Olympe
Il n'aura suffit que d'un coup agil, pour endommager le visage princier de Lecka.
Merciklen. Les yeux rouge. Les crocs saillant. Les griffes sanglante.
Dans un mouvement de recul, je peut apercevoir les yeux de la princesse briller, de la même lueur que ceux de son oncle.
La colère émane des deux loups."Tu ose danser avec ma femme, Lecka ? Rugis le Prince Blanc.
- Olympe n'est pas ta femme. Dois-je te rappeler le sort terrible que tu as fait subir à ton épouse ? Merick. Le sang que tu as verser te vaudra la vie !
- Asser !" Hurle le Prince, sa rage faisant trembler les murs.
Dans un saut puissant, Merick se jette à la gorge de Lecka. Mordant à pleine dents sa chair délicate.
L'odeur du sang princier inonde l'air. C'est très mauvais pour la suite.
Les portes de la pièce s'ouvrent en grand, libérant une petite armée. Encerclent les deux assaillants.
Jadylen se poste à mes côtés, me lançant mon arme.
Je suis né pour défendre la princesse. Prête à bondir, c'est Merciklen que je vise. Un homme encapuchonné se hisse près de moi.
Gonflant son torse, Lecka se met à hurler à la lune. Annonçant sa colère. Le début d'un combat sanglant.
Un hurlement si puissant, que l'ensemble des gardes ne peuvent y résister, courbant l'échine.
Seul Merick, l'homme à mes côtés et moi restons stoïque.
La réponse du prince fut moins forte, ce qui fit sourire son adversaire.
Dans un élan ireel, la vitesse de Lecka faisant se soulever un violent courant d'air, elle vient frapper son oncle au visage. Le fluide rouge jailli.
La princesse reste immobile. Moi aussi. Jusqu'à ce que j'aperçois son dos se faire perforer de griffes animales.
Vive comme la foudre, je me retrouve contre Lecka, expulsant Merick d'un coup bref.
Je vois rouge. Ma respiration lourde.
Le gigantesque loup blanc se redresse. Je sens mon col agriper par une main, avant que celle de Lecka ne cherche à m'heurter. Un nuage noir l'entoure aussitôt, faisant apparaître son immense corps de loup. Grognant dans ma direction, me montrant les crocs.
M'attaquer ? Ne pas me défendre... Ça ne lui ressemble pas.
Il fut un temps où nous nous battions cote à côte...
Le prochain assaut fait trembler les murs. Pourtant, lorsque l'on regarde mieux, les deux titans ne se sont pas même frôlé. Stopper net dans leur attaque mortelle.
L'odeur du sang me fait douter.
La silhouette d'un homme se dessine dans la poussière. Fenrir. Les griffes transpercant le cou de Merick et Lecka.
Énervé, le roi disparaît dans les couloirs, traînant les deux loups. Reprenant leur forme humaine, Lecka les bras croisé sur sa poitrine. L'homme à la capuche se précipite derrière le roi. Agacé, j'en fait de même.
Après avoir immobilisé Merick, confié à un bataillon entier et attaché au Gleipnir, cets à sa fille de se faire souffler dans les bronches. Arrivé dans sa chambre, on peut entendre le vacarme d'un corps heurtant le sol.
J'arrête l'homme qui les suivait, avant d'entrer.
"Je ne sais pas qui tu es, mais tu n'es pas autorisé à entrer ici. Je grince.- J'ai tout les droit Olympe. Ris-t-il.
- Pour toi se sera Olympealen. As-tu l'autorisation de la Princesse même ? Entrer dans ses quartiers en dépend.
Ses dents se serrent.
- Alors pourquoi tu aurait, toi, le droit d'entrer ? Siffle l'homme.
- Si tu connais mon prénom, tu devrais savoir pourquoi moi, et pas toi."
Sur ses mots je ferme la porte, nous laissant seuls.
Le Roi fait les cents pas, face à Lecka, redressé sur ses coudes. Grognant.
La saliver coule des ses babines.
Le blanc de ses yeux ayant tourné au gris foncé, habitant des pupilles rouges rubis."Je ne comprends pas ce qui te prends ! Depuis quand es tu devenu aussi puéril ? Tu te moque de ces femmes, et quand l'une trouve repos ailleurs tu osé semer le trouble ? Ayleckalen Marilylen Fenrishiru ! Je ne t'ai pas élevé comme ça ! Hurle le loup impérial, faisant trembler le palais entier.
- Peut être que si tu m'avais élever simplement, je ne serai pas ainsi ! Grince la Princesse, délinquante.
- Ayleckalen, nous avons déjà parlé de cela ! Ton comportement me sidére. Olympéa, approche... Tu pourras peut être lui faire entendre raison. Je démissionne. Soupire Fenrir, en se laissant tomber dans un feuteuil.
- Mon roi. Ses yeux ne sont pas normaux. Je soupire, inquiète. Son caractère à changer.
- Abandonne oui ! Comme tu as abandonné maman, et moi par la suite !
Le roi serre les mâchoires de toute ses forces, tuant sa fille du regard, un milier de fois.
- Ce sont les yeux de ses frères.
- Je pense que les lier est dangereux. La colère de Sköll et Hati, dévore Lecka. Je le sens à travers moi... Je lâche, montrant mes bras.
Le rouge pâle qui dessine mes roses, est devenus noir comme la nuit.
- Etrange. Observe Fenrir.
- Moi aussi je le sens ! Après tout ce que l'ont a vécu, jamais je n'ai eu autant de haine en moi."
On tourne la tête, surpris par l'intervention. Alycia s'avance, une arme anti-loup à la main. Les yeux rouges, la salive glissant de ses lèvres.
La respiration lourde. Le regard suppliant, hurlant à l'aide. Gemissant.
Un regard qui devient soudainement dur."Je n'ai jamais eu envie... Autant envie de tuer Ayleckalen."