Amour Défendu - L'affrontement TOME 2

Chapitre 2 - Emilie

Je me réveille doucement. Quand j'ouvre les yeux, je me rend compte qu'on est dans la voiture. Je me souvient de nouveau de tout ce qu'il s'est passé. Sa colère, sa tristesse, son regard qui m'a fait tellement mal.

Je ne l'ai pas lâché du regard jusqu'à ce que la voiture soit trop loin pour le voir. Ensuite sans que je puisse m'en empêcher, des larmes sont tombées. Mais je me suis dit qu'il y en a marre de tout le temps pleurer surtout qu'il faut maintenant que je me reprenne pour le petit que je porte en moi.

Alors je me suis appuyée contre la fenêtre et j'ai fermé les yeux pour ne pas penser à lui un petit moment. Je sais que je n'arriverai pas indéfiniment à ne pas pleurer mais je vais essayer le plus possible de m'en remettre pour mon bébé qui doit voir sa mère plus ou moins heureuse.

Sinon je n'ose pas imaginer le jour où il pourra parler et qu'il me demandera pourquoi je suis triste. Déjà que je devrai s'en doute lui donner une explication sur son père.

Après cette sieste qui m'a permis de me calmer mais aussi de me reposer parce que je ressent quand même que je suis moins faible. Je regarde l'heure, je suis surprise en voyant ce qu'il y a écrit sur le tableau de bord. Il est 10h30 et comme on est partie vers 18h30 de chez nous, sa veut dire que j'ai dormi pendant pratiquement tout le trajet.

-Ça va la petite dormeuse, tu n'aurais pas faim peut être ? Me demande mon père

Je regarde à côté de lui et je vois que ma mère dort. Je pense qu'elle a dû lui demander de prendre le plus d'information sur ma santé si à mon réveil elle dormait encore.

-Si j'ai un peu faim, je dois dire. C'est toi qui a roulé tout le trajet ?

Je me dis que ça fait beaucoup pour une seul personne de rouler 15h de suite et comme nous sommes bientôt arrivé. Je me dis que s'il y a eu une pause elle a été de 10 minutes pas plus.

-Non même si je n'ai pas besoin d'un grand sommeil, une personne seine d'esprit ne roule pas 15h de suite. T'as mère a pris le volant, on a échangé de nouveau il y a un peu près 1h

Je vois que pendant mon long sommeil il s'est passé des choses et je n'est rien entendu non plus. Mon père continue :

-Et ça tombe bien que tu es faim, nous allons bientôt arriver. J'ai prévenu mamie et elle va préparer un bon petit plat pour notre arrivé

Je suis contente parce que j'ai vraiment faim. La dernière fois que j'ai mangé c'est quand même hier dans l'après-midi. Je réfléchie quelque instant et je me dis que je suis très heureuse de revoir mes grands parents mais que je vais devoir leur annoncer ma grossesse. Je dois dire que j'ai un peu peur de leurs réactions.

-Est ce qu'ils sont au courant ?

Mon père me regard à travers le rétroviseur. Je vois clairement qu'il sait de quoi je parle sans que je détaille ma question.

-Oui

Je ne mis attendais pas. Je pensais devoir leurs dire.

-Pardon !

-Eh bien t'as grand-mère ne comprenait pas pourquoi nous venions sans prévenir enfin quelque heure avant notre arrivé. Du coup je lui ai raconté en bref l'histoire et t'as grossesse. Je pense bien qu'elle en a informé ton grand-père

Je pense aussi qu'elle l'ai fait. Sont-ils déçu ?c'est la question que je me pose. Ils ont toujours posé leurs espoirs sur moi et cette histoire ne devait pas être dans leurs plans.

-Ta grand mère n'avait pas l'air énervé mais tu verras bien en arrivant. De toute façon, il fallait que sa soit dit, rajoute mon père

Il a raison, je le sais. Même si se n'est pas moi qu'il l'ai dit, au moins ils le savent. Je dois dire que sa m'enlève un poids, je leurs aurai dit mais ça aurai été bien plus compliqué.

Je suis toujours dans mes pensées quand mon père recommence à me parler.

-Ne t'inquiète pas pour ça d'accord, ton grand père risque peut être juste de te faire une réflexion mais il t'aime de trop pour t'engueuler ou t'en vouloir

Je comprend qu'il s'inquiète encore une fois pour ma santé. Je dois dire que ça me fait un peu rigoler parce que c'est quand même un peu à cause de lui que je suis dans cette état. Mais bon, il faut que j'arrête de lui en vouloir et que j'avance.

-J'espère que tu dis vrai papa, dis-je d'une voix douce

Je peux voir mon père me regarder dans le rétroviseur et je vois la joie qu'il a que je l'appel papa avec douceur. Sa fait un certain temps que nous nous disputons, sa m'a fait et sa me fait encore mal car j'aime mon père. Je lui en veux encore de tout se qu'il a pu faire et dire mais il faut aller de l'avant. Même si ça va être très dur.

Nous continuons le trajet. Le temps je regarde mon téléphone et je peux voir de nombreux appels. La plus part viennent d'Alice et Sarah. Je pensais plus tôt en avoir d'Arthur mais non il n'y en a aucun, c'est peut être mieux comme ça. En tout cas il faudra que je pense à envoyer un message à Al et Sarah pour m'excuser de mon départ et que je leur expliquerai plus tard. Je n'ai pas la force de le faire dans l'immédiat.

Devant la maison de mes grands parents, je le souvient de tous les moments passés ici quand j'étais enfant. Et que maintenant je suis une femme qui porte un enfant. Sauf que lui n'aura pas ses deux parents. Ma plus grande crainte et de ne pas pouvoir combler se vide.

A peine sortie de la voiture, je sors également de mes pensées en voyant ma grand ouvrir la porte d'entrée en face de moi. Je me précipite vers elle pour l'embrasser.

-Bonjour ma toute petite, tu m'as tellement manqué. Laisse moi un peu voir comment tu as grandi, me dit-elle alors que je suis dans ses bras

Elle me lâche légèrement mais toujours en gardant ses mains sur mes épaules, pour me regarder.

-Tu es devenu une magnifique femme ma toute petite

-Ah oui je le vois d'ici quelle est la plus belle des femmes mais elle sera toujours la petite fille de son papi n'est ce pas ? Rajoute mon grand-père en arrivant derrière ma grand mère

Je me précipite cette fois ci dans les bras de celui ci. Sa fait tellement de bien de les revoir.

-Oui papi, je le serais toujours

Il ne veut plus me lâcher mais me garde encore plus fermement dans ses bras. Ce qui ne me dérange absolument pas.

-Surtout que ma petite fille va avoir un bébé elle aussi

Je n'entend aucun sarcasme dans sa phrase, n'y mépris. Je lève alors la tête pour pouvoir voir son visage et savoir se qu'il pense de cette histoire.

-Nous ne t'en voulons pas Emi. Je ne vais pas te dire non plus que nous sommes fière de toi mais maintenant se bébé est là, en toi et il faut l'accepter. Donc nous allons tous l'accueillir comme il se doit

Je me replonge dans ses bras pour le réconforter un peu plus. J'ai quand même la grande chance que malgré tout se bébé soit accepter par ma famille. Mais c'est malheureux qu'il puis accepter le bébé mais pas le père. Enfin en ce qui concerne mon père mais je pense que sa doit être pareil pour mon papi.

-Bonjour papa, est ce que je peux récupérer ma fille ? s'il te plaît, commence mon père

-Je pense qu'avec ce que ta mère m'a raconté sur l'histoire qui se passe avec ma petite fille. Tu n'as pas dû être tendre avec elle, même si tu n'as rien dit je te connais. Donc pour l'instant je la garde pour connaître exactement toute cette histoire

Je regarde mon père et je vois qu'il n'est pas content que son père lui parle de cette façon devant moi. Et Quand plus il va devoir se justifier au près de lui vis à vis de moi. En tout cas expliquer nos comportement va être dur pour mon père comme pour moi.

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