Addict

Chapitre 47:

Chapitre 47:

Confusement, mon poing cogna contre la porte de la demeure du blond.

Il m'ouvrit après quelques instants. Il arborait un petit short de sport et un t-shirt ample; son pyjama.

Je venais peut-être de le réveiller, il était 23h et on a de l'école demain. Mais je m'en fou, j'ai l'énorme besoin de lui parler.

Ses joues étaient couvertes de larmes, tout comme les miennes.

Lorsqu'il me vit, il tenta de fermer la porte, mais je glissa mon pied entre la porte et le cadre de celle-ci, empêchant tout mouvement de la porte. Je grimaca de mal lorsqu'elle cogna contre le côté de mon pied.

-Laisse-moi te parler, s'il te plaît...soupirais-je.

Ses yeux se remplirent de larmes et il fini par hocher doucement la tête, me laissant entrer dans sa maison.

Ses parents n'étaient pas là, le lundi soir ils vont toujours souper en tête à tête et ils reviennent tard.

Niall me fit signe de m'installer sur le canapé. J'obéissa et posa mes fesses contre le tissus moelleux. Il prit place à mes côtés, écrasant son dos contre le divan.

-J'espère que tu ne seras pas longue, je suis fatigué, soupira-t-il avec de l'exaspération dans sa voix.

Son comportement me choquait un peu.

-Ne fait pas ton dur, niall, je sais que tu as pleuré. Je te connais mieux que personne, rétorquais-je.

-tu me CONNAISSAIS mieux que personne, répliqua-t-il.

Mes yeux se remplirent automatiquement d'eau.

-Ok, ok j'ai compris. Tu veux que vraiment que je partes? Que je ne revienne plus? C'est quoi tu oublies tout ce qu'on a traversé? Sérieusement tu veux vraiment ça? pleurais-je.

Niall baissa son regard vers le sol et je vis deux larmes partir de ses yeux finir sur le parquet. Il ne répondit rien à ma question, donc j'en déduis qu'il voulait que je parte.

-Parfait...sanglotais-je en me levant.

Je me dirigea à contrecoeur vers la porte, alors que des larmes coulaient sans arrêt sur la peau qui ornait mon visage.

Soudain, une main aggrippa mon poignet, m'empêchant de bouger.

-Non, non pars pas, j'ai besoin de toi...pleura-t-il.

Il m'attira vers son corps, je ne protesta pas. Je posa ma tête sur sa poitrine et j'hoquetais bruyamment. Je sentais sa poitrine bouger d'haut en bas, et je pouvais même l'entendre sangloter.

-Je t'aime...souffla-t-il en caressant mes cheveux.

Mes lèvres se courbèrent en un sourire.

-Moi aussi, niall, respirais-je doucement.

Il soupira tristement.

Je releva ma tête vers lui et je le fixais intensément.

-Toi tu as liam, moi je n'ai que toi...il n'y a que toi, juste toi, murmura-t-il.

Quoi? Fuck! Est-ce que Niall vient de me dire qu'il m'aime? Non! non, c'est insenscé! C'est impossible! Liam avait raison putain!

Une main aggripa délicatement mon menton et il posa ses lèvres contre les miennes.

Je réalisa ce que mon meilleur ami faisait et je me décolla aussitôt de ses lèvres.

Niall m'aimait. Niall m'aimait. Niall m'aimait.

-Je...je...on peut pas..je peux pas, bégayais-je.

-Je sais...soupira-t-il.

Je me recula encore plus de lui. L'ambiance qui règnait était vraiment malaisante.

-Depuis la première fois que je t'ai vu, j'ai su que je t'aimais. Et je t'ai attendu. Mais tu es jamais venue...déclara-t-il.

Je me sentais mal, il me faisait sentir mal.

-Niall, je ne peux pas me passer de toi, tu le sais ça. C'est juste que...t'es mon meilleur ami, dis-je calmement.

Il ne fit qu'hocher la tête.

-Je ne veux pas te perdre, déclarais-je en saisissant la poignée.

-C'est bon, j'ai compris. Mais laisse moi un peu de temps pour digérer, ok? demanda-t-il.

Il pleurait, je le voyais à travers sa voix sensible.

Je lui adressa un dernier regard en hochant la tête, et je quitta les lieux.

Liam avait raison. Liam avait raison.

Niall m'aime. Niall m'aime.

Il était environ minuit lorsque j'entama le chemin vers l'appartement dans lequel je vis. Comment vais-je expliquer ça à mon amoureux sans qu'il se mette en colère? D'aucunes façons, il sera fâché de toute manière.

J'entra dans mon logement après 15 minutes de marche rapide et je vis Liam, assis sur le canapé en train de regarder le téléviseur. Il n'avait qu'un boxer, donc son torse était nu.

-Alors? Comment ça a été? demanda-t-il en se levant et se dirigeant vers moi.

Je le regarda et mes yeux se remplirent, encore une fois d'eau.

-T'avais raison, pleurais-je en me laissant tomber contre son corps.