Je me réveillais petit à petit, ma tête tournait encore, les souvenirs de la confrontation me reviennent en mémoire, et sans crier gare mes larmes se mirent à couler sur mon visage. Des larmes de haine, des larmes de peur, des larmes de souffrance, de désillusion. Je n'aurais jamais cru sa de mes « amis », le champ de roses est devenu un lit d'épines, mes couteaux qui étaient là pour me défendre sont maintenant plantés dans mon dos. Il y a des marques que cette vie n'effacera pas, ils ne savent pas la réel valeur de l'amitié, pour moi c'est fini, il n'y a plus de « nous », plus de groupe, plus d'amitié, plus rien. Je vais mal, mais cela va passer, je vais garder en mémoire tous meilleurs moments passés ensemble, et essayer d'oublier tous les mauvaises choses qu'ils m'ont transmis. I indépendamment de ce qu'ils ont à me dire, des messages de regrets, de peine, je voudrais juste laisser clairs quelques points entre nous, j'ai fait de mon mieux pour leur plaire, mais ce n'est pas suffisant. Personne ne leur fera à manger, personne ne les fera rire, je ne serais plus leur soutien dans les pires moments, ils n'auront plus de câlins réconfortants, ils n'ont pas à me faire la morale sur ce qu'es l'amour ou l'amitié. J'espère juste qu'ils ne souffriront pas comme je souffre car tous nos souvenirs vont dans une malle pour tous les tourmenter dans leurs moments de solitude.
Gonçalo se coucha auprès de moi, et me tendis un verre d'eau avant de le demander comment je vais.
— C'était beau hein, voir tous tes amis comme ça te tourner le dos ! Quelles ordures, ils ne plaisantaient même pas. Et dire qu'ils ont fait ça pour mon bien, regardes mon état. Quelle déception ! Je vais mal, mais avec toi tout va mieux.
— Tu sais, tu n'es pas la première et surement pas la dernière à pleurer pour des idiots sans valeurs, mais il faut que tu les laisse tomber, ils ne valent pas toutes ces larmes qui coulent sur ton joli visages, dit-il en essuyant mes larmes, ils ne valent pas que tu te tourmentes de la sorte, ils ne valent pas toute cette peine et toute cette tristesse qu'il y a en toi en ce moment. Les vrais amis ce sont ceux qui te font voir un monde meilleur quand tout va mal, ceux qui te disent la vérité sans te blesser, ceux qui t'acceptent et acceptent ton entourage tel quel, ceux qui font ton bonheur. Arrête de pleurer pour eux, souris parce que tu es libre de ceux qui te font du mal.
Je le pris dans les bras humant son odeur qui me fait tant de bien, ses bras me réconfortent tant, cet homme qui fait de moi la femme la plus heureuse du monde, qui m'aime tel que je suis, et qui me supporte toujours. Il continua tout doucement, près de mon oreille
— Des fois je me demande comment ils font pour ne tomber amoureux de toi. J'ai divagué sur des chemins de pierre, sur des routes sans fin pour chercher l'amour que je croyais perdu et puis tu es arrivée. Tu es l'amie, l'amante parfaite sans exagération, je ne pouvais pas rêver mieux. Je suis tombé amoureux de ton regard, de ton joli sourire, de ta façon de parler. Quand tu m'appelles c'est toujours avec une autre voix qui m'invite à jouer, et é découvrir une autre facette de ta personnalité. Et quand c'est mon anniversaire, il est minuit, tu me réveilles, me saute dessus juste pour pouvoir être la première à me le souhaiter. Comment font-ils pour ne pas tomber amoureux de toi, comme je le suis. Tu m'envoutes et je ne peux rien faire contre ça. Tu as un morceau de mon cœur collé au tien, un secret, une clé qui me retient à toi, ta façon de me coller à toi c'est ta manière de me conquérir. Tu m'as perdu et m'a transformé sans que personne ne le vois, et chaque jour et chaque nuit, je tombe un peu plus amoureux de toi. Mon cœur souffre quand tu n'es pas à mes côtés. Tu es la bonne pour moi, tout est réel cette fois, ce n'est pas une quelconque fantaisie ou un rêve irréel. Ce ne sont pas tes amis, qui vont atténuer ces sentiments, qui vont nous séparer, tu es celle que je veux et que je vais continuer à t'aimer, je n'en ai rien à battre de ce que les autres pensent ou disent de moi, ce que nous ressentons l'un pour l'autre n'es de l'intérêt de personne, ils veulent nous séparer, briser notre amour, t'enlever de moi, mais il n'y arrivera pas, tant que je t'aimerais la nuit et le jour, personne n'y arrivera.
PDV MEKRA
— Putain de merde, de quels droits vous vous permettez de faire ça à Marina, bordel pour qui vous prenez vous pour la faire souffrir, pour la faire pleurer comme ça ! Vous ne voyez pas qu'avec vous enfantillages vous la blessez plus que tout. Arrêtez de tout mettre sur son dos, moi aussi j'ai fait des erreurs, je suis le seul fautif si je suis dans cette merde.
— Calme-toi Hakim, on ne pensait pas que ça finirais comme ça, Ken s'approcha de moi dans l'optique de me faire assoir sur mon canapé pour que je me calme. Son mec là, on l'aime pas et on l'acceptera pas, elle joue avec toi, elle t'embrasse et puis dit que c'est une erreur qu'elle à un mec, qu'elle l'aime et qu'elle est sérieuse.
— Putain mais arrêtez de tout mettre sur son dos, le premier fautif dans cette histoire c'est moi. C'est moi qui ne suis pas cru en elle, moi qui l'ai viré, moi qui ne suis pas cru en elle, moi qui ai fait de sa vie un enfer. Quand elle est revenu de Porto, je n'ai pas pu m'empêcher de l'embrasser, elle était si resplendissante, si joyeuse, elle m'avait pourtant prévenue que son histoire est sérieuse, mais j'ai fait le con et après dans ma chambre, il y avait trop de tension, l'ambiance était pesante et on n'a pas résisté, y a rien de plus.
Je m'affalais dans mon canapé en repensant à ce repas horrible, elle était tellement heureuse d'enfin nous présenter Gonçalo, elle n'avait pas arrêté de m'en parler. J'ai la conviction que c'est un homme bien, quand je vois les étincelles dans ses yeux quand elle parle de lui, le sourire de Lisa quand elle parle de lui, je vois bien qu'elle est heureuse, et, près tout ce que je lui ai fait subir, elle le mérite amplement. Rien que de penser au fait que mes deux amours auraient pu le pas être en vie la haine monte en moi, j'ai la haine contre moi-même, et je ne me pardonnerais jamais de lui avoir fait subir de telles choses. Petit à petit je m'endormais, le groupe partit et je me mis au lit à 15h00 de l'après-midi. Je pris mon téléphone et appela Marina, je devais lui parler. Je tombais sur sa messagerie alors je raccrochais. Je la rappelai dans la seconde suivante, ils faut que les mots que je garde sur le cœur depuis trop longtemps sortent :
« Marina, c'est moi. Je sais que tu ne veux surement plus me voir, ou me parler, mais je tiens à te dire que je suis désolé. Désolé de leur comportement, désolé de n'avoir rien fait, désolé d'agir comme un con avec toi, désolé de te faire souffrir, de te faire tomber en dépression, je suis désolé pour tout ce que je t'ai fait subir... J'ai longtemps essayé de t'oublier, mais je me suis résigné, je n'y arrive pas .Je ne t'abandonnerais plus quoi qu'il arrive, tu mérites toute l'attention que j'ai à te donner. Je sais que je n'ai plus l'âge pour être aussi dépendant de quelqu'un, mais tu es ma drogue, tu es mon vice, je ne peux pas vivre sans toi, je suis toujours dans ta direction, tout me ramène à toi. Des fois je m'imagine, tous les trois vivants au Brésil, dans un coin peu habité, comme Salvador, c'est ce que tu as toujours rêvé. Et puis la dure réalité me reviens me mémoire, je suis seule, désorienté, j'ai foutu notre vie en l'air en une fraction de secondes, et maintient un autre te fais plus heureux que moi. »
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Félins
FanfictionMarina - T'es pas son père. T'es son géniteur. C'est juste grâce à toi si elle est là. Anthony, Nicolas et David sont ses pères. Des pères qui aiment leur fille. Ils ont été là pour moi quand j'allais mal, quand je gémissait de douleur pendant l'acc...