"Ça te dit d'aller à la fête foraine ce soir ?" me proposa Nicolas.
"Vous y allez que tous les deux ?" Lui demandais-je ne
voulant pas gâcher un de leurs moments à deux."Non, les gars viennent aussi .Pauline ne viens pas, elle peut
garder la petite si tu veux.""Je pense que je vais venir, ça me fera du bien.
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Nous avions déposés la petite chez Pauline avant d'aller à la fête foraine où nous avons retrouvé les amis du beau petit couple.
Tout se passait pour le mieux au cours de la soirée. Pour la première fois depuis longtemps je m'amusais et un vrai sourire s'étirait sur mon visage. Nous nous dirigeons maintenant vers la grande roue. Nicolas n'arrêtait pas d'embêter son petit copain pour faire la grande roue. Le reste du groupe nous suivait de près. Tout à coup une envie de de barbe à papa me prit. J'empoignais donc Anthony par le bras et l'amenais avec moi vers le vendeur.
"Merde Antho." Dis-je à mon meilleur ami en me figeant sur place. Les passants me bousculaient et me criaient dessus mais mon regard était planté sur autre chose. Anthony le vit également. Même après plus de 3 ans il n'avait pas changé.
"Merde, je suis désolé, je ne pensais pas qu'il viendrait ici. Viens, on va acheter ta barbe à papa et après on va rejoindre le reste du groupe" Il s'approcha de moi, me fit un bisou sur le crâne, et me prit la main prêt à m'emmener vers le reste du groupe.
"J-Je peux rentrer? Je n'ai pas envie de rester ici avec lui ?"
"Tu veux que je te raccompagne ?" me dit-il en me lançant ses clefs de voiture.
" Non tiens c'est bon. Je vais passer chercher la petite et ensuite on rentre en bus. Merci" lui dis-je en lui claquant un baiser sur la joue.
Je me faufilais vers la sortie à travers la foule. Il fallait que je sorte, que je respire. J'étouffais ici. Après quelques minutes perdue, j'arrivais enfin devant la sortie.
Ils étaient là.
L'un d'entre me fixait. Idriss.
Je m'avançais d'un pas décidé, tête baissée, je me mis à marcher vite chez Pauline qui n'habitait qu'à quelques minutes d'ici. Je jetais un regard furtif par-dessus mon épaule. Il me suivait. Je me mis à courir, toujours plus vite, toujours plus loin. Des larmes dégringolaient sur mon visage. Les émotions sont trop fortes. Il me rattrapa très rapidement et me prit dans ses bras. Il passa ses bras dans mon bras et ses doigts décrivaient des cercles comme autrefois. Ces bras qui m'avaient tant accueilli étaient après de temps autour de moi.
"Ça va mieux ?" me demanda-t-il. Je lui répondais affirmativement avec un hochement de tête.
"Tu vis à Bordeaux ?"
"Oui, je suis chez des amis." Lui répondis-je rapidement Je dois y aller."
"Attend,donne-moi ton numéro, je t'appellerais." Il me tendait son téléphone pour que j'y enregistre mon numéro. Il me fit un bisou sur le front, un dernier câlin et parti.
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Il était tard quand j'arrivais chez Nicolas at Anthony. Je passais dans leur chambre voir s'ils dormaient. Un sourire s'étira sur mon visage lorsque je vis que Nicolas avait passé ses bras autour du corps d'Anthony et qu'un sourire s'étirait sur leurs visages.
Je devais tout à ce petit couple qui m'avait accueillie à bras ouverts après qu'Hakim m'ait viré enceinte de chez lui. J'avais passée quelque temps chez des amis sur Paris, mais après ce qu'il m'avait fait je ne pouvais pas rester aussi près de lui. J'avais alors demandé à Anthony si je pouvais venir passer quelque temps chez lui à Blaye près de Bordeaux. Cette solution temporaire durait depuis plus d'un an.
Je regagnais ma chambre, changeais la petite et la mit dans son lit. Je me préparais, prit mon téléphone, me mit dans le lit et me mit à regarder nos photos. Mon téléphone vibra.
De : Inconnu :
Ça me fait plaisir de te revoir. J'aimerais continuer à le faire. Je sais que ça fait longtemps que l'on ne s'est pas parlés, mais tu comptes beaucoup pour moi. Possible de se voir demain ?
Idriss
Son message me fit plaisir. Après que je sois partie de chez Hakim, j'avais continuée à parler avec Idriss. Il ne comprenait pas la décision de son frère. Il m'a soutenu un très long moment et s'intéressait de très près à ma grossesse. Mais avec le temps les messages et les coups de fil avaient cessés.
Je lui répondis qu'il me fallait encore du temps pour le revoir mais que nous pouvions très bien parler par message. Lui aussi me manquait, lui et tous les autres. Ils étaient devenus ma famille. Passer 2 ans et demi avec le même groupe forge les amitiés. Nous continuâmes pendant deux heures à parler de nos vies, du groupe, de Paris ainsi que de la petite et je m'endormis un peu plus paisible.
Lundi 8h23. La petite pleure. Lève-toi Marina. Ta fille t'appelle. Aller debout. Je me levais, pris Lisa dans les bras, lui donnait son bain, l'habillait, lui fit de petites papouilles avant d'aller dans la cuisine lui préparer son petit déjeuner. La maison était calme, les garçons dormaient encore. Un lointain souvenir me remémorais qu'on était lundi, et qui dit lundi dit journée de repos.
Après avoir pris mon petit déjeuner, je fis la cuisine pour les garçons. Je mis de la musique dans mes écouteurs et me mis à nettoyer pendant que Lisa jouait.
10h pointa le bout de son nez. Il était temps de partir en ville. Je laissais un petit mot au couple, prit la petite par la main direction l'arrêt de bus pour Bordeaux.
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Félins
FanfictionMarina - T'es pas son père. T'es son géniteur. C'est juste grâce à toi si elle est là. Anthony, Nicolas et David sont ses pères. Des pères qui aiment leur fille. Ils ont été là pour moi quand j'allais mal, quand je gémissait de douleur pendant l'acc...