Lecka
Mes muscles se contractent, avant de se relâcher, libérant une douce chaleur dans l'ensemble de mon corps. Le doux frottement des draps, ajouter à la délicate chaleur de mon cocon, rend parasseux mon réveil. Mes paupières alourdi, ma mâchoire s'étire dans un bayement silencieux. Ma tête enfoncé dans un moelleux oreiller, ne demande qu'à disparaître au creux de ses plumes. Fines. Délicates.
Une odeur un peu plus brute me parvient. Alycia. Son odeur humaine caractérisé par une faible odeur de souffre, mélangé à une puissante odeur d'hormones. Enfant, on trouvait triste quand les adultes nous disait que les humains se reconnaissait de façon olfactive, par l'odeur de mort qui planait autour d'eux. Ces êtres si fragile. Et pourtant tellement attachants. J'ai rencontré un tas de personne sympathique grâce à Alycia. Faisant renaître en moi cette envie de protéger la race humaine. Il fut un temps où elle me dégoûtait, de apr les actes criminel qu'elle fait subir à notre planète. Notre monde. Mais je veux croire en une vie meilleure. Un partage entre Lycantrhope et Humain. Je veux militer pour cette harmonie. Continuer les travaux de mon père. Une fois que j'aurais mis fins à la guerre au côté de mes frères et sœurs, je veux créer un monde de paix.
Je me redresse vivement, mes bras brûlant. Rayonnant. La menace s'intensifie. Le ciel va s'assombrir.
Je ne sais pas si je me sentirai prête pour cette guèrre. Je pense qu'on ne l'est jamais.
Je soupire, retombant lourdement dans le duvet de mon nid douillet.
Alors que je ferme les yeux, l'image de mes frères me viennent en tête.
On frappe à la porte.
Je geins, et celle-ci s'ouvre en grand tapant contre le mur. Je grogne.
Une forte odeur de rose embaume ma chambre, alors qu'Hati viens se jeter sur mon lit. Je pousse un petit cris de surprise, ce qui semble l'amuser."Salut petit sœur ! Papa nous a dit que se serai bien de s'entraîner ensemble. Sköll a plein de chose à t'apprendre en plus !
- Hati, je suis épuisé. Je râle, lui tournant le dos.
- Ha ça je veux bien le croire, vus le taux d'hormones que tu liberais hier soir. Ça empestait ! D'ailleurs il faudrait voir avec les architecte pour isoler les murs des odeurs. Ris mon soit disant frère.
- Fiche moi la paix tu veux. Dit-je en relevant la couette jusqu'au dessus de ma tête.
- Très bien."
Je le sens enfin se lever, partant de la pièce. Du moins c'est ce que son odeur laisse paraître. Des bras puissants m'enrobe dans les draps, m'empêchant de bouger. J'ai beau hurler et me débattre, cela n'empêche pas Hati de me hisser sur son épaule. Je gigote, mais il semble n'avoir aucune difficulté à continué son chemin.
Après une bonne dizaine de minutes, le froid hivernal viens hérissé chacun de mes poils.
Mon frère me jette sans aucune compassion, me permettant enfin de me libérer. Une fois à l'air libre, je me jette sur Hati, les griffes sorties. Un bras me barre la route, me plaquant contre une torse familier. Je tourne la tête vers mon père, un sourire sur ses lèvres.
"Je savais que tu ne voudrais pas sortir de ton lit. Alors n'en veut pas à Hati, il a agis sous mes ordres. J'aimerai que vous vous asseyez, Sköll et Toi Lecka. Face à face."On s'exécute, mon corps tremblant. Seulement habillé de ma colutte de la veille, ma concentration risque d'être mise à rude épreuve. Bienveillant, mon père ne tarde pas à me couvrir de sa cape.
"Concentrez-vous, j'ai besoin d'une conexion total entre vous."
Tres rapidement, je réussis à faire émerger un flux d'énergie immense. M'entourant d'une aura si intense, quelle en devient visible à l'œil nu. Celle de mon frère fait de même, venant se mêler à la mienne. Mes muscles grossissent, mes poumons se remplissent d'air jusqu'au maximum de leur capacité. Je me sens emplis d'une puissance extraordinaire.
"Hati, maintenant."
Je hurle. Une douleur immense s'emparant de moi. Mon père viens de poser ses mains sur mes épaules, mon jeune frère ayant fait de même avec Sköll. Du sang coule de ses yeux, inondant ses joues. Je panique, venant frotter mon visage, pour me rendre compte qu'il m'arrivait la même chose.
"J'ai rien demandé ! Laissez moi tranquille, ça fait mal.
- Aspire tout ce que tu peux Lecka !" Hurle mon père au travers du vent qui vient de se lever brusquement.
Je me tortille dans tout les sens, gémissant de douleur. Je tente en vain d'exécuter l'ordre de mon paternel, mon pouvoir semble bloqué derrière un mur invisible. Comme si j'étais capable de le frôler du bout des doigts, mais quelques chose m'empêche de l'utiliser. Mon coeur bat lentement, mais chaque pulsassions est forte. Faisant grossir mes veines. Tambouriner mes muscles. Des nausées affreuse me font trembler, secouant mon corps de façon affolante. Ma vue fini par s'éteindre, et je peux sentir ma carcasse inerte, être déposée avec douceur dans la neige. Le vent est tombé. Seul le silence règne autour de nous. Tout disparaît, sauf une étrange lueur dans les abysses. Elle semble si douce. Si agréable. J'avance lentement vers elle, tendant la main t'en elle parait proche. Je me retrouve a courir après ma lueur d'espoir. L'obscurité laisse place à un gigantesque ciel bleu, emplis de nuage cotonneux. Je vole ? Non. Je cours simplement. Devant moi, un char tirant une gigantesque boule de feu. A mes cotés viens se joindre Sköll. La course du soleil. Me voilà en pleine chasse. Mon coeur est faible, ralentis. Pourquoi je traque cet astre divin ? Mes muscles me font si mal. Du sang perle de ma bouche. Je meurt ? Oui. Mais comment un loup peut-il mourir ainsi ?
Mes pas résonné avec ceux de mon frère. Les mouvements de nos organes vitaux sont similaire. Notre souffle est identique. Je suis Sköll. Je le ressent en moi, comme s'il avait toujours était là. Une partie de moi, enfoui au plus profond de mon être. Je cours persuadé que la raison de ma douleur se trouve dans ce chariot. Une perte immense de mon âme. J'hurle, trébuchant. Mon corps s'effondre, s'embrasant du feu du soleil. De l'atmosphère en fusion autour de moi. L'air tranche ma peau, laissant une trainé de sang dessiner ma chute. Mon corps s'écrase au sol, se brisant en une multitude de lambeau. La lueur fait rapidement place à la pénombre, laissant un second corps sur le passage de la lune. Hati. C'est d'un souffle commun que les deux loups divin rendirent leur dernier souffle. Mon père veilla à les enterrer dignement dans le royaume de ma tante, Hell. Gardienne, Déesse et Reine des enfers. Pendant un temps infiniment long, je ressentais chaque sentiments des corps mort de mes frères. Même six pieds sous terre, les deux loups étaient condamné à penser. Rester conscient, à souffrir de leur mort corporelle.Soudain, l'air reprends place dans mes poumons. J'ai compris.
Ma vue, bien que flou, me laisse percevoir les silhouettes de mes aînées. Instinctivement, je viens me jeter à leur cou. Pleurant à chaude larmes. Sköll et Hati étaient des Dieux. Ils tiraient les chars respectif de la lune et du soleil. Mais il fut décrété que les fils de l'horrible Fenrir, ne pouvait être considéré comme divinité. Leur vie fut punis, ramener à chasser désespérément l'astre et le satellite. Dans ces derniers étaient enterré leur coeur, s'il ne rattrapais pas les chariot, ils finiraient par mourir. Ce qui est arrivé.
Une vague de haine s'empare de moi. Je plonge mon regard dans ceux de mes frères, leurs yeux brillant d'une teinte rosâtre. Sur fond de gris.
J'ai retrouvé ma part d'eux.- Hati -