Lecka
Je tourne. Vire. Ma chambre, bien qu'Immense, semble retraicir à chacun de mes aller retour.
Une énième bouteille d'alcool vient disparaître de mon bar. Son cadavre tapant contre les barreaux en marbre de l'escalier. D'une pulsion, la verre vole et s'écrase sur le sol. Le jonchant de mille et un tesson tranchant. M'allongeant en leur centre. Le sang coulant sur le parquet d'ébène. Mes larmes ne cessent de couler le long de mes joues. J'ai l'impression que mon être est enfermé dans une cage, au loin de ma conscience. Assistant impuissante à ce malheur qui m'innonde.
J'essaie d'hurler en espérant que l'ont m'entende. Personne ne viendra.
Je cris de toute mon âme, depuis ma cage d'acier. Priant pour que mes liens avec Alycia vibrent. Rien.
Seule.
Perdue dans le brouillard.
M'enfoncant.
Sombrant.
Coulant sous l'épais mazout de ma tristesse.
Alors que l'obscurité se faisait impénétrable, voilà qu'une lueur la dilue. Forte. Puissante. Brûlante.
Des flammes !
Les flammes de ma haine.
Mais de quelle haine ?
Merick. Olympe. Alycia. La l'achète de mon père. De mes oncles. Ma race entier qui m'a renié. Les hommes qui nous crache dessus. Je me lève, arrachant un nouveau t-shirt.
Voilà une bonne dizaine de fois que le schéma se répète. Je tourne en rond. Je vais devenir folle si on ne me laisse pas sortir...
Après tout je suis là Princesse.
J'ai besoin d'amour. C'est la seule chose qui brisera ce cercle infernal.
Une odeur caresse mes sens. Le duvet de ma nuque s'herisse. J'enjambe les bout de verre, enfoncant ma porte. Les deux gardiennes me regardent stupéfaite."Ayleckalen, s'il vous plais... Souffle l'une d'elle en s'inclinant.
- Pardon, mais il ne me plaît pas." je souris, m'inclinant à mon tour.
Je me met à trotiner dans les large couloir de mon palais. Les gardiens sur le qui vive, ma sortis soudaine les déplaisant. Je sens la présence d'un loup dans mon dos. Un homme. Dissimulé sous sa capuche. Une main dans la poche. Je sais qu'il s'agit de mon nouveau gardien. Je soupire, ce n'est pas lui qui va m'empêcher de suivre cette odeur. Je bifurque, entrant dans la cuisine démesuré ou s'acharne deux femmes et un homme. Je m'approche d'une d'entre elle, grimpant sur le plan de travail à côté d'elle.
"Princesse ! C'est un plaisir de vous revoir, que faites vous ici ?- Ça faisait longtemps que je n'étais pas venu vous saluer, Amylen.
Je regarde mes pieds, gênée.Cette femme m'a vus grandir, étant aupres de ma famille depuis des siècles.
- Tout juste une semaine ma grande. Ce n'est pas bien grave. Tiens goûte et dit moi ce que tu en penses.
Elle me tend une cuillère de bois, que j'hume avant dy déposer tendrement mes lèvres.
- Divin. Comme toujours. Je souris.
- Tu me semble preocuppé, Lecka.
C'est une des rares employé à m'appeler ainsi. Mais elle est comme une tante pour moi.
- Un mal étrange me ronge, on m'a confiné et mis sous tutel. Je ne connais pas ce loup. Je fais signe du regard, en direction de la porte.
- Je vois. Il s'agit d'un nouveau mais il ne s'est pas présenté. Sans doute un agent secret. Elle ris doucement, tapant son coude contre mes côtes.
- As-tu vus Olympe ? Je finis par demander après l'avoir aider à découper ses oignons.
- La jeune Thunder arpenté les couloirs il y a quelques minutes. Elle semblait preocuppé.
Je jette les fines lamelle dans une casserole.
- Je dois absolument lui parler. Elle m'évite. Des larmes pointe au creux de mes yeux.
Le contenue de la casserole gicle dans un arc de cercle parfait, suite à un coup adroit de mon poignet.- Je la vois souvent se reposer dans les jardins. Mais il me semble qu'elle allait en direction de la salle des trônes. Essaie."
La main douce d'Amy se pose sur la mienne. Après avoir coller son front au miens un court instant, elle tape mes épaules en me disant de filer.
Mon coeur vide semble s'être réchauffé. Je part en courant.
Si Olympe ne veut pas être trouvé, elle saura dissimuler son odeur. C'est une des rares à savoir le faire. Elle a travailler si dure pour devenir la gardienne la plus puissante du royaume. Je pousse les grandes portes de la salle des trônes.
Mon sourire s'efface. Elle n'est pas la. Alors que je m'aprette à faire demie tour, une voix résonne."Cesse de me suivre, Lecka.
La jeune louve sort de derrière mon siège d'or.- Tu ne devrais pas rester derrière se trone." Je lâche après un long silence.
Je fait glisser mes doigts contre le mur. Appuyant à un endroit précis. Une armoire s'ouvre, libérant quelques accoutrement Princier. J'attrape ma sublime cape rouge.
Olympe arc un sourcil. Je m'avance vers elle lentement, craignant que le moindre geste brusque la fasse s'envoler à nouveau.
"Tu ne devrais pas être la... Elle murmure alors que je m'approche d'elle.
La faisant tourner devant moi, je viens dresser sur ses épaules le tissu impérial. La faisant tomber sur son bras droit. Je la fait dévier jusqu'à regarder la totalité de la salle.
Dans un soupire, son buste se gonfle, grandissant.
Je m'incline devant elle, lui tendant ma main.
"Si madame veut bien me suivre."
Lui arrachant un sourire.
La posant dans la mienne, je la guise princièrement jusqu'au trône à la droite de celui de mon père. Poussant la belle blonde à s'assoir. Je prends place à ses côtés, bombant le torse."J'ai encore ce rêve d'enfant. Je souris dans le vide.
- Tu ne cessera dont jamais de l'être ? Reína ? La jeune liuve prends appuie sur les accoudoir, penché dans ma direction.
Jatrape son menton entre mes doigts.
- Pas t'en que j'aurais autant d'amour pour toi."
Je me lève, tendant mon bras, invitant la louve à me suivre.
Elle lie ses mains autour de moi, descendant les marches à mes côtés. Fière.
Arrivé au centre de la pièce, je loge ma main dans le creux du dos de ma partenaire, l'autre dans la sienne.
Le bras d'Olympe autour de mon cou me rend puissante. Je me sens puissante lorsqu'elle est près de moi.
Rien ne pourras m'arrêter t'en que je l'aimerai.
Par tout les dieu. Ai-je oser ?
Souiller cette femme si belle de mon amour si chaotique.
Ai-je oser penser être capable de l'aimer ?
Qui suis-je pour m'y risquer ?
Mon statut princier ne pesant rien pour cet amour si pur.
Sa douceur.
Notre dance est coordonné.
Autant que nos âmes.
Liées.Ce moment magique n'aurait sus durer. Une ombre me sautant à la gorge, tachant le pâle visage de ma louve... De mon sang.