Chapitre 32🍆

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Millicent

Il fallait à tout prix que je déstresse ! Le concours de danse démarrait dans un peu moins de deux heures et je ressentais en ce moment même une boule dans la gorge. À l'heure qu'il était, Zac devait sûrement se changer.

J'avais déjà enfilé ma robe et, et non sans grogner, mon frère me l'avait fermée. Il s'était ensuite éclipsé de la chambre pour me laisser me maquiller tranquillement.

***

Après avoir mis un filet à chignon blanc à mes cheveux fraichement secs, j'appliquais à l'intérieur ainsi qu'à l'extérieur de mes yeux du crayon noir.

— Respire Millie ! Respire ! marmonnai-je à mon reflet.

— Tu parles toute seule maintenant ? intervint Valentin.

— AH ! Tu m'as fait peur !

— Millie... ça ne sert à rien de stresser. Au pire des cas, tu te mêleras à la foule au bal, et sinon, tu ouvriras le bal avec ta danse.

Valentin avait raison. Pourquoi stresser maintenant alors que ce n'était qu'une simple danse ?

— Tu as raison, lançai-je déterminée.

***

Avant de venir au gymnase du Lycée, j'étais passée chez Zac pour déposer mes affaires. Eh oui, Monsieur avait tenu à ce que je dorme chez lui après le concours.

***

Je ne voulais pas danser devant eux. Plus maintenant. J'avais changé d'avis. Désolée Zac, vraiment... Mais d'un autre côté, ce n'était pas tout à fait de ma faute. La vérité c'était que je ne pouvais plus bouger, car j'avais les jambes en coton. Nous nous trouvions derrière les portes du gymnase et je manquais de défaillir d'un moment à un autre. Je m'en voulais terriblement. Zac ne méritait pas ça. En plus, il était sublime dans sa tenue.

— Millie, ça va ? s'inquiéta Zac en voyant ma mine.

— Pas trop.

— Écoute... je peux comprendre que tu aies peur, mais ce n'est plus le moment de reculer ! On ne s'est pas entraînés pendant plusieurs mois pour rien.

Je savais qu'il avait raison, mais c'était plus fort que moi.

— Le tango ne se danse pas tout seul, me rappela Zac en fronçant les sourcils.

— Je sais.

— À moins que...

Zach s'arrêta un instant, regarda le sol avant de me fixer intensément, sourire aux lèvres.

Oh, je connais ce regard.

— À moins que quoi ?

— Eh ben, il suffirait que je me trouve une autre partenaire et hop, le problème serait résolu.

— Tiens donc, je serais curieuse d'entendre ce que tu as à me proposer.

— Réfléchis Millie, me défia Zac.

Je haussais l'un de mes sourcils avant de me creuser la tête.

***

Tessie ? N'importe quelle fille folle lui dira oui, même si elle ne connait pas les pas de danse.

Tellement la réponse était évidente que c'en était vexant. Je ris sur le coup puis je me ressaisis illico presto, car Zac avait beau avoir changé, au fond il restait le même qu'avant !

On pouvait dire qu'il ne perdait rien pour attendre.

— Il est tout simplement hors de question que tu composes le numéro de l'une de tes groupies. Tu m'entends ? Tu auras affaire à moi, sinon. répliquai-je en lui pinçant les fesses.

Tu te souviens du jour où...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant