvrir complètement la porte et de la refermer derrière elle, puis de s'assoir en face de moi.

J'attends qu'elle parle mais j'la vois que trembler, elle flippe trop pour rien celle-là.

Comme si les photos de mes proies et les smileys qui sourient fait avec leur sang faisaient aussi peur que ça, n'importe quoi.

Moi- Il est où ton gars?

Amina- Il est... fin il devait régler un petit problème il n'a pas pu venir.

Moi- Sinon tu peux arrêter de parler comme une mongole? Tu m'énerves.

Amina- Je..je oui désolée je vais essayer.