Chapitre 47 - Arthur

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Maintenant que nous avons fini tous les magasins à faire et que nous avons mangé dans un restaurant, nous nous dirigeons vers la chambre des fondateurs.

La jeune femme à côté de moi est heureuse de tous ces achats. Bien sûr si on omet le fait qu'elle a râlé à chaque fois que nous arrivions à la caisse et que je payais la facture. A tous les passagers en caisse, elle a tenté de payer la facture mais il me suffisait d'un seul regard à l'arrière vers l'hôtesse de caisse pour qu'elle refuse sa carte et accepte la mienne.

Ça ne lui a pas plus, elle m'a fait une mou mécontente à chaque fois, mais de mon côté il n'était pas possible que je ne paie pas.

Je sais bien qu'elle a les moyens mais c'est à moi de prendre soin d'elle. Elle dit qu'elle n'aime pas que je l'entretienne, je peux le comprendre, elle a toujours voulu gagner en autonomie et en indépendance. Mais de mon côté je ne me vois pas céder. Dans les prochains jours, quand nos comptes seront mis en commun, je lui laisserai volontiers payer avec sa nouvelle carte.

Malgré ce petit désaccord, je sais qu'elle a été contente de notre mâtiné. Tout comme moi d'ailleurs, être simplement avec elle me rend heureux.

Nous arrivons devant la chambre dès fondateurs. Il est 14 heures donc j'ai un peu de temps pour pouvoir travailler mon entretien avec Vincent.

En entrant dans les locaux, je laisse passer devant moi Emilie toujours avec ma main au bas de son dos pour la diriger. Dès que nous arrivons devant un bureau quelque soit l'importance de la personne, je la présente officiellement comme ma promise.

A chaque fois que je la présente en tant que ma promise, ma fierté s'accroît. Je suis vraiment fière de pouvoir enfin dire qu'elle est à moi et que personne d'autre ne pourra plus l'approcher pour la faire sienne. Je reconnais que c'est totalement macho de penser de cette façon mais j'ai longtemps attendu, j'ai vu passer pas mal de demande d'accord pour qu'elle soit promise à d'autre, alors aujourd'hui je ne me priverai pas de bien montrer qu'elle est avec moi, qu'elle est ma promise.

Nous continuons à marcher jusqu'à l'entrée de mon bureau. Avant de pouvoir passer les portes de celui-ci, nous nous faisons interpeller

-Ah te voilà enfin, j'ai presque failli penser que tu avais oublié notre rendez-vous, me dit Vincent d'une voix forte derrière moi

Comme je pouvais m'y attendre, Vincent a su que j'étais arrivé à la chambre des fondateurs. Ayant un bureau près du mien, c'est classique qu'il vienne me saluer à sa façon avant que je commence le travail.

-Salut Vincent, tu devrais te douter que je n'oublie jamais un rendez-vous, j'avais juste quelques obligations avant de rejoindre la chambre des fondateurs

En s'approchant, il pose alors son regard sur Emilie. Il comprend bien vite que les obligations là concernées. Et il sait aussi, qu'elle passe toujours avant tout.

-Je vois que tu as emmené ta ravissante promise, je suis honoré de vous rencontrer Mademoiselle Villier, dit-il en appliquant une petite révérence tout en lui prenant la main pour lui donner un baiser

Il est toujours dans l'extrême. Il n'est absolument pas dans le contrôle. Bien sûr la révérence est dans le protocole mais le reste est de trop. Je ne prends pas mal son action parce que je sais très qu'il n'est pas dans la séduction à ce moment-là. Je l'ai déjà vu séduire des femmes et il n'a absolument pas la même attitude. Je le connais et je sais qu'il me considère comme son ami comme moi d'ailleurs, et jamais il ne commettrait la faute de séduire ma promise. Malgré tout il reste un charmeur, sans même le vouloir.

-Bonjour Vincent, je suis contente de vous voir. Sachez que nous nous sommes déjà rencontré à plusieurs reprise lors d'événement. Ce n'est pas la première fois que l'on se voit, rectifie ma douce promise

-Je sais bien Emilie. Je voulais juste m'assurer que vous vous souveniez de moi, nous informe-il

-Je vous confirmes bien que je me souviens de vous. Après tout comment oublier un homme tel que vous, celui qui est toujours charmé par les chambres des fondateurs pour que vous deveniez leurs conseiller. Vous devez être très performant dans votre métier et je suis heureuse que vous ayez choisi de travailler avec Arthur, dit alors Emilie

Une femme n'est pas censé parler de cette manière. Montrer qu'elle connaît tant de chose. Bien sûr une femme voit beaucoup parce qu'elles sont observatrice mais elle ne doivent donner ces informations qu'à leur promis pour qu'il puisse mener la discutions et non qu'elle la mène elle.

De mon côté, je la laisse discuter avec Vincent, cela ne me dérange pas. Si on suit le protocole, elle aurait dû me demander la permission mais elle sait qu'elle n'en a pas besoin. Nous ne fonctionnement pas de cette manière.

-En tout cas, je tiens à vous dire que je suis très heureux pour Arthur et vous. Vous êtes parfaite à ces côtés. En tant que conseiller, je n'aurais pas pu mieux lui conseiller comme choix de promise

Là je peux voir qu'elle commence à rougir.

-Merci beaucoup, je suis très heureuse de pouvoir être à ces côtés, je n'aurais pas pu rêver meilleur vie qu'avec lui, dit-elle d'une voix ému

À ces mots, je n'ai qu'une seul envie, c'est de l'emmener dans mon bureau et de lui montrer à quel point je l'aime en lui enlevant chacun de ses vêtements pour la parsemer de baiser sur tout son corps avant de m'enfoncer en elle pour la faire crier de plaisirs. Seulement je n'arrive pas à me faire à l'idée de lui faire l'amour alors qu'elle est enceinte.

-Nous allons nous retirer dans mon bureau maintenant, avant que tu ne nous rejoignes pour notre entrevue, dis-je pour finir la conversation afin que je puisse me calmer dans mon bureau même si cela va être compliquer avec Émilie pas loin

Il suffit d'un signe de tête pour que chacun se dirige de son côté. Je prends alors la main d'Emilie et la dirige vers mon bureau. En entrant dans la pièce, je ne perds pas de temps et m'installe à mon bureau pour commencer à travaillé. Afin que j'oublie toutes les pensées qui m'amène à vouloir faire l'amour à Émilie. Mais la frustration que je me suis infligé c'est dernier jours ne m'aide pas.

En plus je me déconcentre complètement de mon objectif, quand le petit bout de femme devant moi attire mon regard.

Au moment où je lève les yeux, je l'aperçois alors plus que vêtu d'un soutien-gorge crème qui galbe parfaitement ses seins et d'un tanga de la même couleur. La robe qu'elle a pu porter auparavant se trouve maintenant au sol et ses escarpins toujours à ses pied lui donne une allure encore plus sexy. Cette femme est la perfection même.

Moi qui voulait me concentrer dans mon travaille pour oublier mes pensées salace, je ne pense plus y arriver maintenant.

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Amour Défendu - L'affrontement TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant