Lecka
La Chasseuse remet un chargeur dans son arme à feu, et le vide dans ma tête. Il va rejoindre les deux autres qui gisent sur le sol.
Je ne respire presque plus, et l'afflux de sang à mon cerveau deviens faible. Pourtant je suis encore en vie. Je vis Parce-que ma race est tout de même rarissime. Je vis Parce-que nous sommes condamner par les dieux à subir ce sort. A voir nos amis mourir sous nos yeux. A être séparé de ceux qu'on aime... A vivre avec nos meurtres sur les épaules.Je redresse la tête, et grogne.
"Quels sont tes dons pour la dernière fois ! Elle hurle avant de me donner un coup de Crosse.
- Tu peux aller te faire voir. Je grince.
- Vous êtes tous des enflures. Vous tuez sans vous préoccuper des sentiments des humains.
- C'est faux ! On vous sauve de la race maudite. Je grogne.
- Et si tu arrêtait de mentir...." Elle susurre.
Une lame glisse de ma gorge jusqu'à mon bas ventre, me faisant frémir de douleur. Elle découpe ma chair stratégiquement, de sorte que je finisse avec une bonne partis de mes tripes à l'air libre. Je tremble et hurle de toutes mes forces alors que la Chasseuse vient appliquer un sable brûlant au contact de mes plaies.
Du sel. Ce ne peut être que ça...
La Chasseuse me frappe comme si je n'étais qu'un sac remplis de sable. Passant ses nerfs sur mon corps, expulsant sa douleur sans même savoir quel fait souffrir l'assassin de ses parents. D'un côté je le mérite. Mais je l'ai fais par vengeance...La nuit était tombée depuis peu, et le ciel était zébré par la foudre. J'avançais avec la plus grande discrétion vers une maison relativement simple, petite, et heureusement pour moi, loin de toute population. Tapis dans l'ombre, je fixais l'habitation avec soif de vengeance. Voilà la descendance du couple qui m'avait inséré une nano-bombe, et ceux qui avait tué ma mère.
Les larmes roulèrent encore sur mes joues poilues. J'avais sentis cette odeur. Celles de 4 chasseurs. L'un d'eux était blessé. Une jambe endommagée d'après les sons qui parvenaient à mes oreilles. Ils rodaient en groupe de deux dans un périmètre d'un kilomètre et demi autour de l'habitation. Je me trouvais à seulement 500 mètre de la maison, et je trouvais étrange que les chasseurs ne m'aient pas déjà prient en chasse. Je peux sentir qu'ils portent des peaux de loups, et sont en partis recouvert de boue. Processus courant des chasseurs pour se morfondre parmi les loups... seulement mon espèce possède une odeur typique qui se dissipe au bout de quelques jours après la mort. Une odeur inimitable qui trompe les chasseurs et leurs méthodes de camouflages. J'ai regardé l'un des arbres, étant prise d'une once de panique. L'écorce portait les cicatrices d'un sceau. Les chasseurs qui rodaient, étaient des Descendants. Une organisation dangereuse qui n'a ni foie, ni loi. Leurs cœurs se sont affolés. Enfin. Je me suis mise à courir autour de la maison, tout en restant dissimulé dans la foret. J'avais peur de me faire tuer. Les chasseurs m'ont suivi, mais j'allais plus vite qu'eux. Je les ai pris à revers, arrachant gorge, jambe, trachée, cœurs, têtes, yeux... Le sang coulait sur moi. Salissait ma robe noire... coulait dans ma gorge. Brûlait mes organes vitaux. Traversant mes muscles. Remontant mes nerfs pour venir paralyser mon cerveau. Je fus prise de spasmes. Et je suppose que mes yeux sont devenus blancs. Le reste n'est que très vague dans ma tête. Je ne contrôlais plus mon corps, mes pensées. Ma rage s'est décuplée. J'ai tué la famille. Du moins c'est ce que je pensais jusque là... J'ai tué les parents... Arrachant les tripes de l'un, la tête de l'autre... J'ai laissé une jeune fille au sol le visage baigné de sang et vide d'émotion. Puis une autre à l'énergie incroyable, brûlante, revigorante... Celle-ci a fini avec le dos lacéré.Le reste ne me revient pas. Je me suis juste réveillé nu contre un arbre. Je me suis retransformé et je me suis enfui.
Mais à présent je peux dresser un visage sur ces deux jeunes corps. Celui que j'ai brièvement observé avant mon kidnapping. La chasseuse. Je suis épris de bref regret... Je me prends pour responsable du caractère de cette femme. J'ai créé un monstre en tuant ce couple...
Mais je peux aussi tisser le visage de la cadette.
Cette cadette dont je suis éperdument tombé amoureuse.
Elle me détestera jusqu'à sa mort.
Et ce meurtre me hantera durant l'éternité.