Chapitre 10

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Flashback :

Cela fait plus de deux semaines que je n'ai pas revu David. Il est parti en voyage aux États-Unis et doit atterrir dans quelques minutes à l'aéroport Charles de Gaulle. Je me couchai sur mon lit et li Tess d'Uberville de THOMAS HARDY, mon roman préféré. Le temps passa et je n'entendis ni David arriver à la maison ni la chienne aboyer. Je le découvris alors devant moi avec un cadeau dans les mains. Je me levais et le prit dans mes bras, il m'avait tellement manqué. Il était assez excité, il m'avait parlé d'une grosse soirée à laquelle il était invité, et voulait que j'aille avec lui. Je lui soufflai au visage, ses gros plan des soirées ne me conviennent jamais. Je déteste ça les soirées, je préfère rester dans mon lit, regarder un documentaire, lire un livre ou bien écrire. Rien ne me ferait plus heureuse que faire ces trois choses-là. Ce fut à contrecœur que j'acceptai de l'accompagner. C'était lorsque nous arrivions à St Cloud qu'il me dit que le S-Crew serait aussi là. Il me dit qu'il les avait aussi invités. Mon visage se tendit et mon irritation prit le dessus sur mon humeur. Je n'avais envie de voir aucune des personnes qu'il avait citées. J'avais raconté à David le passage éclair d'Hakim à la maison quand il l'attendait pour aller au studio. Il avait trouvé ça assez bizarre également mais m'avait raconté qu'Hakim était venu lui parler pour en savoir plus sur moi, et il lui avait dit qu'il m'appréciait mais ne savais pas comment se comporter avec moi. Cet homme est surement bipolaire, je ne vois aucune autre explication. Je ne l'avais ni revu ni parlé pendant ses deux dernières semaines alors que j'avais un peu parlé avec Idriss, qui est très sympathique.

Lorsque la portière de la voiture s'ouvrit je pus voir la horde de photographes dehors. Je pris le bas de ma longue robe rouge que m'avait offerte David et sortit de la voiture. Il ne tarda pas à se placer à mes côtés et me prit la main avant de commencer à marcher vers les photographes. Il se laissa prendre en photo sous son élégant costume champagne et noir. Je restais en retrait derrière lui et attendit qu'il finisse pour rentrer avec lui.

Une fois à l'intérieur nous retrouvâmes les garçons avec leurs femmes ou copines pour ceux qui en avaient. Tonio, le père de David nous rejoignit rapidement, et je fis la bise à mon oncle de cœur. Il s'éclipsa rapidement avec David dans ses pas. Je me retrouvai seule et décida d'aller aux toilettes pour me rafraichir le visage, toute cette atmosphère me donne le tournis, et une crise d'angoisse ne tarde pas à ses déclencher dans ces conditions. Après être revenu des toilettes, je ne vis personne autour de notre table. Je pris mon verre d'eau et m'éclipsa vers la terrasse sur le toit de l'immeuble. L'air sur mon visage me fit le plus grand bien. Je m'assis près d'un arbuste et contempla Paris. Je sentis quelqu'un près de moi. Je reconnus ce parfum enivrant pour mes narines. Hakim. Il ne dit pas un mot mais se contenta de ses coller à moi.

« Je ne te comprend pas. Tu ne me parles pas, tu m'ignores mais tu viens me coller comme si on se connaissant depuis longtemps. » Dis-je la première.

« Je sais pas comment me comporter avec toi sans être un connard. »

« Je ne sais pas soit toi-même, soit simplement toi, Hakim le vrai. »

« C'est dur, je sais que c'est idiot, mais je sais que je vais te blesser. J'ai bien vu que tu t'en foutais qu'on soit connus et que t'est pas une profiteuse. » Il me dit d'un ton solennel

« C'est complétement idiot. Si je voulais juste profiter et devenir célèbre j'aurais fait ça avec David. Il est connu dans le monde entier, apparait dans des tas de revues people, mais pourtant je n'y apparais jamais. Je déteste ça la célébrité, la popularité et les profiteurs. » Je lui dis en le regardant dans les yeux.

FélinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant