Chapitre 29

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Klaus entra dans la salle de bains et se stoppa à l'entrée la gorge enserrée. Saisi par sa beauté absolument divine, Klaus ressentit une excitation sauvage s'emparer de lui. Les yeux fermés, cheveux cascadant sur ses fesses, elle se retourna en lui exposant son corps nu. Rien...absolument rien n'était comparable à cette divine créature. La chute de ses reins lui provoqua une réaction primitive. Lentement, Klaus remonta ses yeux sur sa féminité puis sur ses seins parfaits. Ils étaient ronds et fermes. Son corps était tout simplement sublime. Sans plus attendre, rêvant de s'approcher plus prêt pour l'admirer, Klaus contourna la paroi et lorsqu'elle ouvrit les yeux, il l'empêcha de cacher son corps. Ses grands yeux écarquillés se perdirent dans la douche. Klaus coupa les jets d'eau, ravagé par un besoin viscérale de la faire sienne. Lentement, il plongea ses doigts dans ses cheveux mouillés et renversa sa tête en arrière..

- N'aie pas peur...

Pour toute réponse, elle posa ses mains sur torse en se mordillant la lèvre. Elle l'appelait clairement à la faire sienne. Son érection n'avait jamais été si douloureuse qu'en ce moment. Et cela n'avait rien avoir avec ces cinq années d'abstinences. Klaus n'avait jamais désiré une femme à ce point. Il ne l'avait même pas touché qu'il s'imaginait déjà lui refaire l'amour encore et encore. Sa fragilité le touchait. Savoir qu'elle était vierge et désireuse de se donner à lui pour sa première expérience lui provoqua une myriade de frissons.

Il encadra son visage entre ses mains et l'embrassa avec fougue. Il força le barrage de ses lèvres, caressa sa langue avec ferveur et force. L'entendre gémir pour la première fois gonfla son sexe violemment. Il l'enlaça par la taille pour la plaquer contre son torse et sillonna sa gorge de baisers. D'une main pressée il ouvrit la paroi transparente et la souleva pour quitter la douche. Sa peau était moite, douce et savoureuse. Elle haletait, contre son visage. Klaus la posa sur le sol, s'empressa de pousser le rideau immaculé de blanc fenêtre ouverte, laissant passé quelques brises d'air. Ses seins réagirent immédiatement à ces brises. Telle une déesse, elle se tenait près du lit, jambes croisées, comme si elle cherchait à cacher sa féminité. Sans cérémonie, Klaus se débarrassa de son pantalon et de son caleçon, libérant son sexe dressé. Elle eut un mouvement de recul avec un hoquet qui aiguisa ses sens. Meredyce frémit d'excitation lorsqu'il lui révéla son sexe puissamment dressé. Mais il ne lui laissa ni le temps de réagir ni le temps de respirer. Il la souleva par la taille d'un bras puissant, renversa les draps, alors que son cœur battait à la chamade. Grisée par son souffle tiède, Meredyce se laissa guider sans un son à supposer qu'elle puisse trouver la force de parler. Il s'allongea sur le matelas, l'emportant avec lui.

- Regarde-moi, ordonna-t-il alors qu'elle était allongée contre son torse.

De son pouce et de son index, il pressa ses joues pour qu'elle le regarde. Un tumulte d'émotions s'empara d'elle.

- Embrasse-moi...

Accédant à ses lèvres du mieux qu'elle le put, Meredyce ferma les yeux et posa sa bouche contre la sienne. Sa barbe ne la dérangeait guère, au contraire, elle adorait ça. Elle était nue, emprisonnée contre son torse et bientôt elle sentit ses jambes musclées surélever les siennes. Ses mains emprisonnèrent ses seins, il parcourait son corps comme s'il voulait s'en emparer entièrement. Meredyce vacilla contre son corps solide sous ses caresses diaboliques. D'un bras il l'immobilisa et fit descendre sa main sur son ventre...

Meredyce haleta lorsqu'elle sentit ses doigts s'aventurer sur son sexe pour le caresser langoureusement. Face aux nouvelles et vibrantes réactions de son corps elle arqua son bassin, renversant sa tête en arrière alors qu'elle entendait sa voix rauque à son oreille l'encourageait à se laisser aller. Klaus éprouva un plaisir incommensurable. Il ferma les yeux un instant pour savourer les sensations qui le traversaient chaque fois qu'elle remuait ses hanches contre lui pour échapper au plaisir. Il pressa ses doigts contre sa taille, sans jamais cesser ses caresses au cœur de sa féminité frémissante. Il exécuta des petits cercles sur son clitoris elle s'abreuva de ses gémissement qui se succédaient les uns après les autres. Klaus recueillit la moiteur de son désir entre ses jambes, heureux de la sentir trembler contre lui. Il la reversa sur le lit, la remit sur le dos, ses cheveux éparses sur le matelas comme un halo. L'orgasme se lisait sur ses joues, son souffle erratique la rendait plus belle. Klaus s'étendit sur elle, captura sa bouche gonflée puis ivre de désir, captura la pointe de ses seins, embrassa son ventre, sillonna ses hanches se baisers, terrifié à l'idée de ne plus pouvoir s'arrêter.

- Tu es prête...lui demanda-t-il d'une voix gorgée de désirs incontrôlables.

Pour seule réponse elle rencontra son bassin en arquant le sien, le regard suppliant. Au bord de l'agonie, Klaus la pénétra doucement pour qu'elle s'habitue à sa présence. Il se stoppa à mi-chemin, scrutant sa réaction. Un râle de plaisir s'échappa de sa gorge sans qu'il puisse le contrôler.

Meredyce se retint à ses épaules solides lorsqu'elle le sentit en elle. Un maelstrom de sensations la ravagea entièrement. Elle lut dans ses yeux bleus un féroce désir destiné pour elle. La brûlure qu'elle avait ressentie s'effaça pour la remplacer par un plaisir incommensurable. Un râle guttural emplit la chambre, il se cramponna à ses hanches et entama de longs va-et-vient indescriptibles. Elle tremblait déjà, attrapant ses avant-bras en cherchant désespérément à ne pas jouir toute suite. Il le remarqua...et l'air assoiffé, il bâillonna ses lèvres d'un baiser qui la fit basculer dans un paroxysme si intense qu'elle planta ses doigts dans sa chaire.

Klaus accéléra le rythme incapable de retenir ses gémissements rauque et incontrôlable. Cette femme allait le tuer, car désespérément il s'arrêta brutalement, un son de rage coincé dans la gorge.

- Regarde-moi...

Elle rouvrit les yeux et se qu'il vit le bouleversa au point de sentir son cœur meurtri battre à tout rompre. Une larme roula sur sa joue pour se glisser sur ses lèvres roses. Klaus enfouit alors son visage dans son cou et reprit ses mouvements d'une lenteur délibérée. Lorsqu'elle convulsa contre lui, laissant échapper un cri de plaisir, Klaus sentit son corps se raidir lorsque l'orgasme l'emporta à son tour. Ils restèrent ainsi, l'un contre l'autre, leurs bouches arrimées, leurs yeux rivés...

Klaus laissa échapper un souffle de plaisir, incapable de se défaire d'elle, comme si son corps refusait de dénouer le lien qui les unissait. À regret, il se retira d'elle, alors qu'elle avait les yeux fermés. Il remarqua des traces de sang. Klaus trouva la force de retirer le drap et le jeta sur le tapis.

- Klaus ?

D'une voix éteinte, la jeune femme semblait le chercher du regard, le corps encore tremblant.

- Je suis là, chuchota-t-il en venant s'allonger à ses côtés.

Il passa son bras sous elle et la ramena contre lui. Une fois de plus elle avait su l'atteindre. Il déposa un baiser sur sa tempe puis se mit à observer le plafond pensivement. Encore une fois, Klaus se sentait différent. Il la contempla une dernière fois, planta un baiser sur sa tempe et tenta de s'endormir l'esprit ravagé de questions...

En vain, Klaus ne trouva ni sommeil ni réponse à ses questions. Il se leva en prenant soin de ne pas la réveiller. Dix minutes plus tard, le regard rivé sur sa belle amante endormie, Klaus prit un fusain pour esquisser les premiers reliefs de son corps nu et qui désormais...lui appartenait.

Pour l'honneur de Klaus Kreighton ( Dangereuse obsession )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant