Olympe
J'ouvre les yeux subitement, suffoquant. Mon coeur se pince, mais je décide rapidement de l'ignoré. Il m'est arrivé plusieurs fois de ressentir des émotions, qui n'étaient pas mienne. Alors rien ne sert de prendre en compte ce qui ne m'appartiens plus. Lecka. Rien qu'à cette idée, je ne peux retenir un léger grognement.
"Arrête de penser à elle." Ronfle l'homme ensommeillé à mes cotés.
Je me retourne, me blottissant avec dégoût contre son torse. Je suis déjà sortis avec des hommes dans mon passé, mais j'ai toujours eu une attirance plus prononcé envers la gent féminine. Enfin surtout Lecka. Et pourtant, ça ne m'aura rien apporté de gratifiant, si ce n'est une peine de coeur éternelle.
C'est plus la personne de Merick qui me répugne. Ce loup sanguinaire, qui rode autour de moi par simple curiosité. Quel goût doit avoir son sang ? Doit-il penser à mon égard. Je soupire, le laissant passer son imposante main dans mes cheveux. Ses caresses sont douce. Même si je ne peux m'empêcher de les comparer à celle de la Princesse, je dois reconnaître que c'est agréable. Me voyant préoccupé, le Prince Blanc vient me soulever pour me déposer tendrement sur son torse. Assise, je plonge mes yeux dans ses pupilles bleutées, son regard étrangement calme m'apaise. Je gratte sans but précis le creux entre ses pectoraux, affichant une mine boudeuse."Qu'est-ce qui t'arrive, Oly ? Murmure-t-il d'une voix, encore rauque de la nuit.
- Rien de bien important. Enfin je suppose.
- Si tu veux qu'on apprenne à se connaître, se serai peut-être bien de commencer par discuter des petits tracas quotidien. Tu ne penses pas ?
Je soupire. Il a raison.
- C'est Lecka. Elle me manque.
- Ça ne fait a peine 24heures que vous ne vous êtes pas vus. Laisse toi du temps, tu finira par te détacher. Une rupture est toujours douloureuse. Il me rassure, venant me prendre dans ses bras.
Je me sentirai presque bien près de lui. enfin si ce n'était pas un véritable salaud.
- C'est ça le pire, on était pas ensemble. Je grince.
- Vous vous êtes fiancé, et vous êtes liés par le sang. Tu risque d'avoir du mal tout de même, malgré le fait que vous n'étiez pas officiellement en couple.
- J'ai l'impression qu'on ne l'a jamais véritablement était. Il y avait toujours quelques chose pour écourter ces merveilleux moments avec elle. Quand elle ma demandé de l'épouser je n'y croyais pas. Je pensai que ce n'était que pour des raisons de descendance.
- Oui elle a toujours juré que par toi. Son père en a bavé, elle ne voulait pas rester cantonner au palais. Elle avait besoin de se battre auprès de son clan. Comme son père. Voilà une belle famille de tête de mule, ces deux là. Il ris doucement, sa main glissant contre mon dos.
- Je te rappel que tu fait partis de la famille, Merick. Toi aussi tu es une tête de mule. Je souligne, amusé.
- Dites donc ! C'est que tu serai presque agréable avec moi. Le Prince me souris. Elle t'aimait. Reprends-t-il.
- Mais je suis morte."
Trois coups sur la porte me font sursauter. Revenir à la réalité aussi brusquement, à coupé net les larmes qui s'accumulait dans le creux de mes yeux.
Je m'assois sur le bord du lit, Fenrir pénétrant dans la chambre."Que nous vaut cette visite, mon roi ? Lance Merick accueillant.
- J'ai suivi l'odeur d'Olympe. J'avais peur que tu ne la séquestre contre sa volonté. Racle Fenrir, avec un sourire dès plus faux.
- Je n'oserai pas. J'ai plutôt envie de prendre soin d'elle, plutôt que de sucer son sang. Soit rassurer. Ris le Prince Blanc.
- Je ne le saurais jamais avec toi, Mericklen. Olympe, peut tu me rejoindre dans une minute ?
- Bien entendu. Je me change et ...
- Pas la peine ! J'ai besoin de ça pour ça.
- Alors allons-y."
C'est donc avec un grand t-shirt blanc de Merick, et un vieux leggings de sport, que j'arpente les couloir du palais auprès du Roi.
Celui-ci semble perturbé, les bras croisé sur son torse bombé.
"Merick semble transformé.- Je dois avoir un effet positif sur lui. Je souris, me frottant les avant bras.
- Je n'en doute pas. Mais le comportement qu'il a avec toi... C'est ça le vrai Mericklen. Je ne comprends pas ce qui a pus le changer au point de tuer sa femme. Merick était un Prince exemplaire. Plus qu'Andrewlen et moi.
- Vraiment ? Je ris. Je vous pensais sage, mon Roi.
- Non pas t'en que ça. Fenrir ris doucement, franchissant une porte et m'invitant a en faire de même. Lorsqu'on ma humanisé, et donné des frères, je me suis sentis redevenir louveteau. C'est Mericklen qui nous a assagis et enseigné les principes royaux. Je me demande vraiment ce qui a pus le changer en si peu de temps... il soupire.
- Le sang ? On nous enseigne que son goût est irrésistible. Et il me semble que votre frère dirigeait des recherches sur leur composante, et ce qui nous rend accroc, ainsi que les autres symptômes.
- C'est vrai. Mais jamais il n'aurais gouté de lui même ce fluide. C'était un scientifique droit, et il tenait trop à son cerveau pour l'endommager avec du sang, humain ou Lycanthrope. Je t'en pris, monte sur l'estrade Olympe.
Je m'exécute, et presque aussitôt, deux femmes armées d'aiguilles et de mètres se jettent sur moi. Je me laisse faire, ne comprenant pas de suite ce qu'il m'arrive.
- Je mènerai mon enquête, Sir. Que se passe-t-il ? Pourquoi des couturières ?
- Tu vas passer a un nouveau stade de ta vie de gardienne. Maintenant que tu as retrouvé tes pouvoirs, je peux t'assigner à la garde royal. Il me regarde, hésitant. Je sais qu'il y a une faille dans votre relation à toi et Lecka. Si tu ne veux plus être à son service, je comprendrai. Mais soit au moins dans mes rangs personnel. Réfléchis-y me Belle.
- J'aimerai m'écarter de Lecka. Porter vos couleurs serais un honneur, mon Roi.
- Très bien. Mesdames, vous savez ce qu'il vous reste a faire.
- À vos ordres, Fenrishirü."
Les deux femmes s'inclinent, me laissant seules avec le Roi.
Je descend de l'estrade, me rhabillant. Je m'incline a mon tour devant la puissance de mon supérieur. Je tourne les talons, soupirant."Olympe ?"
Je me retourne juste a temps pour attraper ce que me lançais Fenrir. Je souris, empoignant mon bâton de foudre. L'arme la plus puissante, sans doute jamais créée. Elle me vient de mes ancêtres, construit par leurs éclairs, je ne l'avais pas revu depuis la dernière guerre.
Je suis fin prête. Détacher de Lecka, je vais pouvoir me lâcher.
Laisser mes pulsions s'exprimer.