Chapitre 32

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PDV Alice

Cela fait maintenant deux semaines que nous sommes au Japon avec Ken. Deux semaines de dépaysement total. La culture japonaise est tellement différente de notre culture française et occidentale. Je me souviendrais toujours de mes premiers pas sur le sol japonais, le métro si compliqué, la découverte du quartier de Minato ou est situé notre hôtel. Cela fait deux semaines que je suis ici, et cela me parait être un rêve, nous avons déjà visité Kyoto ainsi que l'île de Kyūshū, avec son point culminant le mont Aso.

En ce moment nous sommes en train de marcher dans les rues de Tokyo, et je me dis que tout cela n'est qu'un rêve, rien ne me semble réel ici, tout va parfaitement bien que je n'ai pas envie de rentrer en France et de reprendre mon travail stressant et omniprésent.

Tout ce que j'imaginais sur ce pays est réel : les femmes en kimono, les ombrelles, les maisons en bois, les somptueux jardins, le peuple charmant et accueillant. Nous venons de visiter le temple Senso-ji, ainsi que son petit parc d'attraction Hanayashiki, un parc d'attraction tout mignon et hyper rouillé, mais somptueux. Un petit tour en barque avec Ken, et hop voilà une après-midi divinement bien passée. Nous nous dirigeons maintenant vers notre hôtel, pour poser nos petits achats avant d'aller manger. Ken trouve un petit restaurant très sympathique et joli, et commandons des sushis et des makis, ainsi que du thé. Le thé vient dans une petite boite en métal pour le doser selon la quantité souhaitée, et après nous rajoutons de l'eau chaude qui vient dans une petite théière. Ken faisant le pitre comme d'habitude, n'as pas jugé important de d'abord mettre une petite quantité de thé dans sa tasse, il se retrouve maintenant avec un thé absolument dégoutant, d'un vert opaque, on peut le comparer à un masque pour la peau sous forme liquide. A part le thé et le wasabi entre le riz et le poisson, qui furent pousser un petit cri à Ken, tout allait bien. « Je suis un homme, ce n'est pas ça qui va m'arrêter, ça arrache, mais ... » m'a-t-il dit le visage en feu, se jetant sur l'eau ne pouvant pas finir sa phrase.

Le repas se déroulait parfaitement bien, nous rigolions de tout et n'importe quoi, l'atmosphère était détendue, et nous nous remémorions nos meilleurs souvenirs des jours précédents. Les après-midis passées dans les bars à chats, la journée passée à jouer à des jeux complètements débiles à la Taito Station, les cinémas géants, le quartier de Shinjuku avec le bruit, l'agitation palpitante, les néons qui clignotent, les gratte-ciels, le quartier de Shibuja avec son célèbre passage piéton impressionnant, le palais impérial et son immense parc attenant, les soirées karaokés. Tout est absolument magnifique ici, c'est un pays qu'il faut absolument découvrir.

De retour à l'hôtel nous préparons nos valises, demain nous rentrons en France, ce séjour de rêve s'arrête ici. Dans 3 jours Ken se produira à Bercy pour clôturer Feu Tour. Il à préparer un concert de folie pour ses fans : Tous ses frères seront avec lui, MZ, S-Pri noir, Sneazzy, Yass, le S-Croums, et pleins d'autres. Pour le décor, il n'as pas fait dans le minimaliste : des écrans géants, un écran à même le sol, des boules géantes, des néons, des paillettes, des confettis, le concert s'annonce mythique. Et puis la surprise qui ravira tous ses fans : Il est arrivé et repartira de ce concert 'Luxe comme Yass »

Alors que je tente désespéramment de fermer cette foutu valise, je crois que j'ai malheureusement fait exploser mon compte en banque vu que je n'ai aucune idée de quand on va pouvoir revenir ni quand on pourra partir pour un autre voyage. Je sais que les prochains mois Ken va être occupé et que ce sera mission impossible. Depuis qu'on est rentré il est pendu à son téléphone pour régler les derniers détails, me laissant les tâches ingrates à réaliser. S'il croit que je vais lui plier bien gentiment ses habits, il peut toujours courir. Même si monsieur est un homme occupé et demandé partout, qu'il s'occupe de ses affaires. Alors que je peste contre cet idiot, mon corps se fige quand je sens ses deux mains se poser sur ma taille, passant doucement sur mon ventre, me procurant des frissons. Il approche doucement sa bouche près de mon oreille tout en accentuant ses caresses sur mon ventre, passant doucement ses mains sous mon pull.

FélinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant