Legendary Hunter [T2]

Chapitre 19

Olympe

Je me sent vide.
J'ai une envie tordante de me replier sur moi même, mais je ne sent plus mes membres. Je ne sent même plus mon corps.
Je n'entend plus les battements de mon coeur. Je ne sent plus mon sang couler dans mes veines.
Que s'est-il passé ?
Les questions s'enchaînent dans ma tête comme un brouhaha incessant, mais qui semble relancer mon cerveau. Relancer le mécanisme complexe de mon corps.
Mon sang palpite dans mes veines et mon coeur tambourine violemment dans ma cage thoracique.
Mon ventre me fais mal, et j'ai juste envie d'arracher la peau de mon dos, de mon ventre, de mes bras...

Je sent mes paupières s'ouvrir avec violence, seulement mes yeux ne semble capter aucune image. Je me met rapidement à trembler, ne pouvant plus contrôler les mouvements de mon corps. Quelques chose de froid, de dur et désagréable se loge sur mon visage, avant que je ne sois plongée dans un liquide chaud et doux au contact de ma peau. Mon corps cesse alors tout mouvement, et mes yeux se ferment lentement.

Une voix chantonne dans ma tête. Elle me murmure de me réveiller. Mais moi je veux rester à dormir là. Je me sent tellement bien... En sécurité sans ce liquide, et je voudrais qu'on me laisse ainsi pour la durée de mon éternité.
Pourtant, ma sensation de bien être cesse soudainement. Mes bras me brûlent, et mes yeux s'ouvrent subitement. Je vois des éclairs danser dans la salle blanche autour de moi. Je suis enfermé dans un incubateur, un masque à oxygène sur la bouche.
Je me met à paniquer, ma respiration deviens lourde et saccadé.

C'est alors que les grondements du tonnerre deviennent de plus en plus fort, malgré que le son semble atténué. J'ai tout juste le temps de lever les yeux vers le ciel qu'un jet de lumière me tombe dessus, faisant exploser l'incubateur. Mes poils se herissent sur l'ensemble de mon corps, tendis que mon coeur se remet à battre et ce de plus en plus vite. Je serre mes poings lorsque j'avance et que mes pieds heurtent des bout de verre. D'un rayon denviron 5 mètres, le troue dans le plafond laisse aller la pluie dans la salle anciennement blanche. La foudre a littéralement soufflé la pièce, lui laissant une jolie couleur cramoisi, ainsi que des flammes éparpillé un peu partout.
Je me sent tellement puissante... Je n'ai plus peur. Plus froid. Je me sent capable de réduire le monde entier en cendre... À commencer par la vermine qui m'empêche d'avancer.
Je souris. Mes narines se gonfle de l'odeur forte et puéril de Lecka. Suivis de celle de son père et d'une dizaine de gardes. Les gardes franchissent la porte et forment un arc de cercle vers la sortie. Je me tourne alors vers le trou béant du plafond. Deux formes noires en tombent, me faisant soupirer. Seulement je n'avais pas penser que Fenrir serai accompagné d'un autre garde. Où est donc passé la Belle brune ?
Assitot demandé, aussitôt trouvé...
L'un des gardes portait des affaires à Lecka afin de m'insurge en erreur... La véritable Princesse... J'hume encore l'air en fermant les yeux.
La vrai Princesse cours encore vers les cellules de confinement.
Je me tourne vers Fenrir, levé la main au ciel et les enfermé lui et son sbire dans une cage d'éclair.
Ça s'est fais.
Pour ceux qui me bloque la sortie, je n'ai qu'à les électrocuté pour pouvoir sortir. Une fois les cadavres cloué au sol, je franchis le pas de la porte en courant.
Je fini par rattraper ma proie, et la plaque contre la porte qui mène aux cellules.
Ses grands yeux vert s'apparente plus à ceux d'une biche effrayé qu'à un loup assoiffé d'énergie vitale...

"Olympe !Lache-moi ! Ne me fait pas de mal , c'est moi ... Lecka !"

Elle cherche desespérément à me repousser, fermant les yeux par peur que je lui fasse du mal. Son attitude me choque venant d'elle... Lecka n'est pas du genre à avoir peur, surtout face à moi. Mais ses mots... les mots qu'elle à prononcé ... que voulait - elle dire ? Je sais très bien qui elle est... Je la lache donc et m'écarte d'elle. Mais alors que je m'appretais à lui tourner le dos, elle m'enlace de ses bras pleurant contre moi.  

"Ne part plus, Olympe."