Lecka
Je soupire. Les mains serrant l'intérieur de mes poches. La tête baissé, j'avance ignorant chaque personne que je peux croiser dans le palais. Je tourne mon verre de whisky dans ma main, alternant une gorgé avec une bouffé de fumé. Voilà une semaine que je passe mes journées avec mes frères. Les entraînements se faisant rude le jour, nos nuits tout autant agitées. Aujourd'hui, Sköll et Hati sont partis avec mon père, sans donnée d'explication. Une urgence sans doute. Je me retrouve seule, enfermé dans le palais, sans aucune envie. Errant sans but. Olympe est introuvable, malgré le fait que je l'ai appelé une dizaine de fois. Je crois que, je dois me faire à l'idée. Elle ne rappliquera plus dès que j'aurais besoin d'elle. Je serre les dents.
"Chienne." Je grince.
Je ne penserai même pas à Alycia. Elle aussi me laisse tomber. Entre ses entraînements, et ses heures passé à la clinique... Son regard est souvent vide, froid, vitreux. Ces dernières jours, je l'ai souvent vus traîner avec Olympe. Enfin brièvement. Rejoignant Merick. Ce foutu oncle débridé. Je l'ai vus embrassé Olympe. Mon Olympéa. Et voilà qu'il traine avec Alycia ? Il me pique toute mes distraction. Quelle blague ! C'est à lui que je dois m'en prendre après tout. Je vais lui écraser la gorge. Je pousse un cris, jetant mon verre vide contre le mur.
Je fixe le solide éclater lentement. Retombant contre le sol en une fine pluie de tessons. Dans un bruit tintinnabulant. Je n'avais pas remarqué que le petit récipient, s'était déjà brisé au creux de ma main. Le sang perle alors d'une fine entaille, glissant sur le carrelage dans un bruit sourd. Le liquide rouge, fortement odorant d'un parfum fleuris, ne tarde pas à rameuter le personnel du palais. Des gardes, une infirmière. Ces accès de colère ne me ressemble pas. Merick est peut être fou, mais les filles ont leur propre libre arbitre. Je n'ai pas était sincère avec elles. J'étais perdu, j'avais durement besoin d'oublier mon amour pour Olympe. Alycia à payé les frais de ma solitude. J'ai passé t'en de temps seule. Je la pensais morte. Merde ! Je sais qu'Aly et moi somme lié plus que par le sang. Je l'ai rendu orpheline. Mais quelques chose d'autre est entre nous. J'ai étais bête de penser qu'il s'agissait de sentiment amoureux. Ou juste véloce. Je serre mon ventre entre mes bras. Je n'entend plus ce que les gens disent autour de moi. De la salive coule de ma bouche, le long de mon menton. Alors que je redresse la tête, je peux apercevoir un reflet rouge dans la vitre juste en face de moi. D'un bond, sans réflexion, je m'y jette. Transperçant le verre. Le froid endors aussitôt les picotements de mes plaies. Des ordres se mettent en place dans mon dos, alors mes jambes ne perdent pas de temps. Poussant le sol enneigé de toute leur force, me propulsant à grande vitesse. Mon sang me trahira. Je le sais. Mais la haine me fait avancer. Pour quelle raison je m'enfui ? Je suis chez moi ici... J'aimerai rentrer au chaud, bien que j'apprécie le contact, froid et humide, de la neige qui fond sous mes pieds nus. Ma course fait fuir mes lunettes de soleil, donnant une piste de plus à mes ennemies. T'en pis je les tuerais tous ! Non ! Stop, je dois m'arrêter maintenant et leur expliquer que je ne me sens pas dans mon assiette. Arrête toi, maintenant. Mon corps se dissipe dans un nuage de fumée, laissant part à mon corps bestiale. Je ne tarde pas à arriver au pieds de la muraille. Je ne pourrais pas passer. Des gardes sont logé dans la roche. Trop haut, trop solide. Je dois faire demi tour ! Ou longer jusqu'à la porte... C'est stupide, personne n'ouvrira. L'ordre d'alerte à déjà dut être donné. Le palais est une véritable forteresse. En temps normal, j'aurais pus m'en aller sans problèmes. Mais au vus de mon état, il est clair que quelques chose d'étrange m'habite. Et les gardes l'ont bien compris. Je trébuche, roulant dans la neige. Je n'ai pas trébucher de façon involontaire. On me tire dessus ! Je cours, apeuré. Des sifflements font tinter mes tympans. J'esquive comme je le peux. Attrapez moi, je vous en pris. Je cris à l'aide, malgré mon corps toujours au commande. Mon souhait semble être exaucé. Un fil venant encercler mes pattes touffues. Ma tête s'écrase contre le sol, les cailloux aiguisé ne se faisant pas prière pour m'écorcher a vif. Je tente encore de bouger. De défaire les fil de fer. Mais ces dernières ne tarde pas à se resserrer. Du gleipnir. Des loups m'atteignent, m'immobilisant de tout leur poids. L'un d'eux, camouflé sous une capuche, réactive un vieux sceau. Un sceau que je haï de toute mes forces. Mais si cela me permet de rester tranquille, je veux bien l'accepter. Je me retransformes, essayant de prendre mes assaillants et les chaînes, de court. Chacun s'adapte aussi vite que la foudre. Ne me laissant aucune fenêtre de répit. Tu as perdu, cesse de te débattre. Peut importe qui tu es.
On me relève aussitôt, les rubans métalliques faisant couler mon sang. Tachant la neige si blanche. Mes larmes roulent lentement, alors que la gardes montées m'escortent jusqu'aux palais.
Le passé me rattrape.