Legendary Hunter [T2]

Chapitre 38

Olympe

Le sol s'effondre sous mes pas, m'entraînant dans une chute mortelle. Heureusement que je ne le suis pas. Je réussis à m'agripper a la roche, mes griffes perforant les entrailles de la terre. Je remonte à temps, pour arracher la tête d'un serpent de Jörmungandr. Ces maudites créatures pullules sur le chant de bataille, répondant tripes et sang. Je cours. Si vite, que mes pieds produisent de petites étincelles. J'arrive parfois à décrocher des coups fatals à mes ennemies, sans perdre mon objectif de tête. Ayleckalen. Ma bien aimé protégé. Je l'aperçoit au loin, sous son armure de soldat. Inconnue au bataillon, nous nous fondons aux cotés de nos bon combattants. Les loups meurt par millier, alors que le crépuscule enrobe la vallée de son sombre manteau. Une fois près de la princesse, je me sens souffler. Je m'excuse platement de mon retard, foudroyant deux assaillant. Ma foudre n'est malheureusement pas suffisamment puissante pour les tuer sur le champ. Ce que mes ancêtre pouvaient faire eux. Je grogne.
Voilà des semaines que nous lutions sans fins. De nuit comme de jour.
Mes forces s'affaiblissent, mais besoin vitales de sauver Lecka est plus fort que tout. Elle, elle semble aussi vivante qu'au début de la guerre. La princesse boit l'énergie des monstres qui nous attaque, se régénérant bien plus vite que nous autres. Mais a long terme, cette énergie risque de la consumer.
L'odeur du sang commencent à nous rendre fou. Ivre de haine.
La fatigue donne des hallucinations à nos camarades. La faim fait perdre la tête à d'autre.
Les os craquent sous nos pieds, lorsqu'on tente d'avancer contre l'ennemie. La prairie est couverte de cadavre, la terre abreuvée par le sang. La folie tend à me toucher du bout des doigts, parfois. Me faisant me battre inconsciemment, avec une force stupidement utilisé. Je serre mes doigts autour de mon arme de prédilection. Que faire.
Je ne peut pas abandonner maintenant. Mes amis compte sur moi. Nous nous battions au coude. Coude, veillant les uns sur les autres. Mais je ne suis pas la seule à avoir besoin de repos. De vivre. D'eau.
Ma vue devient flou. En l'espace d'un instant je sombre dans les ténèbres. Des cris me font émerger aussitôt. Il est trop tard. Mes camarades sont égorgé. Scindé en deux. Leurs tripes volent, leurs os se brisent en milles morceau. Les hurlements résonne dans ma tête. Mes larmes roulent. Mes forces me lâchent. Mon inattention me sera fatale.

Ou pas vraiment.
Cette vision d'horreur me hante, et cela pour mon éternité.
Je ne souhaite pas vivre à nouveau ce cauchemar.
C'est pour cela que je me suis entraîné durement. Que je suis au commande de l'armée.

Je tourne et vire dans mon bureau. La guerre n'a jamais étais aussi proche. Encore une. Mes dents grincent, faisant frissonner les soldats présents. Fenrir ne tarde pas à faire son apparition, les yeux encore gonflé par les larmes. Je le suis, seule, sur le balcon attenant. Ont fixe l'horizon dans un silence des plus plat. On sait tout deux que ce qui approche risque d'être moche.
Je ferme les yeux un cours instant. Tachant de garder mes souvenir douloureux loin de mon esprit.

"Si les dires du Prince Blanc sont juste, nous courrons un grand danger. Allié aux chasseurs, les serpents seront imbattable.

- Je ne pense pas que nous soyons impuissant. Sans oublier que cette fois-ci tu possède ton aptitude ancestrales. Je me trompe ? Le dealanach.

- Je ne pourrais pas sauver tout le monde. Et frapper les effectifs envoyés, serait comme se battre contre le vent. Il faudrais réussir à détruire la source des deux factions. Et puis on ne sais pas combien de chasseurs participent à ce raid.

- Au vus de l'enjeu colossale, je pense qu'ils sont tous convié. Ris jaune, le grand loup. Concernant les serpents, j'ai sûrement une piste pour les affaiblir. Ils puisent leurs venin et leur vie dans le cadavre de mon frère Jörmungandr.

- Et si ont le détruit ? Si cela est possible.

- C'est possible bien sur, en l'immolant. Mais pour cela il faudra tuer mon neveu.

- Pardon ? Votre neveu ? Comment cela est-il possible ?

- Je n'en sais pas plus. J'ai récemment envoyé une équipe d'espions sur le lieu ou il garde les reste de ce maudits reptile. Mais il ne faut pas s'attendre à ce que battre ce monstre soit simple. Sanctum est aussi puissant que Ayleckalen. Garde le en tête. Soupire mon Roi.

- M'accordez-vous le privilège de lancer cette mission ?

- Je ne t'ai pas désigné commandante pour rien, Olympéa. Mais il faudra taper fort une fois. Si vous louper la première descente, il n'y en aura pas de deuxième. Il faut tuer Sanctum des la première salve, compris ?

- Bien, mon Roi. Soyez sur de notre victoire. Je souris, cachant mon inquiétude.

-  Bien. Reviens entière, j'ai besoin de toi. Ma fille aussi."

J'hausse la tête, avant de disparaître dans un éclair. Je dois constituer une équipe puissante et partir dès l'aube.
Mais avant cela, je dois prendre mes précautions. Et faire mes adieux.