Legendary Hunter [T2]

Chapitre 20

Alycia

Les piallements incessant des oiseaux me sorte brusquement de mon sommeil. Je met un temps fou avant de complétement émerger dans le monde qui m'entoure. Seulement, mon corps ne semble être animé par aucune douleur, ni même un seul ressentis. Puis en observant de plus près ce dernier, je remarque de nombreuses trace bleuâtre dut au brûlures de la neige. J'arrive néanmoins à redresser mon buste, et à me secouer les épaules recouverte de neige. Je me demande depuis combien de temps je suis allonger ici, vus le petit duvet de neige pas tout à fait fondu sur mon ventre.
En tout cas, les loups qui m'ont abandonné ici n'ont guère étaient clement ... Comme à leur habitude. Je suis vêtu d'un pantalon de jogging noir plutôt large et en guise de haut, seulement une brassière de sport. Et c'est tout ce que j'ai... Génial. Je baille la bouche grande ouverte, avant d'être avertis par un sifflement en ma direction. Je sursaute et roule sur le côté lorsqu'une lance se fige à quelques centimetre de moi.

"Tuez la !" on hurle au loin, avant que des pas lourd et des cris se dirige vers moi.
Je me lève à la hâte grinçant sous une douleur étrange à la jambe. J'accélère de plus en plus ma course, bien que les débuts soit difficile. Je boîte puis fini par marcher normalement, avant de courir de plus en plus vite, jusqu'à tomber dans une pente, roulant jusqu'à m'étaler sur une surface plane. Je peux entendre le galop furieux des chevaux, fonçant droit vers mon lieu de chute. Je me relève, et cours tout en évitant chaque arbre de la forêt dense où je m'enfonce de plus en plus. La terre tremble, faisant trembler mon souffle par la panique. Les chasseurs me rattrapent. À leur odeur je sais qu'il s'agit des loups. Je me demande si j'aurais préféré que ce soit eux, où des humains... Aucun en fait. Dans les deux cas je n'ai pas ma place parmi eux, et ils auraient eu tous raison de me tuer. Qu'ai-je dont fais pour mériter cela... Tomber amoureuse d'une louve est-il si mal pour être châtier de la sorte ?
Je trébuche, revenant à moi.
Aller Alycia... Cours plus vite, ressaisit-toi !
La cadence de ma course deviens saccadé, se mariant plutôt bien avec mes spasmes et mes larmes roulant sur mes joues de façon inégale.
Les chasseurs sont tout prêt.
S'en est fini de moi...
Puis soudain, une soudaine envie de hurler mon malheur me prends. C'est alors que je me retourne pour faire face à mes poursuivant. Dans un élan de courage et de perte de contrôle, voyant les destriers foncer droit sur moi, et leur cavalier armé jusqu'aux dents, je viens poser mes mains sur mon crâne et hurle de toute mes forces, venant tomber à genoux.
Les chevaux passent alors à côté de moi, s'écroulant après m'avoir dépassé. Les chasseurs hurlent de douleur. Gigotant sur le sol neigeux, y créant d'étrange forme.

Au loin je vois alors une ombre blanche, puis soudainement plus rien. Un souffle chaud glisse contre ma nuque, avant qu'une voix douce me sussure à l'oreille : maintenant dort.
Et se fut le Black out total. Je n'ai pas rêvé.
Je me suis juste réveillé je ne sais combien de temps plus tard, dans un lit d'hôpital au côté d'une femme rousse.
Une louve.
Dans une sale blanche, avec un garde du palais à l'entrée, prêt à me bondir dessus aux moindre mouvement que j'effectuerai.
Je suis de retour au palais de Fenrir... Génial...
Je tente de me relever, mais une douleur lancinante me traverse tout le corps. Je hurle, alertant le garde qui approche en grognant.
La louve pose sa main sur mon moignon et me regarde d'un air tendre. Je me sent rapidement soulagé, emplis d'une sensation de bonheur. Je la remercie, un large sourire dessiné sur mon visage. Je ferme les yeux, et sursaute soudainement.
Je marchais ? Courait ? Dans la forêt.... Etais-ce un rêve ? Je regarde ma jambe qui fut ronger par le monstre de la fois dernière. Je la bouge et oui je n'ai pas rêvé. J'ai bien une prothèse, et plutôt hightec ce qui me donne un petit style asser sympa.

"Que... Pourquoi...? La forêt... Les chasseurs... L'ombre blanche...

- il s'agissait là d'un test. Il fallait que tu ai peur afin que l'adrénaline prenne le dessus et te fasse oublier ta jambe et ta douleur. Ainsi tu as pus l'utiliser rapidement, et plutôt bien, ce qui est extraordinaire. M'explique la rouquine.
- Je peux me lever ? Où termina tort vas me trancher la gorge ? Je demande en lançant un regard noir au garde.
- vas y je t'en pris."
La femme me souris et me tiens la main pour m'aider à m'asseoir au bord du lit.
Je décide ensuite de me laisser lentement glisser jusqu'à sol, fronçant les sourcils et fermant les yeux pour me préparer à la douleur. Après quelques secondes, je les ouvris, et fut surprise d'être debout, droite et sans aucune perte d'équilibre. Je marche alors dans la pièce, courant sur place, mon sourire de plus en plus grand.

"C'est absolument génial ! Je m'esclaffe. Je marche ! Je cours ! Comme avant !

- En effet. Lance la louve en riant. C'est en ça que je trouve le métabolisme lycantrope fascinant. Au fait, je ne me suis pas présenté. Je suis Abbylen, ton médecin, mais tu peux m'appeler Abby.

- Enchanté. Je souris toujours en regardant ma nouvelle jambe. Dites ? Est-ce que je peux aller voir Lecka maintenant ?

-Ho...je suis navré... La Princesse est déjà partis depuis plusieurs heures.

- Quand revient-elle ?

- Personne ne sais quand les gardiens reviennent de mission... Désolée.

- D'accord... Puis-je au moins accéder aux salles d'entraînement ? J'ai besoin de garder ma forme pour pouvoir me battre.

- Oui tu peux y aller, mais tu devras suivre des règles. Rentrer dans ta chambre tout les soirs avant 21heures, n'attaquer personnes qui n'est pas dans le cadre d'un entraînement. Aucun meurtre. Et être suivis par deux gardes tout au long de la journée. Si tu ne respecte pas tout ça, tu retourneras en prison.

- Pas de soucis doc !"
Dit-je en partant au pas de course. Ça fais un bien fou de pouvoir ressentir le vent dans mes cheveux. Je cours dans les couloirs du palais, sentant la présence de plus en plus prononcé de deux gardes sur mes pas. Je soupire... Et bien, cela risque d'être agaçant sur le long terme...
Je passe la porte de la gigantesque salle d'entraînement et regarde chaque exercice. Le côté salle de musculation, les murs en parcours d'escalade et de parkour, un simulateur de combat, et de nombreux agrés, punchinball, et trampoline.
Le rêve. Lecka m'en avait parlé une fois. C'est enfin que je pouvais la découvrir.
J'approchais d'un tapis où luttait deux soldats, attandant mon tour.
Ce fut la demie-heure la plus longue de ma vie. Chaque soldats, et mêmes les bleus, me mirent au sol sans difficulté. Ma jambe endommagé chancelle et mes appuis sont mauvais. Alors que je fini de nouveau au sol, un rire aiguë retentis dans la pièce. L'ombre de Merrick me surplombe, son visage tordu par le rire qui emmane de sa gorge.

« Et Alors Alycia ? C'est avec cette force de louveteau que tu compte récupérer ta petite Princesse ? Il ricane de nouveau.

- Ferme-la le vieux loup. Je grince.

- Ta jambe te fait mal ? Lance Merrick tout en m'aidant à me relever, suite à une soudaine prise de serieux de sa part.

- Oui...

- Seulement c'est ton ego le plus meurtris. Je te propose un truck...

J'hausse un sourcil.

- Minute, White-dog, qu'est-ce que...

A ce nom, le loup fronce les sourcil et viens shooter un grand coup dans ma jambe artificielle.

- Ne m'appel pas comme ca, Batarde.

- Pourquoi ? Ca te rappel cette belle époque où tu n'étais qu'un ado' apeuré, cherchant a fuir sa folie ? je ris. C'est fini Merrick, tu n'es plus le seul timbré avec une force brute.

- Raison de plus pour accepter ma demande. Laisse moi t'entrainer. Te rendre plus forte pour récupérer Ayleckalen.

- Ouais... Et qu'est-ce que ca va me couter ?

- En échange ? et bien rien... Tu me débarrasse de ma sangsue de nièce, comme ca Olympe est uniquement à moi.

- Marché conclu. Je serre son avant bras. Quand-est-ce que l'on commence ? » dis-je tout en souriant.

Sur mes mots, le loup a attraper mes avants bras, et d'une simple ondulation de ses muscles, je me retrouve éjecté en l'air. Je m'étale dans un fracas d'os terrifiant, qui refait rire le légendaire loup psychopathe.

« Maintenant »